Motus : Supercherie

Jusqu’à quand va durer le cynisme du camp Laurent Gbagbo ? Chaque jour, il envoie des soldats à Abobo combattre « le mystérieux commando », avec le même résultat, à savoir la débâcle et la banqueroute des militaires qui accompagnent le « Seplou » dans sa tentation à vouloir confisquer les rênes du pouvoir. Alors que les témoins et les sources militaires font état de plusieurs morts dans les rangs de nos FANCI, l’ancien régime qui a pris en otage la RTI, ne cesse de donner dans le mensonge. Sous sa dictée, des messagers au visage pas rassurant, viennent raconter des fadaises aux Ivoiriens. Des discours du genre, « nos soldats ont montré leur détermination au combat et ont mis l’adversaire en déroute ». Et pourtant, la vérité est ailleurs. Des femmes et enfants, las d’attendre leurs époux et père, qui ne reviennent pas à la maison, ne finissent pas de s’inquiéter et de s’interroger devant l’absence prolongée de leurs parents militaires. Les pauvres, ils ont été estomaqués le mois dernier, lors des obsèques des FDS tombées sur le champ d’honneur. Alors que l’ancien pouvoir avait parlé de sept morts, les téléspectateurs ont été étonnés de voir, pendant la cérémonie d’hommages, plus d’une trentaine de cercueils. Pourquoi tant de mensonges ? Depuis, c’est la grosse colère chez les orphelins qui ont vite découvert la supercherie. Alors que Laurent Gbagbo et ses amis dits socialistes envoient les parents des autres à la mort, ils mettent les leurs à l’abri dans des capitales africaines et asiatiques. Point n’est encore besoin de le dire. L’ancien régime qui affectionne tant verser le sang des autres pour espérer se maintenir au pouvoir, est d’une cruauté déconcertante. Ils amènent des frères ivoiriens à l’abattoir pendant que leurs progénitures se la coulent douce, tranquillement assis dans des palaces et résidences cossues à l’étranger. C’est le lieu d’appeler les FDS à la sérénité et à la claire connaissance de la crise ivoirienne. Qu’elles arrêtent de soutenir un mauvais perdant qui refuse d’accepter le verdict des urnes et qui veut détruire la Côte d’Ivoire avant de partir. C’est la vraie donne qui se précise à notre pays depuis le 28 novembre 2010
Bakary Nimaga