Le Panel des cinq chefs d’Etat sur la crise postélectorale est arrivé en Côte d’Ivoire le lundi dernier.
De leurs propres yeux, ces Présidents ont réalisé que tout va vraiment bien dans notre pays.
Devant eux, la soldatesque de Laurent Gbagbo a abattu, à l’arme lourde, des manifestants du RHDP à Koumassi, Treichville et Abobo. Véritablement, nos cinq visiteurs, notamment Jacob Zuma, l’homme aux multiples femmes, qui ne croit nullement au sida, la pandémie du siècle, ont vu que la Côte d’Ivoire fonctionne comme un Etat normal. Que les banques ouvrent au grand bonheur des clients, que les marchés abondent de ressources vendues à vil prix, que la circulation est sans obstacles et que les forces de l’ordre sont tellement républicaines et gentilles, qu’elles embrassent les populations. Oui, nos illustres hôtes, de leur bien somptueux hôtel, ont certainement vu qu’en Côte d’Ivoire, il fait vraiment bon vivre et que tout marche comme sur des roulettes. C’est sans doute encore le lieu d’interpeller la communauté internationale. C’est bien beau de reconnaître, avec l’opinion nationale, que le Président Alassane Ouattara a gagné la dernière présidentielle, le plus important à faire est de se donner les moyens pour qu’il ait tous les leviers et commandes du pouvoir. Depuis deux mois, Laurent Gbagbo tue les Ivoiriens ou les affame pour les plus heureux. Depuis deux mois, il pille les ressources nationales, tente de nationaliser les établissements financiers et envisage même de créer une monnaie. On le condamne mais on se refuse d’utiliser la pression de la force pour le faire partir. C’est le lieu de dénoncer les artifices suscités ça et là, par un certain Jacob Zuma. Les deux pieds dans la rivière de ses intérêts mesquins en Côte d’Ivoire, il entend ruser avec les préoccupations des Ivoiriens.
Ceci n’est pas acceptable de la part d’un homme qui a subi l’Apartheid et qui se comporte comme dans « le royaume aveugle », se refusant de voir le drame que l’ancien chef d’Etat, Laurent Gbagbo, vaincu aux urnes, fait subir aux Ivoiriens. Cette imposture ne doit plus prospérer longtemps
Bakary Nimaga
De leurs propres yeux, ces Présidents ont réalisé que tout va vraiment bien dans notre pays.
Devant eux, la soldatesque de Laurent Gbagbo a abattu, à l’arme lourde, des manifestants du RHDP à Koumassi, Treichville et Abobo. Véritablement, nos cinq visiteurs, notamment Jacob Zuma, l’homme aux multiples femmes, qui ne croit nullement au sida, la pandémie du siècle, ont vu que la Côte d’Ivoire fonctionne comme un Etat normal. Que les banques ouvrent au grand bonheur des clients, que les marchés abondent de ressources vendues à vil prix, que la circulation est sans obstacles et que les forces de l’ordre sont tellement républicaines et gentilles, qu’elles embrassent les populations. Oui, nos illustres hôtes, de leur bien somptueux hôtel, ont certainement vu qu’en Côte d’Ivoire, il fait vraiment bon vivre et que tout marche comme sur des roulettes. C’est sans doute encore le lieu d’interpeller la communauté internationale. C’est bien beau de reconnaître, avec l’opinion nationale, que le Président Alassane Ouattara a gagné la dernière présidentielle, le plus important à faire est de se donner les moyens pour qu’il ait tous les leviers et commandes du pouvoir. Depuis deux mois, Laurent Gbagbo tue les Ivoiriens ou les affame pour les plus heureux. Depuis deux mois, il pille les ressources nationales, tente de nationaliser les établissements financiers et envisage même de créer une monnaie. On le condamne mais on se refuse d’utiliser la pression de la force pour le faire partir. C’est le lieu de dénoncer les artifices suscités ça et là, par un certain Jacob Zuma. Les deux pieds dans la rivière de ses intérêts mesquins en Côte d’Ivoire, il entend ruser avec les préoccupations des Ivoiriens.
Ceci n’est pas acceptable de la part d’un homme qui a subi l’Apartheid et qui se comporte comme dans « le royaume aveugle », se refusant de voir le drame que l’ancien chef d’Etat, Laurent Gbagbo, vaincu aux urnes, fait subir aux Ivoiriens. Cette imposture ne doit plus prospérer longtemps
Bakary Nimaga
