La situation sanitaire des populations ivoiriennes est des plus alarmantes depuis le déclenchement de la crise postélectorale. Une situation aggravée par l'asphyxie financière, les gel d’avoirs, la fermeture de banques et établissements financiers. Pour tout dire, la situation n'est pas reluisante dans les hôpitaux et établissements sanitaires, où l'on enregistre des décès en cascade ces derniers jours. Au nombre de ces décès, celui d'une jeune fille le vendredi 19 février au Centre hospitalier Universitaire (CHU) de Treichville, qui faute de moyens pour l'achat d'une poche de sang et des médicaments, selon Y. Marius, son infortuné père, a rendu l'âme. '' Je n'avais pas accès à mon compte, avec la fermeture des banques. Je n'avais pas non plus de liquidité sur moi.
Le temps de solliciter des parents et amis pour réunir l'argent, ma fille est décédée'', a regretté Y. Marius inconsolable. La fille de dame D. Thérèse est encore en vie mais lutte contre la mort depuis deux semaines. Cette dame que nous avons rencontrée devant l'hôpital général de Koumassi, a confié ne plus être en mesure de payer les ordonnances de sa fille. La raison, selon elle, sa banque a fermé, sa carte magnétique a expiré et elle n'a plus de liquidité. Comme ces chefs de famille, plusieurs autres sont confrontés à des difficultés et chacun y va de ses moyens, pour assurer sa survie et celle des siens. Comment s'en sortir si tant est que la situation postélectorale et son lot de crises socio-économiques ont favorisé l'accélération de la paupérisation, la perte de milliers d'emplois, l'accès impossible aux comptes bancaires... Un confrère a tiré la sonnette d'alarme en rapportant que le pire est à venir, pour les populations qui ne savent plus où donner de la tête. Les différentes pharmacies et hôpitaux ont décidé de ne plus prendre de bons à compter de lundi dernier, sur toute l’étendue du territoire national. Pis, les officines et les formations sanitaires vont arrêter le système du tiers-payant et exiger désormais du cash à la place des bons. Les compagnies d’Assurances sont rentrées dans la danse. En effet, celle qui ont des Polices « Assurances-maladies » disent ne plus être prêtes à délivrer des bons. L'autre inquiétude porte sur la disponibilité des médicaments dans les hôpitaux publics et pharmacies.
Sachant que 95% des médicaments utilisés en Côte d’Ivoire proviennent de l’extérieur par voie maritime. Il faut donc craindre une sérieuse menace sur l'approvisionnement et le renouvellement des stocks de certains médicaments à la Pharmacie de la Santé Publique (PSP), structure chargée de ‘’dispatcher’’ les médicaments dans les hôpitaux publics et pharmacies. Surtout, avec la rareté des bateaux qui accostent dans les ports du pays du fait des sanctions de l’Union Européenne (UE). Par ailleurs, l’on note une pénurie de produits sanguins dans certaines localités de l'intérieur du pays, notamment dans les formations sanitaires de Korhogo. Cette situation a occasionné plusieurs cas de décès dans cette zone, selon Dr Patrice Yao du CHR que cite l'Agence ivoirienne de presse (Aip). Les acteurs politiques sont donc invités à s'accorder pour mettre fin à toutes ces souffrance des Ivoiriens.
Marcelle AKA
Le temps de solliciter des parents et amis pour réunir l'argent, ma fille est décédée'', a regretté Y. Marius inconsolable. La fille de dame D. Thérèse est encore en vie mais lutte contre la mort depuis deux semaines. Cette dame que nous avons rencontrée devant l'hôpital général de Koumassi, a confié ne plus être en mesure de payer les ordonnances de sa fille. La raison, selon elle, sa banque a fermé, sa carte magnétique a expiré et elle n'a plus de liquidité. Comme ces chefs de famille, plusieurs autres sont confrontés à des difficultés et chacun y va de ses moyens, pour assurer sa survie et celle des siens. Comment s'en sortir si tant est que la situation postélectorale et son lot de crises socio-économiques ont favorisé l'accélération de la paupérisation, la perte de milliers d'emplois, l'accès impossible aux comptes bancaires... Un confrère a tiré la sonnette d'alarme en rapportant que le pire est à venir, pour les populations qui ne savent plus où donner de la tête. Les différentes pharmacies et hôpitaux ont décidé de ne plus prendre de bons à compter de lundi dernier, sur toute l’étendue du territoire national. Pis, les officines et les formations sanitaires vont arrêter le système du tiers-payant et exiger désormais du cash à la place des bons. Les compagnies d’Assurances sont rentrées dans la danse. En effet, celle qui ont des Polices « Assurances-maladies » disent ne plus être prêtes à délivrer des bons. L'autre inquiétude porte sur la disponibilité des médicaments dans les hôpitaux publics et pharmacies.
Sachant que 95% des médicaments utilisés en Côte d’Ivoire proviennent de l’extérieur par voie maritime. Il faut donc craindre une sérieuse menace sur l'approvisionnement et le renouvellement des stocks de certains médicaments à la Pharmacie de la Santé Publique (PSP), structure chargée de ‘’dispatcher’’ les médicaments dans les hôpitaux publics et pharmacies. Surtout, avec la rareté des bateaux qui accostent dans les ports du pays du fait des sanctions de l’Union Européenne (UE). Par ailleurs, l’on note une pénurie de produits sanguins dans certaines localités de l'intérieur du pays, notamment dans les formations sanitaires de Korhogo. Cette situation a occasionné plusieurs cas de décès dans cette zone, selon Dr Patrice Yao du CHR que cite l'Agence ivoirienne de presse (Aip). Les acteurs politiques sont donc invités à s'accorder pour mettre fin à toutes ces souffrance des Ivoiriens.
Marcelle AKA