Il ne se passe presque plus un jour sans que des informations ne fassent état de ce que des éléments des forces de défense et de sécurité (FDS) sont tués dans des affrontements dans la commune d'Abobo. Au-delà de la consternation générale et du sentiment d'indignation partagé par tous ceux qui attendent d'être protégés par les FDS, se posent beaucoup de questions : Que se passet-il donc dans cette commune ? Qui attaque les forces de l'ordre et en tue des éléments ?
Pourquoi les FDS sont-elles attaquées et tuées à Abobo ? Autant d'interrogations qui circulent sur presque toutes les lèvres quel que soit le bord politique. La commune d'Abobo est partie intégrante du district d'Abidjan. Elle abrite même des casernes militaires (notamment, une brigade de gendarmerie, un camp commando de gendarmerie et un camp militaire) et des commissariats de police. Abobo, du point de vue sécuritaire, devrait être bien équipé et outillé pour offrir un cadre de vie paisible. Mais la réalité est tout autre. Chaque fois, l'on parle d'affrontements et d'échanges de tir à l'arme automatique et à l'artillerie lourde entre les FDS et des hommes jusque-là non identifiés.
Qui sont ces hommes qui n'hésitent pas à s'en prendre ou à répliquer aux forces de l'ordre au point de leur infliger souvent de lourdes pertes en vies humaines ? Sont-ce des rebelles des Forces nouvelles, camouflés, comme certaines sources le disent ? Si oui, comment sont-ils arrivés là ? Qui les héberge et qui les ravitaille si aisément au nez et à la barbe des autorités de la sécurité ? Comment arrivent-ils à chaque fois à s'éclipser après avoir frappé ? Si non, qui sont-ils et qu'est-ce qui explique la maîtrise du maniement des armes de guerre dont ils font preuve chaque fois ? Certaines sources soutiennent que ce sont d'autres éléments des FDS qui se seraient rangés du côté des habitants excédés par des exactions, pour mener la vie dure à leurs collègues qu'ils accusent de tuer gratuitement les populations. Comment est-ce possible ? Quel maillon de la chaîne s'est-il brisé dans la cohésion des FDS ou dans la chaîne de commandement pour ne pas que l'on s'aperçoive de la désertion de certains, sur le théâtre même des opérations ?
Constamment traumatisées, les populations n'attendent que d'être sécurisées par les FDS et chaque fois une opération de ratissage est annoncée sur Abobo. Mais, il se trouve que ce sont les éléments commis audit ratissage qui sont "ratissés" par les combattants sans visage d'Abobo.
Dans ces conditions, comment le citoyen ordinaire de cette commune peut-il se sentir en sécurité et protégé par sa police, sa gendarmerie et son armée ?
Ouattara Chérif
Pourquoi les FDS sont-elles attaquées et tuées à Abobo ? Autant d'interrogations qui circulent sur presque toutes les lèvres quel que soit le bord politique. La commune d'Abobo est partie intégrante du district d'Abidjan. Elle abrite même des casernes militaires (notamment, une brigade de gendarmerie, un camp commando de gendarmerie et un camp militaire) et des commissariats de police. Abobo, du point de vue sécuritaire, devrait être bien équipé et outillé pour offrir un cadre de vie paisible. Mais la réalité est tout autre. Chaque fois, l'on parle d'affrontements et d'échanges de tir à l'arme automatique et à l'artillerie lourde entre les FDS et des hommes jusque-là non identifiés.
Qui sont ces hommes qui n'hésitent pas à s'en prendre ou à répliquer aux forces de l'ordre au point de leur infliger souvent de lourdes pertes en vies humaines ? Sont-ce des rebelles des Forces nouvelles, camouflés, comme certaines sources le disent ? Si oui, comment sont-ils arrivés là ? Qui les héberge et qui les ravitaille si aisément au nez et à la barbe des autorités de la sécurité ? Comment arrivent-ils à chaque fois à s'éclipser après avoir frappé ? Si non, qui sont-ils et qu'est-ce qui explique la maîtrise du maniement des armes de guerre dont ils font preuve chaque fois ? Certaines sources soutiennent que ce sont d'autres éléments des FDS qui se seraient rangés du côté des habitants excédés par des exactions, pour mener la vie dure à leurs collègues qu'ils accusent de tuer gratuitement les populations. Comment est-ce possible ? Quel maillon de la chaîne s'est-il brisé dans la cohésion des FDS ou dans la chaîne de commandement pour ne pas que l'on s'aperçoive de la désertion de certains, sur le théâtre même des opérations ?
Constamment traumatisées, les populations n'attendent que d'être sécurisées par les FDS et chaque fois une opération de ratissage est annoncée sur Abobo. Mais, il se trouve que ce sont les éléments commis audit ratissage qui sont "ratissés" par les combattants sans visage d'Abobo.
Dans ces conditions, comment le citoyen ordinaire de cette commune peut-il se sentir en sécurité et protégé par sa police, sa gendarmerie et son armée ?
Ouattara Chérif