Qui a attaqué le commissariat de police du 27ème arrondissement à Bracodi ? Est-ce un prolongement des attaques perpétrées par le mystérieux commando à Abobo ? Bien malin qui répondra à ces interrogations. Cependant, dans la nuit de mardi à mercredi, vers 2h, des tirs ont été entendus dans ce quartier de la commune d'Adjamé. Selon une source proche de la brigade de gendarmerie, trois civils dont un ressortissant ghanéen ont été tués sur le coup. Ils ont reçu des balles perdues. Des sources concordantes affirment que tout est parti d'une rumeur selon laquelle le commissariat de police serait l'objet d'une attaque imminente par des individus non-identifiés. Ce fut alors le branle-bas. Les policiers ont pris position devant le poste pour organiser la contre-attaque. Selon des résidents, il y aurait eu des échanges de tirs entre les flics et les quidams en bigarré. Des tirs de sommation et de dissuasion se sont succédé pour faire reculer le camp adverse. Selon une source qui garde l'anonymat, la brigade de gendarmerie d'Adjamé a été sollicitée par le commissaire du 27ème arrondissement pour leur prêter main forte. Un appui qui a valu son pesant d'or car le commando mystérieux a été repoussé. Joint par téléphone hier, un officier de police du commissariat du 27ème arrondissement, nous a confié qu'une réunion de crise se tenait pour définir une stratégie de contre-attaque. Dans la même nuit du mercredi, des tirs de rafales à l'arme automatique ont crépité à Williamsville. Notamment dans les quartiers «Vietnam » et « Watt-City» dans les environs du cimetière municipal. «On a entendu plusieurs tirs.
D'abord, vers 22 h il y a eu des tirs de sommation. Cela nous a obligés à rentrer. Puis les tirs ont repris autour de 3 h. Nous avons vu des hommes en treillis de la Crs 1. Ils tiraient en air. Mais il y a aussi des hommes en bigarré qui avaient des kalachnikovs », raconte un résident sous le couvert de l''anonymat. D'après lui, il a observé la scène depuis le balcon de son immeuble. Les résidents interrogés à «Watt-City » ont soutenu que les tirs ont cessé vers 6 h. Selon eux, aucune victime n'a été enregistrée dans les rangs de la population.
Ouattara Moussa
D'abord, vers 22 h il y a eu des tirs de sommation. Cela nous a obligés à rentrer. Puis les tirs ont repris autour de 3 h. Nous avons vu des hommes en treillis de la Crs 1. Ils tiraient en air. Mais il y a aussi des hommes en bigarré qui avaient des kalachnikovs », raconte un résident sous le couvert de l''anonymat. D'après lui, il a observé la scène depuis le balcon de son immeuble. Les résidents interrogés à «Watt-City » ont soutenu que les tirs ont cessé vers 6 h. Selon eux, aucune victime n'a été enregistrée dans les rangs de la population.
Ouattara Moussa