La violence est montée d’un cran ces derniers jours à Abidjan. De nombreux civils et des Fds ont été tués. La journée du mardi 22 février a été particulièrement meurtrière et cauchemardesque pour les habitants de la commune d’Abobo. Les Forces de Défense et de Sécurité fidèles au Président ivoirien sortant, Laurent Gbagbo ont perdu plusieurs éléments lors d’un combat avec un ‘’commando invisible’’. Comme effets collatéraux de ces affrontements, une dizaine de civils a été tué à l’armes lourdes dans plusieurs communes de la capitale économique. Depuis le début de la ‘’Révolution Orange’’ lancée par le gouvernement légitime du Président Alassane Ouattara, plusieurs civils et des corps habillés sont morts selon différentes sources. Peu importe le nombre avancé par les différentes parties, ce sont des morts de trop que la Côte d’Ivoire vient d’enregistrer. Avant les combats de mardi, au moins, des dizaines de membres des Forces de Défense et de Sécurité avaient été tués depuis le mois de janvier. Les populations civiles vont-elles continuer à mourir à cause d’un pouvoir agonissant ? C’est la question que se posent aujourd’hui, les Ivoiriens qui ne savent plus où donner de la tête face à ce spectre de la guerre qui plane sur la Côte d’Ivoire. Le pays court vers un chaos du fait de l’ex-Président Laurent Gbagbo qui s’obstine à braquer le pouvoir qu’il a perdu dans les urnes. Et les premières victimes de ce passage en force que tente d’opérer l’ex-locataire du Palais, ce sont les populations civiles qui tombent sous le coup des balles assassines des Fds et miliciens à la solde de Gbagbo. En conséquence, ce sont des dizaines de morts qui sont enregistrés. Selon les rapports de l’Onu et d’Amnistie Internationale, la crise post-électorale a fait plus 500 morts. Pis, ce sont des innocentes personnes qui en sont les victimes. A quand la fin de ces massacres perpétrés par le camp Gbagbo ? Difficile de répondre à cette question ! Pourquoi le régime déchu continue-t-il de tuer pour conserver le pouvoir que le peuple lui a arraché par la voie des urnes ? Les Fds ne pourraient-elles pas faire preuve de sursaut national et de patriotisme comme leurs homologues de la Tunisie, de l’Egypte où l’armée s’est résolue à faire l’économie des vies humaines en s’abstenant de poursuivre la répression contre la révolution populaire. L’exemple des pilotes libyens ne pourrait-il pas instruire nos Forces de Défense et de sécurité dont la mission régalienne consiste à défendre et protéger la population ? En effet, ayant reçu l’ordre du Guide Libyen de bombarder les manifestants par voie aérienne, les deux pilotes ont dévié leur appareils sur le territoire de Malt pour ne pas exécuter cette sale besogne. ‘’Quand on t’envoie, il savoir d’envoyer ‘’ avait dit Gbagbo pendant les 90 mn face aux électeurs au premier tour de l’élection présidentiel.
Faut-il le rappeler, le peuple ivoirien est pris entre les deux feux de Gbagbo. A savoir l’asphyxie qui lui est imposé et dont les effets collatéraux rejaillissent sur la population, et ses miliciens qui causent une véritable boucherie dans les communes. A- t-on besoin de revenir sur ce qui devait être le rôle de notre armée dans un tel contexte ? On peut le dire tout net, les Forces de Défense et de sécurité doivent cesser de tuer leurs frères Ivoiriens pour la défense d’une cause perdue comme c’est le cas actuellement avec le pouvoir moribond de l’ancien Président. Les gouvernants passent mais la Côte d’Ivoire. Mieux, que gagnent ces vaillants soldats qui tombent chaque jour ?
Rien de plus que quelques gouttes de larmes hypocrites et des billets de banques demeurent comme il nous a été donné de constater récemment lors de la cérémonie d’hommage aux Fds tombées au champ d’honneur dans cette crise post électorale. La vie est très précieuse et elle ne peut être échangée contre des espèces sonnantes et trébuchantes encore moins contre le pouvoir d’un individu. A méditer !
Bakassien
Faut-il le rappeler, le peuple ivoirien est pris entre les deux feux de Gbagbo. A savoir l’asphyxie qui lui est imposé et dont les effets collatéraux rejaillissent sur la population, et ses miliciens qui causent une véritable boucherie dans les communes. A- t-on besoin de revenir sur ce qui devait être le rôle de notre armée dans un tel contexte ? On peut le dire tout net, les Forces de Défense et de sécurité doivent cesser de tuer leurs frères Ivoiriens pour la défense d’une cause perdue comme c’est le cas actuellement avec le pouvoir moribond de l’ancien Président. Les gouvernants passent mais la Côte d’Ivoire. Mieux, que gagnent ces vaillants soldats qui tombent chaque jour ?
Rien de plus que quelques gouttes de larmes hypocrites et des billets de banques demeurent comme il nous a été donné de constater récemment lors de la cérémonie d’hommage aux Fds tombées au champ d’honneur dans cette crise post électorale. La vie est très précieuse et elle ne peut être échangée contre des espèces sonnantes et trébuchantes encore moins contre le pouvoir d’un individu. A méditer !
Bakassien
