NAIROBI) - Un recours à la force pour chasser du pouvoir le président sortant Laurent Gbagbo en Côte d'Ivoire est toujours envisagé en cas d'échec de tout changement de régime pacifique, a estimé mercredi le Premier ministre kényan Raila Odinga, ancien médiateur de la crise ivoirienne.
M. Odinga a estimé que le régime de M. Gbagbo qui s'estime le vainqueur de l'élection présidentielle de novembre face à son rival Alassane Ouattara, "commence à ressentir l'effet des sanctions économiques" prises à son encontre.
"Si toutes ces mesures ne suscitent pas un changement de régime, alors bien sûr la force sera utilisée. Quant à savoir quand, je ne peux pas le dire exactement ici", a poursuivi M. Odinga, interrogé sur le sujet au cours d'une conférence de presse à Nairobi consacrée par ailleurs à la visite de la ministre française de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet.
"La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) et l'Union africaine ont clairement indiqué qu'au cas où les négociations pacifiques ne débouchent pas sur un résultat positif, l'usage légitime de la force est une option qu'ils étudieront", a déclaré M. Odinga.
L'ancien médiateur de l'Union africaine a souligné que cette hypothèse avait déjà fait l'objet de réunions préparatoires de la part "des généraux (des pays membres) de la Cédéao".
M. Odinga avait mené à la fin de l'année dernière une médiation dont il avait fait porter l'échec sur l'intransigeance de M. Gbagbo, alors que les partisans de ce dernier avaient de leur côté mis en cause l'impartialité du Premier ministre kényan.
L'UA a depuis chargé le mois dernier un panel de cinq chefs d'Etat africains de présenter d'ici au 28 février des solutions "contraignantes" pour les camps de M. Gbagbo comme pour celui de Alassane Ouattara, reconnu chef de l'Etat par la communauté internationale à l'issue de l'élection.
M. Odinga a estimé que le régime de M. Gbagbo qui s'estime le vainqueur de l'élection présidentielle de novembre face à son rival Alassane Ouattara, "commence à ressentir l'effet des sanctions économiques" prises à son encontre.
"Si toutes ces mesures ne suscitent pas un changement de régime, alors bien sûr la force sera utilisée. Quant à savoir quand, je ne peux pas le dire exactement ici", a poursuivi M. Odinga, interrogé sur le sujet au cours d'une conférence de presse à Nairobi consacrée par ailleurs à la visite de la ministre française de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet.
"La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) et l'Union africaine ont clairement indiqué qu'au cas où les négociations pacifiques ne débouchent pas sur un résultat positif, l'usage légitime de la force est une option qu'ils étudieront", a déclaré M. Odinga.
L'ancien médiateur de l'Union africaine a souligné que cette hypothèse avait déjà fait l'objet de réunions préparatoires de la part "des généraux (des pays membres) de la Cédéao".
M. Odinga avait mené à la fin de l'année dernière une médiation dont il avait fait porter l'échec sur l'intransigeance de M. Gbagbo, alors que les partisans de ce dernier avaient de leur côté mis en cause l'impartialité du Premier ministre kényan.
L'UA a depuis chargé le mois dernier un panel de cinq chefs d'Etat africains de présenter d'ici au 28 février des solutions "contraignantes" pour les camps de M. Gbagbo comme pour celui de Alassane Ouattara, reconnu chef de l'Etat par la communauté internationale à l'issue de l'élection.