Footballeur international, l’attaquant Kalou Bonaventure a fait les beaux jours du football ivoirien.
Après des débuts flamboyants à Oumé et à l’Asec d’Abidjan, Kalou Bonaventure va se tourner vers l’Europe pour y embrasser une carrière professionnelle. C’est ainsi qu’il va évoluer à Rotterdam, à l’AJ Auxerre, au Paris St Germain et au Racing Club de Lens. Son passage dans le Golf fera basculer sa carrière car après avoir signé pour deux ans, à Al Jazzeera, le club mettra un terme à son contrat seulement après cinq mois. Il se retrouvera à Heerenveen en Hollande d’où il mettra fin à sa carrière. Dans cette interview, il donne les raisons de son départ de la sélection nationale, de cette sélection, du football ivoirien et de son frère Salomon Kalou.
Quels sont les motifs de votre départ de l’équipe nationale ?
Les motifs sont simples. Nul n’est bon éternellement. A un moment donné, on trouve meilleur que soi. Certainement qu’à un moment donné de ma carrière et surtout avec la sélection nationale, on a trouvé meilleur que moi. Je crois que, c’est pour cette raison que je suis parti de la sélection. En tout état de cause, aujourd’hui, le football pour moi, c’est terminé.
Avez-vous des regrets quant à votre départ de cette sélection ?
Chaque chose en son temps. J’ai eu mon temps. J’ai passé dix belles années en sélection. Le seul regret que je puisse avoir, c’est de n’avoir pas gagné un seul trophée avec mon pays. Il y a eu du bon et du moins bon. Globalement, je suis content d’avoir vécu cette expérience.
Qu’est ce qui explique le fait que cette génération dite dorée dont vous faisiez partie n’ait glané aucun laurier jusque-là ?
C’est vrai qu’avec le potentiel qu’on a, ce n’est pas normal. Tous les observateurs, tous les connaisseurs sont unanimes pour dire que, ce n’est pas normal que, la Côte d’ Ivoire ne puisse pas remporter les finales à chaque CAN depuis 2006 avec cette étincelante génération.
Certainement, elle ne continuera pas de dégringoler. A coup sûr, ça va finir par sourire. Pour y parvenir, il faut qu’on continue de croire en cette sélection. A force de croire en elle et de les soutenir, ils finiront par ramener un trophée en Côte d’Ivoire. On a des joueurs de qualité. Mais, il y a que pour former une équipe performante, il faut des ingrédients qui ne sont pas réunis en ce moment. Je pense qu’il ne faut pas être pessimiste, il y a de la qualité. Donc, un jour, ça finira par aller. On espère que la CAN prochaine sera la bonne.
Pensez-vous que le football ivoirien connaîtra une autre génération dorée ?
En toute chose, après chaque génération, il faut une relève. Je pense que, la fédération travaille pour qu’il y ait cette relève. Il y a des joueurs de qualité qui arrivent. Ceux qui partiront seront valablement remplacés.
Et si on vous appelait pour être à la tête de l’encadrement technique de l’équipe nationale ?
Il faut que j’aie déjà les qualifications nécessaires. Mon titre ou ma qualité d'ancien footballeur ne fait pas de moi forcément un expert en matière de football. Donc, il faut avoir les qualités, il faut une formation pour pouvoir un jour accéder à l’encadrement ou à un poste de décision au niveau du football.
Que pensez-vous de votre petit frère Kalou Salomon ?
C’est un grand professionnel. Il ne se plaint jamais même si des fois c’est injuste ce qui lui arrive.
Injustice qu’il subit au niveau de son club. Quand il marque un but une semaine et que l’autre semaine il se retrouve sur le banc sans justification, mentalement, c’est difficile à supporter. C’est un grand professionnel, il bosse dur, il travaille toujours, il est très humble, il fait bien ce qu’il a à faire et j’espère que d’ici très peu, il sera une sommité du football.
