Sale temps pour les soldats de Gbagbo. Alors qu’ils prennent une sacrée raclée à Abobo, c’est sur les populations civiles de Boribana, dans la commune d’Attécoubé, qu’ils ont tenté d’exercer leur bravoure. Hier, ces mercenaires et miliciens à la solde de l’ancien régime, se sont fait remarquer en tirant sur des civils et faisant de nombreux blessés. Nombre de ces derniers se sont rendus, par la suite à l’hôpital de l’Onuci pour recevoir des soins appropriés. En voyant la gravité des blessures, le représentant du secrétaire général de l’Onu, Young-Jin Choi, a piqué une colère noire. Et demandé immédiatement à ses militaires de protéger les populations de Boribana. Devant la puissance de feu et la détermination des Casques bleus, les soldats de Gbagbo n’a pas fait de longs calculs. Ils ont choisi de détaler, se disant certainement qu’il était préférable de s’attaquer à des civils aux mains nues qu’à des militaires. Les habitants ont alors érigé des barricades dans toutes les ruelles de leur quartier et manifesté bruyamment leur bonheur d’être débarrassés de leurs bourreaux. Profitant d’un moment d’inattention, les mêmes forces pro-Gbagbo sont revenues mettre le feu à plusieurs magasins situés en bordure de route.
M’Bah A.
M’Bah A.