Candidat à sa propre succession au Comité exécutif de la FIFA, Jacques Anouma se dit confiant.
Toutefois, il recommande la prudence.
Le Patriote : Président, à quelques jours de l'élection au Comité exécutif de la FIFA, comment vous sentez vous une fois à Khartoum, par rapport à Abidjan où vous étiez plutôt confiant ?
Jacques Anouma : Je reste toujours sur ma même position. Nous sommes confiants mais prudents. Les adversaires sont de taille et dans ce genre d'événements, il faut attendre d'être dans la salle. Jusqu'au jour des élections, la campagne continue. Nous sommes arrivés avec une grande délégation composée des présidents de clubs et des membres de la FIF (Fédération ivoirienne de football). Nous allons attaquer les délégués un à un. Pour certains d'entre eux, il s'agira de confirmer leurs adhésions à nos côtés. Pour les autres nous tenterons de leur faire changer d'avis. J'ai appris que le Nigeria est venu avec une forte délégation de 15 personnes conduite par le ministre des Sports. Ce qui veut dire que chaque Etat a à cœur de venir élire son candidat. Les Ivoiriens m'ont beaucoup soutenu et j'espère que leurs prières vont m'accompagner jusqu'au 23 février 2011.
LP : L'UFOA a décidé de parler d'une seule voix en ce qui concerne votre candidature. Qu'est-ce que cela vous fait ?
JA : Je sais que nous avons une réunion pour le 22 février 2011 pour prendre position. Pour le moment, l'UFOA à deux candidats pour l'élection à la FIFA. Le Nigeria et moi-même de la Côte d'Ivoire. C'est à cette occasion que l'Union donnera sa position. Comme en 2006, les 16 pays de l'UFOA devront être derrière leurs candidats et c'est à la réunion que nous déciderons de la conduite à tenir.
LP : En 2006 au Caire, vous étiez un outsider. Aujourd'hui, votre réélection à Khartoum est plus sûre.
JA : Vous savez, ne vous laissez pas endormir. Nous sommes dans une situation où c'est de la vraie sorcellerie. On ne doit pas dormir. Je le dis, j'ai peut-être l'avantage du terrain, parce que je suis candidat sortant, mais c'est un milieu où la parole donnée n'est pas suivie d'effet. Je suis heureux que beaucoup de délégués confirment qu'ils sont avec nous. Mais je dis, soyons patients, moi je ne m'endors pas et je vais batailler dur jusqu'au dernier jour.
Par OG, à Khartoum
Toutefois, il recommande la prudence.
Le Patriote : Président, à quelques jours de l'élection au Comité exécutif de la FIFA, comment vous sentez vous une fois à Khartoum, par rapport à Abidjan où vous étiez plutôt confiant ?
Jacques Anouma : Je reste toujours sur ma même position. Nous sommes confiants mais prudents. Les adversaires sont de taille et dans ce genre d'événements, il faut attendre d'être dans la salle. Jusqu'au jour des élections, la campagne continue. Nous sommes arrivés avec une grande délégation composée des présidents de clubs et des membres de la FIF (Fédération ivoirienne de football). Nous allons attaquer les délégués un à un. Pour certains d'entre eux, il s'agira de confirmer leurs adhésions à nos côtés. Pour les autres nous tenterons de leur faire changer d'avis. J'ai appris que le Nigeria est venu avec une forte délégation de 15 personnes conduite par le ministre des Sports. Ce qui veut dire que chaque Etat a à cœur de venir élire son candidat. Les Ivoiriens m'ont beaucoup soutenu et j'espère que leurs prières vont m'accompagner jusqu'au 23 février 2011.
LP : L'UFOA a décidé de parler d'une seule voix en ce qui concerne votre candidature. Qu'est-ce que cela vous fait ?
JA : Je sais que nous avons une réunion pour le 22 février 2011 pour prendre position. Pour le moment, l'UFOA à deux candidats pour l'élection à la FIFA. Le Nigeria et moi-même de la Côte d'Ivoire. C'est à cette occasion que l'Union donnera sa position. Comme en 2006, les 16 pays de l'UFOA devront être derrière leurs candidats et c'est à la réunion que nous déciderons de la conduite à tenir.
LP : En 2006 au Caire, vous étiez un outsider. Aujourd'hui, votre réélection à Khartoum est plus sûre.
JA : Vous savez, ne vous laissez pas endormir. Nous sommes dans une situation où c'est de la vraie sorcellerie. On ne doit pas dormir. Je le dis, j'ai peut-être l'avantage du terrain, parce que je suis candidat sortant, mais c'est un milieu où la parole donnée n'est pas suivie d'effet. Je suis heureux que beaucoup de délégués confirment qu'ils sont avec nous. Mais je dis, soyons patients, moi je ne m'endors pas et je vais batailler dur jusqu'au dernier jour.
Par OG, à Khartoum