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Politique Publié le jeudi 24 février 2011 | Le Patriote

Abobo / Après les événements de PK18 : Commerce et transport tout est arrêté

Rues désertes, magasins et boutiques aux abords de l’autoroute restés fermés et même le grand marché inaccessible aux usagers. Il a régné hier un calme plat sur la commune d’Abobo après les événements de PK 18. Si la veille a été une journée très enflammée du fait des affrontements entre les éléments des Forces de défense et de sécurité et des jeunes gens, celle d’hier a été plus ou moins calme. Mais, c’était un calme précaire car les deux parties en présence étaient chacune de son côté sur ses gardes. Nous avons pu le constater quand nous avons décidé de visiter quelques points névralgiques de la commune. Notre pérégrination commence par le rond point de la mairie, lieu d’affrontements permanents entre les forces de l’ordre et les habitants de la commune. Il est 10H quand nous arrivons au niveau de la Mairie après avoir emprunté des chemins détournés à l’intérieur des différents quartiers. La rue est complètement déserte ainsi que la gare de Woro woro. Il y règne une atmosphère glaciale qui ne manque pas de donner des frissons à des âmes sensibles. Nous apercevons des éléments de FDS en position de tir cachés derrière des tables de fortune des marchés. Stratégie ou peur d’une attaque du fameux commando mystérieux ? On ne saurait répondre avec exactitude à cette question. Une chose est certaine, c’est que l’atmosphère est incommodante et requiert plus de prudence. Par le même procédé que celui cité plus haut, nous arrivons au marché de nuit sur l’axe Abobo-Anyama. Chemin faisant, nous rencontrons un groupe de femmes qui quittait le marché au pas de course. « Les militaires nous disent de quitter le marché et d’aller à la maison », nous apprend l’une d’entre elle quand nous nous sommes interrogés sur ce qui se passait. Une autre plus prolixe ajoute : « Ils disent qu’ils ne tirent pas sur la population civile, qui tire donc sur la population civile aux mains nues, souvent à la roquette ? », s’interroge-t-elle. Avant de répondre aussitôt : « Il ne peut s’agir que des miliciens et autres mercenaires à la solde du chef de la Refondation ». Bref. Au niveau du Parlement d’Abobo, trois cargos sont stationnés. Les éléments des FDS, armes au poing, semblent sur le qui-vive, le regard fixé en direction d’Anyama. En tout état de cause, la situation est restée très explosive toute la journée.

I.B. Kamagaté
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