ABIDJAN - Des combats ont opposé jeudi matin les forces armées fidèles au président sortant Laurent Gbagbo et l`ex-rébellion alliée à son rival Alassane Ouattara dans l`ouest de la Côte d`Ivoire, a-t-on appris auprès des deux camps.
Un responsable régional des Forces de défense et de sécurité (FDS), loyales
à M. Gbagbo, a indiqué à l`AFP que les combats avaient eu lieu à
Zouan-Hounien, près de la frontière libérienne, à la suite d`une "attaque"
d`un poste FDS par les Forces nouvelles (FN). Il n`a pas fait état d`un bilan.
Le porte-parole militaire des FN, le commissaire Seydou Ouattara, a
confirmé devant la presse à Bouaké (centre, fief ex-rebelle) des combats dans
le secteur, mais en a attribué l`origine à une attaque des FDS.
Selon lui, "environ 80" FDS ont été tués et "une dizaine" de combattants FN
blessés, des chiffres qui ne pouvaient être confirmés dans l`immédiat.
Cet accrochage est l`un des plus sérieux entre les deux forces dans la
région depuis le début de la crise née de la présidentielle de novembre.
Il survient dans la "zone de confiance" qui sépare les ex-belligérants
depuis les affrontements de 2002-2003 ayant suivi le putsch manqué des FN de
septembre 2002, désormais alliées à Alassane Ouattara, reconnu président par
la communauté internationale.
Dans un communiqué, l`Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire (Onuci)
a averti qu`"une telle confrontation risque de constituer la reprise du
conflit armé et donc une violation du cessez-le-feu".
"Elle aurait des conséquences graves pour le peuple ivoirien et même pour
la sous-région. Elle viendrait accroître davantage la tension que l`on note
depuis la mi-décembre 2010 et qui est montée d`un cran au cours des derniers
jours avec l`utilisation d`armes lourdes", souligne-t-elle.
La mission de paix "réitère son appel à la retenue pour éviter
l`embrasement du pays et au-delà".
Fief de M. Ouattara, le quartier d`Abobo, dans le nord d`Abidjan, est le
théâtre de violents affrontements entre FDS et un groupe armé depuis plusieurs
jours.
Un responsable régional des Forces de défense et de sécurité (FDS), loyales
à M. Gbagbo, a indiqué à l`AFP que les combats avaient eu lieu à
Zouan-Hounien, près de la frontière libérienne, à la suite d`une "attaque"
d`un poste FDS par les Forces nouvelles (FN). Il n`a pas fait état d`un bilan.
Le porte-parole militaire des FN, le commissaire Seydou Ouattara, a
confirmé devant la presse à Bouaké (centre, fief ex-rebelle) des combats dans
le secteur, mais en a attribué l`origine à une attaque des FDS.
Selon lui, "environ 80" FDS ont été tués et "une dizaine" de combattants FN
blessés, des chiffres qui ne pouvaient être confirmés dans l`immédiat.
Cet accrochage est l`un des plus sérieux entre les deux forces dans la
région depuis le début de la crise née de la présidentielle de novembre.
Il survient dans la "zone de confiance" qui sépare les ex-belligérants
depuis les affrontements de 2002-2003 ayant suivi le putsch manqué des FN de
septembre 2002, désormais alliées à Alassane Ouattara, reconnu président par
la communauté internationale.
Dans un communiqué, l`Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire (Onuci)
a averti qu`"une telle confrontation risque de constituer la reprise du
conflit armé et donc une violation du cessez-le-feu".
"Elle aurait des conséquences graves pour le peuple ivoirien et même pour
la sous-région. Elle viendrait accroître davantage la tension que l`on note
depuis la mi-décembre 2010 et qui est montée d`un cran au cours des derniers
jours avec l`utilisation d`armes lourdes", souligne-t-elle.
La mission de paix "réitère son appel à la retenue pour éviter
l`embrasement du pays et au-delà".
Fief de M. Ouattara, le quartier d`Abobo, dans le nord d`Abidjan, est le
théâtre de violents affrontements entre FDS et un groupe armé depuis plusieurs
jours.