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Politique Publié le jeudi 24 février 2011 | L’expression

Gestion de la crise ivoirienne : La Cedeao se fait respecter

La Cedeao n’entend pas être écartée de la gestion du « dossier » ivoirien qu’elle a instruit depuis le hold-up électoral de Laurent Gbagbo. Abuja a donné de la voix devant les manigances du président sud-africain devenu lobbyiste du boulanger d’Abidjan dans le « panel » des cinq chefs d’Etat. L’organisation sous-régionale a dénoncé l’absence parmi les envoyés d’Addis-Abeba du président Blaise Compaoré désigné par l’UA mais récusé par le camp Gbagbo. Les autres panélistes n’auraient pas dû se plier au diktat de l’ancien président, fait-on remarquer du côté de son siège au Nigeria. « La Commission de la Cedeao s’est inquiétée de voir que le panel a malgré tout décidé d’effectuer immédiatement la visite sans la participation d’un membre important dont les contributions au processus de paix en Côte d’Ivoire sont inestimables et méritent de meilleures appréciations et davantage de respect », a condamné, mardi, un communiqué de la Cedeao.

L’Afrique de l’Ouest, concernée en premier lieu par cette affaire, ramène ainsi à l’ordre Jacob Zuma qui a insisté pour l’arrivée à Abidjan d’un « panel » démembré par la volonté du perdant.

James Victor Gbeho, le président de la Commission de la Cedeao, s’est précipité sur les bords de la lagune Ebrié pour mettre le holà à la proposition « indécente » de Jacob Zuma qui préconise un partage de « pouvoir ou la reprise des élections ». Bien avant cet épisode, le diplomate ghanéen avait condamné la présence d’un navire de guerre sud-africain dans les eaux territoriales ivoiriennes. Le président en exercice de la Cedeao, le Nigérian Jonathan Goodluck a aussi élevé la voix pour exiger le retrait de ce bâtiment de guerre dont rien ne justifie la présence au large d’Abidjan. Les « 15 » restent en pointe et surveillent de près les manœuvres du couple Jacob Zuma-José Eduardo Dos Santos. Le Zulu et l’Angolais usent de tous les manèges pour maintenir leur ami Gbagbo au pouvoir contre la volonté des Ivoiriens qui lui ont retiré leur confiance le 28 novembre. La Cedeao, qui a préconisé l’usage de la force pour éjecter le « Woody » de Mama s’il s’entête à rester au pouvoir, maintient la pression pour que le verdict des urnes soit respecté. Le candidat de Lmp craint plus cette option que les solutions « contraignantes » de l’Union africaine (UA).

Nomel Essis
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