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Politique Publié le mercredi 23 février 2011 | Le Nouveau Réveil

Atteinte à la liberté de presse/Les confrères de " Tv notre patrie" à la Maca depuis vendredi

Les ennuis des confrères de " Tv notre patrie" sont loin de prendre fin. Depuis le vendredi 18 février 2011, Yayoro Charles Lopez et Abou Sanogo sont en détention à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (Maca). Avant cette date, les deux (02) journalistes ont été détenus à la brigade des recherche au Plateau pour nécessité d'enquête. Yayoro Charles Lopez et Abou Sanogo sont accusés de complot contre l'autorité de l'Etat .Ils ont été arrêtés le 28 janvier 2011 à Abidjan au moment où ils s'apprêtaient à se rendre au Golf hôtel pour un reportage. Depuis, les appels à leur mise en liberté par les organisations professionnelles de la presse n'ont rien donné. Le camp Gbagbo au contraire s'est résolu à mettre en route son plan. A savoir, les condamner. La preuve, depuis cette affaire, ses hommes tentent à faire croire que les confrères ne sont pas des journalistes. Pourtant, ils sont bien connus du milieu et détiennent une carte de presse de la maison qui les emploie. Mieux, Yayoro Charles Lopez et Abou Sanogo ont couvert l'élection présidentielle et ont même suivi des activités du camp Lmp. Toutes ces preuves n'ont pas suffi au ministre de la communication du gouvernement illégitime de Gbagbo, M. Ouattara Gnonzié. Celui-ci, comme pour intoxiquer l'opinion nationale et internationale se refugie devant le fait que les journalistes en question ne sont pas détenteurs de la carte d'identité de journaliste professionnel. Sachant bien que ce n'est pas la carte qui fait la fonction mais le contraire. C'est donc la preuve que Yayoro Charles Lopez et Abou Sanogo sont simplement victimes d'une machination politique et de la mauvaise foi de leurs ravisseurs. Leur avocat, maître Coulibaly Brahima a déposé, hier, une demande de mise en liberté provisoire parce qu'il estime que ses clients n'ont commis aucune faute. Il reproche plutôt à l'autorité de graves violations. Celles relatives à la garde à vue. Il y a aussi le fait que les avocats aient été empêchés de les assister. La preuve certainement que quelque chose cloche.

Aney Yiwo
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