ABIDJAN - Des centaines d`habitants quittaient jeudi matin le quartier d`Abobo, à Abidjan, théâtre depuis plusieurs jours de combats entre forces fidèles au président ivoirien sortant Laurent Gbagbo et un groupe armé, a constaté une journaliste de l`AFP.
Engagé la veille, ce mouvement d`exode s`est renforcé jeudi: plusieurs centaines de personnes, dont beaucoup de femmes et d`enfants, fuyaient le quartier à pied, les transports en commun étant suspendus dans ce quartier nord, bastion d`Alassane Ouattara, reconnu président par la communauté internationale.
Ces habitants longeaient la grande voie vers le quartier de Yopougon, au sud-ouest, fief de M. Gbagbo. Ils emportaient leurs affaires dans des sacs et des baluchons, et des femmes portaient sur la tête des cuvettes en plastique remplies d`ustensiles de cuisine.
Un pasteur a expliqué que lui et une dizaine de membres de sa famille fuyaient les combats engagés depuis mardi. "Les enfants sont traumatisés, au moindre bruit ils commencent à pleurer. On n`en peut plus", a-t-il confié à l`AFP.
Le secteur baptisé "PK18", au coeur de la zone des affrontements, "est en train de se vider", a-t-il raconté.
Plusieurs personnes du quartier ont indiqué à l`AFP que les Forces de défense et de sécurité (FDS) loyales à M. Gbagbo étaient venues depuis mercredi demander aux habitants de quitter la zone, laissant présager une proche reprise des combats.
"C`était vraiment terrible hier (mercredi) soir. Ceux qui ont entendu ça ne peuvent pas rester à Abobo", a expliqué un couple.
"La plupart des assaillants (opposés aux FDS) sont des jeunes gens qui n`ont même pas la trentaine. Ils sont torse nu ou en débardeur", a déclaré une vieille femme, portant sur le dos un jeune enfant.
Vers un grand carrefour, une école aux murs transpercés de trous énormes témoignait des combats récents, au lance-roquettes notamment.
Dans le même secteur, deux véhicules de la police avaient été incendiés dans la matinée, leur carcasse fumant encore. Une voiture avec deux corps à l`intérieur avait chuté au fond d`un ravin à proximité.
Le gouvernement Gbagbo a accusé jeudi les "rebelles" alliés à son rival d`être engagés dans une "révolution". Le camp Ouattara a démenti être impliqué dans ces combats meurtriers.
Engagé la veille, ce mouvement d`exode s`est renforcé jeudi: plusieurs centaines de personnes, dont beaucoup de femmes et d`enfants, fuyaient le quartier à pied, les transports en commun étant suspendus dans ce quartier nord, bastion d`Alassane Ouattara, reconnu président par la communauté internationale.
Ces habitants longeaient la grande voie vers le quartier de Yopougon, au sud-ouest, fief de M. Gbagbo. Ils emportaient leurs affaires dans des sacs et des baluchons, et des femmes portaient sur la tête des cuvettes en plastique remplies d`ustensiles de cuisine.
Un pasteur a expliqué que lui et une dizaine de membres de sa famille fuyaient les combats engagés depuis mardi. "Les enfants sont traumatisés, au moindre bruit ils commencent à pleurer. On n`en peut plus", a-t-il confié à l`AFP.
Le secteur baptisé "PK18", au coeur de la zone des affrontements, "est en train de se vider", a-t-il raconté.
Plusieurs personnes du quartier ont indiqué à l`AFP que les Forces de défense et de sécurité (FDS) loyales à M. Gbagbo étaient venues depuis mercredi demander aux habitants de quitter la zone, laissant présager une proche reprise des combats.
"C`était vraiment terrible hier (mercredi) soir. Ceux qui ont entendu ça ne peuvent pas rester à Abobo", a expliqué un couple.
"La plupart des assaillants (opposés aux FDS) sont des jeunes gens qui n`ont même pas la trentaine. Ils sont torse nu ou en débardeur", a déclaré une vieille femme, portant sur le dos un jeune enfant.
Vers un grand carrefour, une école aux murs transpercés de trous énormes témoignait des combats récents, au lance-roquettes notamment.
Dans le même secteur, deux véhicules de la police avaient été incendiés dans la matinée, leur carcasse fumant encore. Une voiture avec deux corps à l`intérieur avait chuté au fond d`un ravin à proximité.
Le gouvernement Gbagbo a accusé jeudi les "rebelles" alliés à son rival d`être engagés dans une "révolution". Le camp Ouattara a démenti être impliqué dans ces combats meurtriers.