Des affrontements d’une rare violence ont opposé mardi éléments des Forces de défense et de sécurité restés loyaux à Laurent Gbagbo à une armée invisible qui semble avoir pris le contrôle de la commune d’Abobo. Officiellement, l’on parle de 3 morts et 7 blessés côté Fds et 7 morts côté assaillants. Comme dans toute guerre, la bataille de la communication est un facteur important.
Sans tomber dans de vaines spéculations, le bilan de ces affrontements côté Fds, après recoupage est très lourd. La confrontation de ces bilans dressés par plusieurs médias internationaux et les informations recueillies auprès de populations résidant au quartier PK18 font état de ce que plus de 50 policiers et gendarmes sont tombés sous les balles du commando invisible. Dans un premier temps, une information fournie par une source sécuritaire ivoirienne et rapportée par France 24 annonce que « le Centre de commandement des opérations de sécurité (CeCos), une unité d`élite, a perdu une dizaine d`éléments dans ces très violents combats après une embuscade, les occupants de quatre de ses véhicules ayant été tous tués. Des témoins ont fait état d`un bilan encore plus lourd côté CeCos, et de plusieurs victimes civiles. Le corps d`un civil tué par balles gisait dans une mare de sang dans la matinée près d`une station-service », a rapporté cette source sécuritaire dont l’information a été relayée sur le site internet de France 24.
Sur le site de l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique, le bilan dressé par le ‘‘commando invisible’’ est encore plus lourd. La rédaction internet de ce magazine qui dit avoir reçu copie d’un communiqué émanant d’une organisation dénommée Mouvement pour la libération des populations d’Abobo-Anyama (Mlp2A) est plus précis sur le bilan de cette guérilla urbaine. Dans ce communiqué, un mystérieux Karlinto qui s’est présenté comme le porte-parole de ce mouvement rapporte que 27 éléments des Fds ont été tués dans les combats sans compter un nombre importants de miliciens et de mercenaires. « Selon le communiqué - très précis - du commando invisible que jeuneafrique.com a consulté, il y aurait dans le camp de ceux qui sont désignés comme les miliciens de Gbagbo quelque 27 morts (dont un commandant en chef et un chef d`escadron), 3 gendarmes du CeCos enlevés, plusieurs blessés, 1 char brûlé, 3 véhicules de type 4X4 du CeCos récupérés, ainsi que 32 fusils d’assaut (Kalachnikovs), des quantités importantes de munitions (notamment pour pistolets-mitrailleurs, fusils d`assaut et mitrailleuses), 4 lance-roquettes type RPG-7, et 2 caisses de grenades à main », rapporte le site jeuneafrique.com qui dit avoir consulté ce bilan dressé par le Mouvement pour la libération des populations d’Abobo-Anyama. Au total, il importe de retenir que le bilan de 3 morts présenté par les autorités militaires du pays est de la poudre aux yeux. Une source très introduite qui habite le quartier PK18 et qui depuis hier, est sur le théâtre des opérations dresse un bilan qui donne froid dans le dos. Selon cet habitant, ce sont au total 69 Fds qui ont perdu la vie dans les combats. Il dresse également un bilan matériel qui est également lourd et qui fait état de 2 chars, 3 cargos de transport de troupes de la police, 2 Pick-up du CeCos et 2 véhicules de type 4x4 qui ont tous été brûlés. Cette source a ajouté que les occupants de tous ces engins qui ont été brûlés ont tous été tués.
Euloge Atsain
Sans tomber dans de vaines spéculations, le bilan de ces affrontements côté Fds, après recoupage est très lourd. La confrontation de ces bilans dressés par plusieurs médias internationaux et les informations recueillies auprès de populations résidant au quartier PK18 font état de ce que plus de 50 policiers et gendarmes sont tombés sous les balles du commando invisible. Dans un premier temps, une information fournie par une source sécuritaire ivoirienne et rapportée par France 24 annonce que « le Centre de commandement des opérations de sécurité (CeCos), une unité d`élite, a perdu une dizaine d`éléments dans ces très violents combats après une embuscade, les occupants de quatre de ses véhicules ayant été tous tués. Des témoins ont fait état d`un bilan encore plus lourd côté CeCos, et de plusieurs victimes civiles. Le corps d`un civil tué par balles gisait dans une mare de sang dans la matinée près d`une station-service », a rapporté cette source sécuritaire dont l’information a été relayée sur le site internet de France 24.
Sur le site de l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique, le bilan dressé par le ‘‘commando invisible’’ est encore plus lourd. La rédaction internet de ce magazine qui dit avoir reçu copie d’un communiqué émanant d’une organisation dénommée Mouvement pour la libération des populations d’Abobo-Anyama (Mlp2A) est plus précis sur le bilan de cette guérilla urbaine. Dans ce communiqué, un mystérieux Karlinto qui s’est présenté comme le porte-parole de ce mouvement rapporte que 27 éléments des Fds ont été tués dans les combats sans compter un nombre importants de miliciens et de mercenaires. « Selon le communiqué - très précis - du commando invisible que jeuneafrique.com a consulté, il y aurait dans le camp de ceux qui sont désignés comme les miliciens de Gbagbo quelque 27 morts (dont un commandant en chef et un chef d`escadron), 3 gendarmes du CeCos enlevés, plusieurs blessés, 1 char brûlé, 3 véhicules de type 4X4 du CeCos récupérés, ainsi que 32 fusils d’assaut (Kalachnikovs), des quantités importantes de munitions (notamment pour pistolets-mitrailleurs, fusils d`assaut et mitrailleuses), 4 lance-roquettes type RPG-7, et 2 caisses de grenades à main », rapporte le site jeuneafrique.com qui dit avoir consulté ce bilan dressé par le Mouvement pour la libération des populations d’Abobo-Anyama. Au total, il importe de retenir que le bilan de 3 morts présenté par les autorités militaires du pays est de la poudre aux yeux. Une source très introduite qui habite le quartier PK18 et qui depuis hier, est sur le théâtre des opérations dresse un bilan qui donne froid dans le dos. Selon cet habitant, ce sont au total 69 Fds qui ont perdu la vie dans les combats. Il dresse également un bilan matériel qui est également lourd et qui fait état de 2 chars, 3 cargos de transport de troupes de la police, 2 Pick-up du CeCos et 2 véhicules de type 4x4 qui ont tous été brûlés. Cette source a ajouté que les occupants de tous ces engins qui ont été brûlés ont tous été tués.
Euloge Atsain