De dix à 15 gendarmes fidèles au président sortant Laurent Gbagbo ont été tués mardi dans une embuscade tendue dans le quartier abidjanais d'Abobo par des partisans d'Alassane Ouattara, a-t-on appris auprès d'une source militaire ivoirienne.
Mercredi, un journaliste de Reuters a constaté des fusillades sporadiques dans ce faubourg du nord de la cité lagunaire où, toutefois, le calme semblait revenu.
Le secteur où l'embuscade s'est produite est interdit d'accès par un barrage militaire.
Les habitants d'Abobo sont très majoritairement favorables à Alassane Ouattara, dont la victoire électorale a été reconnue par la quasi-totalité de la communauté internationale.
Ce quartier a été le théâtre, durant la majeure partie de la journée de mardi, de tirs et d'explosions.
"On évoque ici entre dix et 15 décès, essentiellement des gendarmes qui sont tombés dans une embuscade hier à 18h00 GMT", a raconté un responsable militaire au siège de l'état-major.
L'armée n'a pas fait de déclaration officielle sur le sujet mais le journal La Voie, qui soutient Laurent Gbagbo, fait état de la mort de deux officiers et d'un certain nombre d'autres militaires.
Mercredi, le correspondant de Reuters a aperçu un corps gisant dans les rues, pratiquement désertes, d'Abobo, à l'exception de civils prenant la fuite en emportant leurs bagages et leurs possessions.
Ces violences sont intervenues en pleine médiation à Abidjan d'une délégation de quatre chefs d'Etat mandatés par l'Union africaine pour tenter de désamorcer la crise politique.
Laurent Gbagbo refuse de quitter le pouvoir en invoquant une décision d'un Conseil constitutionnel acquis à sa cause lui attribuant la victoire au second tour, le 28 novembre, de l'élection présidentielle aux dépens de son rival nordiste.
Les deux hommes ont formé chacun un gouvernement. Alassane Ouattara vit retranché depuis des semaines dans l'hôtel du Golfe sous la protection des casques bleus de l'Onuci.
Mercredi, un journaliste de Reuters a constaté des fusillades sporadiques dans ce faubourg du nord de la cité lagunaire où, toutefois, le calme semblait revenu.
Le secteur où l'embuscade s'est produite est interdit d'accès par un barrage militaire.
Les habitants d'Abobo sont très majoritairement favorables à Alassane Ouattara, dont la victoire électorale a été reconnue par la quasi-totalité de la communauté internationale.
Ce quartier a été le théâtre, durant la majeure partie de la journée de mardi, de tirs et d'explosions.
"On évoque ici entre dix et 15 décès, essentiellement des gendarmes qui sont tombés dans une embuscade hier à 18h00 GMT", a raconté un responsable militaire au siège de l'état-major.
L'armée n'a pas fait de déclaration officielle sur le sujet mais le journal La Voie, qui soutient Laurent Gbagbo, fait état de la mort de deux officiers et d'un certain nombre d'autres militaires.
Mercredi, le correspondant de Reuters a aperçu un corps gisant dans les rues, pratiquement désertes, d'Abobo, à l'exception de civils prenant la fuite en emportant leurs bagages et leurs possessions.
Ces violences sont intervenues en pleine médiation à Abidjan d'une délégation de quatre chefs d'Etat mandatés par l'Union africaine pour tenter de désamorcer la crise politique.
Laurent Gbagbo refuse de quitter le pouvoir en invoquant une décision d'un Conseil constitutionnel acquis à sa cause lui attribuant la victoire au second tour, le 28 novembre, de l'élection présidentielle aux dépens de son rival nordiste.
Les deux hommes ont formé chacun un gouvernement. Alassane Ouattara vit retranché depuis des semaines dans l'hôtel du Golfe sous la protection des casques bleus de l'Onuci.
