ABIDJAN - Des milliers d`habitants quittaient vendredi matin le quartier d`Abobo, à Abidjan, théâtre depuis plusieurs jours de combats entre forces fidèles au président ivoirien sortant Laurent Gbagbo et un groupe armé, ont constaté des journalistes de l`AFP.
Commencé mercredi, ce mouvement d`exode a pris une ampleur nouvelle vendredi, après trois jours d`affrontements à Abobo (nord), bastion d`Alassane Ouattara, reconnu président par la communauté internationale. Aucun bilan n`était disponible sur d`éventuelles victimes.
Baluchons sur la tête ou à l`épaule, valises en main, des milliers d`hommes et de femmes avec de jeunes enfants marchaient le long d`une grande voie longeant le zoo de la ville, en direction du quartier d`Adjamé, plus au sud.
"Je sors de PK-18 (un secteur au coeur des affrontements, ndlr), je vais rejoindre de la famille. On n`en peut plus. Il y a des cadavres partout", a raconté un retraité à l`AFP. "Depuis plusieurs jours, ça tire et ça reprend sans cesse".
"On ne peut pas rester là dedans! Les enfants pleurent", a confié une mère de famille, qui rejoignait des parents dans le quartier de Port-Bouët (sud) "pour au moins deux-trois jours".
Le gouvernement Gbagbo a accusé les "rebelles" alliés à son rival d`être engagés dans une "révolution". Le camp Ouattara a démenti être impliqué dans ces combats très meurtriers, dont le bilan était pour l`heure impossible à établir.
Commencé mercredi, ce mouvement d`exode a pris une ampleur nouvelle vendredi, après trois jours d`affrontements à Abobo (nord), bastion d`Alassane Ouattara, reconnu président par la communauté internationale. Aucun bilan n`était disponible sur d`éventuelles victimes.
Baluchons sur la tête ou à l`épaule, valises en main, des milliers d`hommes et de femmes avec de jeunes enfants marchaient le long d`une grande voie longeant le zoo de la ville, en direction du quartier d`Adjamé, plus au sud.
"Je sors de PK-18 (un secteur au coeur des affrontements, ndlr), je vais rejoindre de la famille. On n`en peut plus. Il y a des cadavres partout", a raconté un retraité à l`AFP. "Depuis plusieurs jours, ça tire et ça reprend sans cesse".
"On ne peut pas rester là dedans! Les enfants pleurent", a confié une mère de famille, qui rejoignait des parents dans le quartier de Port-Bouët (sud) "pour au moins deux-trois jours".
Le gouvernement Gbagbo a accusé les "rebelles" alliés à son rival d`être engagés dans une "révolution". Le camp Ouattara a démenti être impliqué dans ces combats très meurtriers, dont le bilan était pour l`heure impossible à établir.