Hier, mardi 22 février 2011, la révolution lancée par le Rassemblement des houphouetistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) était à sa deuxième journée. Pour ce faire, les Forces de défense et de sécurité (Fds) étaient sur le pied de guerre dans la commune d`Abobo. Près d`une dizaine de cargos de Crs, et des chars venus en renfort, ont pris très tôt ce matin position au niveau du rond-point de la mairie. Au moment où certains éléments des forces de l`ordre patrouillaient vers le marché dénommé ``Chaka Koné`` et au rond-point du quartier Banco, une rumeur s`empare comme une trainée de poudre de ce bastion réputé favorable au Président Alassane Ouattara. Du coup, c`est la panique! Des tirs fusent de partout. Les populations qui s`apprêtaient à aller au travail se sont résolues très vite à rebrousser chemin. Des commerçants qui étaient, à leur tour, sur le point d`installer leurs articles divers sur le trottoir se sont désistés rapidement pour se terrer chez eux.
Aux environs de 12h, le renfort du contingent des Fds s`est orienté vers la commune d`Anyama.
Nous avons cherché à comprendre les raisons des tirs nourris entendus et du renforcement des capacités en hommes et logistique militaire. Voici les explications d’un jeune ferrailleur Coulibaly Alpha: « Le matin, je me suis réveillé pour aller au ‘’djossi’’ (au boulot) mais lorsque je suis arrivé au niveau du quartier Banco, j`ai vu des soldats tirer des coups de feu partout. C`était la panique.
Nous étions obligés de fuir pour nous mettre à l`abri », avant de révéler : « On a appris que le commandant Fongnon (chef du commando invible) était à Anyama et qu`il entendait entrer en action aujourd`hui (Hier:Ndlr) à Abobo.». En début de soirée, des tirs nourris à l’arme lourde ont été entendus. Des affrontements à l’arme lourde ont opposé les Fds à des individus armés au rond point de la mairie, à Samaké, et surtout au niveau de Pk 18. Il y aurait eu plusieurs blessés. L’on parle même de mort. Notons que plusieurs personnes ont été blessées par des balles perdues au cours de la journée d`hier. Un véhicule de Cecos transportant les forces spéciales, selon une source militaire, est tombé dans une embuscade au niveau de PK 18. Trois membres de son équipage, ont trouvé la mort. Au moment où nous mettons sous presse, les Fds qui s’étaient renforcées, apportaient la riposte. La tension était très vive.
DIARRA Tiémoko
Aux environs de 12h, le renfort du contingent des Fds s`est orienté vers la commune d`Anyama.
Nous avons cherché à comprendre les raisons des tirs nourris entendus et du renforcement des capacités en hommes et logistique militaire. Voici les explications d’un jeune ferrailleur Coulibaly Alpha: « Le matin, je me suis réveillé pour aller au ‘’djossi’’ (au boulot) mais lorsque je suis arrivé au niveau du quartier Banco, j`ai vu des soldats tirer des coups de feu partout. C`était la panique.
Nous étions obligés de fuir pour nous mettre à l`abri », avant de révéler : « On a appris que le commandant Fongnon (chef du commando invible) était à Anyama et qu`il entendait entrer en action aujourd`hui (Hier:Ndlr) à Abobo.». En début de soirée, des tirs nourris à l’arme lourde ont été entendus. Des affrontements à l’arme lourde ont opposé les Fds à des individus armés au rond point de la mairie, à Samaké, et surtout au niveau de Pk 18. Il y aurait eu plusieurs blessés. L’on parle même de mort. Notons que plusieurs personnes ont été blessées par des balles perdues au cours de la journée d`hier. Un véhicule de Cecos transportant les forces spéciales, selon une source militaire, est tombé dans une embuscade au niveau de PK 18. Trois membres de son équipage, ont trouvé la mort. Au moment où nous mettons sous presse, les Fds qui s’étaient renforcées, apportaient la riposte. La tension était très vive.
DIARRA Tiémoko