La situation postélectorale devient de plus en plus inquiétante. Les ménages arrivent difficilement à subvenir à leurs besoins. Ce, du fait de la fermeture des banques. Et nombre d'entreprises continuent de déposer la clé sous le paillasson. La plus importante Centrale syndicale du pays, l'Union Générale des Travailleurs de Côte d'Ivoire (UGTCI) envisage de donner de la voix. Mais bien avant la prise d'une quelconque décision, le Comité Directeur de l'UGTCI élargi aux différents syndicats de base, a tenu une réunion dite ''stratégique'', hier à la Bourse du Travail à Treichville.
Laquelle réunion présidée par le secrétaire général de l'UGTCI, M. François Ade Mensah, s'est déroulée à loin des projecteurs. Selon des indiscrétions, il s'agit pour cette Centrale syndicale de recueillir les difficultés des travailleurs dans les différentes entreprises. Les différents secrétaires généraux de syndicats de base présents à cette rencontre, ont unanimement, affirmé que la situation des travailleurs est « catastrophique ». « Mais la situation est davantage dramatique dans le secteur Pétrolier et portuaire. Aucun bâteau n'arrive au port d'Abidjan. Certains veulent faire croire aux Ivoiriens que tout va bien, alors qu'on avance inexorablement vers le chaos », a relevé une source qui a voulu garder l'anonymat. Ces secrétaires généraux des syndicats de base affiliés à l'UGTCI ont dressé un tableau sombre de la situation des travailleurs. Ils disent être très pessimistes quant au paiement de leurs salaires à la fin de ce mois de Février. Les SG des syndicats de l'intérieur du pays qui n'ont pu prendre part à cette réunion ont été invités à déposer leurs rapports relatifs à la situation des travailleurs avant le lundi 28 février prochain. Il est bon de noter que les secrétaires généraux pro-Gbagbo qui avaient dénoncé la grève de quarante heures de l'UGTCI (les 27 et 28 Janvier dernier) à en croire nos sources, ont unanimement reconnu que la situation des travailleurs s'est consirablement dégradée. Et que quelque chose doit être fait en urgence pour éviter que des ménages ne commencent à s'adonner à la mendicité. L'UGTCI n'entend pas rester inactif pendant longtemps devant cette situation. Elle organisera à partir de la semaine prochaine une Assemblée générale extraordinaire. Afin de décider de la conduite à tenir.
Anzoumana Cissé
Laquelle réunion présidée par le secrétaire général de l'UGTCI, M. François Ade Mensah, s'est déroulée à loin des projecteurs. Selon des indiscrétions, il s'agit pour cette Centrale syndicale de recueillir les difficultés des travailleurs dans les différentes entreprises. Les différents secrétaires généraux de syndicats de base présents à cette rencontre, ont unanimement, affirmé que la situation des travailleurs est « catastrophique ». « Mais la situation est davantage dramatique dans le secteur Pétrolier et portuaire. Aucun bâteau n'arrive au port d'Abidjan. Certains veulent faire croire aux Ivoiriens que tout va bien, alors qu'on avance inexorablement vers le chaos », a relevé une source qui a voulu garder l'anonymat. Ces secrétaires généraux des syndicats de base affiliés à l'UGTCI ont dressé un tableau sombre de la situation des travailleurs. Ils disent être très pessimistes quant au paiement de leurs salaires à la fin de ce mois de Février. Les SG des syndicats de l'intérieur du pays qui n'ont pu prendre part à cette réunion ont été invités à déposer leurs rapports relatifs à la situation des travailleurs avant le lundi 28 février prochain. Il est bon de noter que les secrétaires généraux pro-Gbagbo qui avaient dénoncé la grève de quarante heures de l'UGTCI (les 27 et 28 Janvier dernier) à en croire nos sources, ont unanimement reconnu que la situation des travailleurs s'est consirablement dégradée. Et que quelque chose doit être fait en urgence pour éviter que des ménages ne commencent à s'adonner à la mendicité. L'UGTCI n'entend pas rester inactif pendant longtemps devant cette situation. Elle organisera à partir de la semaine prochaine une Assemblée générale extraordinaire. Afin de décider de la conduite à tenir.
Anzoumana Cissé