Réalisé par Koné Yacouba
Après des débuts flamboyants à Oumé et à l’Asec d’Abidjan, Kalou Bonaventure va se tourner vers l’Europe pour y embrasser une carrière professionnelle. C’est ainsi qu’il va évoluer à Rotterdam, à l’AJ Auxerre, au Paris St Germain et au Racing Club de Lens. Son passage dans le Golf fera basculer sa carrière car après avoir signé pour deux ans, à Al Jazzeera, le club mettra un terme à son contrat seulement après cinq mois. Il se retrouvera à Heerenveen en Hollande d’où il mettra fin à sa carrière. Dans cette interview, il donne les raisons de son départ de la sélection nationale, de cette sélection, du football ivoirien et de son frère Salomon Kalou.
Quels sont les motifs de votre départ de l’équipe nationale ?
Les motifs sont simples. Nul n’est bon éternellement. A un moment donné, on trouve meilleur que soi. Certainement qu’à un moment donné de ma carrière et surtout avec la sélection nationale, on a trouvé meilleur que moi. Je crois que, c’est pour cette raison que je suis parti de la sélection. En tout état de cause, aujourd’hui, le football pour moi, c’est terminé.
Avez-vous des regrets quant à votre départ de cette sélection ?
Chaque chose en son temps. J’ai eu mon temps. J’ai passé dix belles années en sélection. Le seul regret que je puisse avoir, c’est de n’avoir pas gagné un seul trophée avec mon pays. Il y a eu du bon et du moins bon. Globalement, je suis content d’avoir vécu cette expérience.
Qu’est ce qui explique le fait que cette génération dite dorée dont vous faisiez partie n’ait glané aucun laurier jusque-là ?
C’est vrai qu’avec le potentiel qu’on a, ce n’est pas normal. Tous les observateurs, tous les connaisseurs sont unanimes pour dire que, ce n’est pas normal que, la Côte d’ Ivoire ne puisse pas remporter les finales à chaque CAN depuis 2006 avec cette étincelante génération.
Certainement, elle ne continuera pas de dégringoler. A coup sûr, ça va finir par sourire. Pour y parvenir, il faut qu’on continue de croire en cette sélection. A force de croire en elle et de les soutenir, ils finiront par ramener un trophée en Côte d’Ivoire. On a des joueurs de qualité. Mais, il y a que pour former une équipe performante, il faut des ingrédients qui ne sont pas réunis en ce moment. Je pense qu’il ne faut pas être pessimiste, il y a de la qualité. Donc, un jour, ça finira par aller. On espère que la CAN prochaine sera la bonne.
Pensez-vous que le football ivoirien connaîtra une autre génération dorée ?
En toute chose, après chaque génération, il faut une relève. Je pense que, la fédération travaille pour qu’il y ait cette relève. Il y a des joueurs de qualité qui arrivent. Ceux qui partiront seront valablement remplacés.
Et si on vous appelait pour être à la tête de l’encadrement technique de l’équipe nationale ?
Il faut que j’aie déjà les qualifications nécessaires. Mon titre ou ma qualité d'ancien footballeur ne fait pas de moi forcément un expert en matière de football. Donc, il faut avoir les qualités, il faut une formation pour pouvoir un jour accéder à l’encadrement ou à un poste de décision au niveau du football.
Que pensez-vous de votre petit frère Kalou Salomon ?
C’est un grand professionnel. Il ne se plaint jamais même si des fois c’est injuste ce qui lui arrive.
Injustice qu’il subit au niveau de son club. Quand il marque un but une semaine et que l’autre semaine il se retrouve sur le banc sans justification, mentalement, c’est difficile à supporter. C’est un grand professionnel, il bosse dur, il travaille toujours, il est très humble, il fait bien ce qu’il a à faire et j’espère que d’ici très peu, il sera une sommité du football.
Réalisé par Koné Yacouba
