A l’initiative de la jeunesse du Front Populaire Ivoirien, élus, cadres, militants et sympathisants du parti du Président Affi N’Guessan, se sont donnés rendez-vous à l’amphithéâtre Mamadou Koulibaly de l’école normale supérieure (ENS) à la même date pour se remémorer les événements du 18 février 1992. Evénement auquel, ils attribuent le déclic de la lutte pour le pouvoir d’Etat et dans lequel, ils trouvent aujourd’hui, beaucoup de similitudes avec la crise postélectorale que vit la Côte d’Ivoire.
Plusieurs communications ont sous-tendu cette cérémonie commémorative des événements du 18 février 1992. De Michel Gbagbo en passant par Ali Kéita via Lida Kouassi Moise, le professeur Dénis Ségui et Nyamien Messou, tous ont trouvé une corrélation entre l’ascension du FPI au pouvoir et ladite marche de libération. C’est le professeur Dénis Ségui qui donnera le ton en établissant une analogie entre les événements de février 92 et ceux de la crise postélectorale que vit notre pays. « Nous sommes dans le même schéma aujourd’hui mais dans un renversement de position. En 1992, ADO et Bédié étaient au pouvoir et Gbagbo à la Maca (Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan). En 2011, Gbagbo est au pouvoir et ADO et Bédié sont en prison. Le Golf, fut-il une prison de luxe, est une prison », a-t-il estimé. Et, de poursuivre en demandant aux acteurs de la politique ivoirienne de privilégier les voix consensuelles dans la conquête du pouvoir d’Etat. « Tout pouvoir vient de Dieu. Le pouvoir ne s’acquiert pas par la force. Que l’on se garde de substituer à la force du droit, le droit de la force », a déclaré celui-ci. Prenant la parole, le ministre Lida Kouassi, après avoir apporté son témoignage du 18 février, a aussi abondé dans le même sens. « Toutes les pièces maîtresses du puzzle sont réunies : Bédié, Ouattara, Laurent Dona Fologo, Laurent Gbagbo. Deux camps sont en présence : celui des conservateurs et/ou des héritiers et celui des nouveaux acteurs de la démocratie. C’est ce schéma qui se retrouve aujourd’hui, et c’est le constat que nous faisons. A noté que, des positions ont aussi bougé.
Dakoury Tabley, Soro Guillaume, Francis Wodié sont de l’autre côté, Fologo avec La Majorité Présidentielle ». Quant à Nyamien Messou qui intervenait au nom du Synares, il a encore pointé d’un doigt accusateur, la France qu’il dit être derrière tous ces événements. « On peut lire les événements du 18 février à travers ce que nous vivons aujourd’hui. Deux paradigmes sous-tendent les relations franco-ivoirienne à savoir que la France peut disposer de la Côte d’Ivoire et que la Côte d’Ivoire n’appartient à personne ». Mais à en croire ses propos, « la fin du film, c’est pour bientôt. « Depuis 2002, la France utilise le PDCI pour faire arriver le RDR au pouvoir. Le film va prendre fin bientôt. Le 18 février n’est qu’un épisode. Le Rhdp est une classe politique qui est en voie de disparition mais qui s’agrippe. Et, pourtant elle va disparaître », a-t-il conclu.
A Dedi
Plusieurs communications ont sous-tendu cette cérémonie commémorative des événements du 18 février 1992. De Michel Gbagbo en passant par Ali Kéita via Lida Kouassi Moise, le professeur Dénis Ségui et Nyamien Messou, tous ont trouvé une corrélation entre l’ascension du FPI au pouvoir et ladite marche de libération. C’est le professeur Dénis Ségui qui donnera le ton en établissant une analogie entre les événements de février 92 et ceux de la crise postélectorale que vit notre pays. « Nous sommes dans le même schéma aujourd’hui mais dans un renversement de position. En 1992, ADO et Bédié étaient au pouvoir et Gbagbo à la Maca (Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan). En 2011, Gbagbo est au pouvoir et ADO et Bédié sont en prison. Le Golf, fut-il une prison de luxe, est une prison », a-t-il estimé. Et, de poursuivre en demandant aux acteurs de la politique ivoirienne de privilégier les voix consensuelles dans la conquête du pouvoir d’Etat. « Tout pouvoir vient de Dieu. Le pouvoir ne s’acquiert pas par la force. Que l’on se garde de substituer à la force du droit, le droit de la force », a déclaré celui-ci. Prenant la parole, le ministre Lida Kouassi, après avoir apporté son témoignage du 18 février, a aussi abondé dans le même sens. « Toutes les pièces maîtresses du puzzle sont réunies : Bédié, Ouattara, Laurent Dona Fologo, Laurent Gbagbo. Deux camps sont en présence : celui des conservateurs et/ou des héritiers et celui des nouveaux acteurs de la démocratie. C’est ce schéma qui se retrouve aujourd’hui, et c’est le constat que nous faisons. A noté que, des positions ont aussi bougé.
Dakoury Tabley, Soro Guillaume, Francis Wodié sont de l’autre côté, Fologo avec La Majorité Présidentielle ». Quant à Nyamien Messou qui intervenait au nom du Synares, il a encore pointé d’un doigt accusateur, la France qu’il dit être derrière tous ces événements. « On peut lire les événements du 18 février à travers ce que nous vivons aujourd’hui. Deux paradigmes sous-tendent les relations franco-ivoirienne à savoir que la France peut disposer de la Côte d’Ivoire et que la Côte d’Ivoire n’appartient à personne ». Mais à en croire ses propos, « la fin du film, c’est pour bientôt. « Depuis 2002, la France utilise le PDCI pour faire arriver le RDR au pouvoir. Le film va prendre fin bientôt. Le 18 février n’est qu’un épisode. Le Rhdp est une classe politique qui est en voie de disparition mais qui s’agrippe. Et, pourtant elle va disparaître », a-t-il conclu.
A Dedi