Il n’a jamais cru aux vertus du dialogue. Cela se vérifie une fois de plus dans cette crise post-électorale, qui en fait, se trouve être le prolongement du combat que mène la rébellion armée ivoirienne depuis septembre 2002. Dans le but de renverser le régime du président Laurent Gbagbo. En effet, Alassane Dramane Ouattara a jeté le masque depuis peu et a engagé la bataille pour la conquête du pouvoir exécutif en jetant ses chiens de guerre dans tout le District d’Abidjan. Et cela en pleine médiation de l’Union africaine (UA). Le Panel des Chefs d’Etat, trop conciliant à son goût, n’a pas trouvé grâce à ses yeux pendant son séjour du 21 au 23 février 2011. Il n’a donc pas l’intention d’attendre les conclusions des travaux des présidents mandatés par l’UA. Le panel doit, en principe, livrer ses solutions le 28 février 2011. En fait, il s’en méfie tant qu’il ne s’agit pas de l’installer dans le fauteuil présidentiel. Ici et maintenant. Il a d’ailleurs donné un signe éloquent dans ce sens. Il n’a pas hésité, au risque de créer un incident diplomatique, à faire huer et insulter, le mardi 22 février 2011, Jacob Zuma, le président sud africain, dans son fief du Golf hôtel. Les militants de Ouattara, à la limite de l’hystérie, ont même tenté de brutaliser le président de la première puissanceséconomique et militaire d’Afrique. Et pourtant le président Zuma, au même titre que ces trois autres homologues, était là pour aider à dénouer la crise ivoirienne. Pacifiquement. Le dialogue et le consensus étant au cœur de la stratégie de toute médiation de l’UA. Mais Alassane Ouattara n’en voulait pas. Ce n’est pas sa façon de résoudre les problèmes. Il fallait décrypter l’acte de Alassane Ouattara (agression verbale contre Jacob Zuma) comme étant un signal qu’il a envoyé au monde ; notamment à l’Union africaine qui s’échine à trouver une issue heureuse à la crise ivoirienne. Désormais, Ouattara, le gourou (longtemps camouflé) de la rébellion prend la tête de la «révolution» annoncée, le 14 février 2011, à grand bruit par son adjoint Guillaume Soro. Le scénario est très simple.
Il s’agit de prendre le pouvoir par morceaux en s’emparant de tous les quartiers du District d’Abidjan, capitale économique de la Côte d’Ivoire. Et siège, pour l’instant, du pouvoir exécutif. Abidjan est le symbole de la fierté ivoirienne parce qu’elle concentre l’essentielle de l’activité économique ivoirienne. Il espère donc contraindre le président Laurent Gbagbo à se retrancher dans son Palais présidentiel, au Plateau. Tous les quartiers d’Abidjan devant être contrôlés par sa bande armée. C’est le sens des attaques d’Abobo, Treichville, Koumassi, Attécoubé, etc. ,par des rebelles à la solde de Ouattara et dont l’action se traduit par l’assassinat des Forces de défense et de sécurité (Fds) et des populations soupçonnées de ne pas être proches de Ouattara. Un peu comme à Bouaké, à Korhogo et à Man dès l’irruption de la rébellion armée en 2002. Alassane Ouattara avait déjà affiché sa volonté d’en découdre après la proclamation des résultats de l’élection présidentielle du 28 novembre 2010. Il s’est retranché à l’hôtel du Golf avec les principaux chefs de guerre et la partie civile de la rébellion : Watao, Morou Ouattara, Guillaume Soro. A qui il a donné les moyens (financier et matériel), comme l’a reconnu Koné Zakaria, l’un d’eux afin de porter le glaive dans le sein de la mère patrie. Depuis l’hôtel du Golf, Ouattara n’a cessé de menacer, d’insulter tous ceux qui contrarient son intention de prendre le pouvoir par la force des armes. Où tout ceci mènera la Côte d’Ivoire? Nul ne le sait. Mais il faut compter avec le peuple ivoirien et son armée. Qui n’ont pas dit leur dernier mot.
Serge Armand Didi
sardidi@yahoo.fr
Il s’agit de prendre le pouvoir par morceaux en s’emparant de tous les quartiers du District d’Abidjan, capitale économique de la Côte d’Ivoire. Et siège, pour l’instant, du pouvoir exécutif. Abidjan est le symbole de la fierté ivoirienne parce qu’elle concentre l’essentielle de l’activité économique ivoirienne. Il espère donc contraindre le président Laurent Gbagbo à se retrancher dans son Palais présidentiel, au Plateau. Tous les quartiers d’Abidjan devant être contrôlés par sa bande armée. C’est le sens des attaques d’Abobo, Treichville, Koumassi, Attécoubé, etc. ,par des rebelles à la solde de Ouattara et dont l’action se traduit par l’assassinat des Forces de défense et de sécurité (Fds) et des populations soupçonnées de ne pas être proches de Ouattara. Un peu comme à Bouaké, à Korhogo et à Man dès l’irruption de la rébellion armée en 2002. Alassane Ouattara avait déjà affiché sa volonté d’en découdre après la proclamation des résultats de l’élection présidentielle du 28 novembre 2010. Il s’est retranché à l’hôtel du Golf avec les principaux chefs de guerre et la partie civile de la rébellion : Watao, Morou Ouattara, Guillaume Soro. A qui il a donné les moyens (financier et matériel), comme l’a reconnu Koné Zakaria, l’un d’eux afin de porter le glaive dans le sein de la mère patrie. Depuis l’hôtel du Golf, Ouattara n’a cessé de menacer, d’insulter tous ceux qui contrarient son intention de prendre le pouvoir par la force des armes. Où tout ceci mènera la Côte d’Ivoire? Nul ne le sait. Mais il faut compter avec le peuple ivoirien et son armée. Qui n’ont pas dit leur dernier mot.
Serge Armand Didi
sardidi@yahoo.fr