Indignée devant la flambée de la violence entre les forces de défense et de sécurité et les Forces Nouvelles l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire appelle à la cessation de la belligérance.
L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire maintient levé le torchon à l'attention des forces de défense et de sécurité (Fds) et les Forces Nouvelles (FN) qui s'affrontent depuis le déclenchement de la crise post-électorale. La force onusienne en possession d' « informations très inquiétantes » sur les derniers dénouements de l'actualité militaire a ainsi interpellé ses acteurs. Hier, Hamadoun Touré, porte-parole de l'Onuci, a indiqué que la violence ne saurait résoudre la situation d'impasse qui prévaut depuis l'issue de l'élection présidentielle. En effet, lors de la conférence hebdomadaire le porte-parole a informé la presse des violents combats qui ont déclenché à Téapleu, un village situé sur l'axe Bangolo-Danané. La situation est préoccupante aussi parce que les affrontements civils et militaires ont fait, jusqu'à mercredi soir, 315 morts, selon l'Onuci. Elle dit intensifier sa campagne de sensibilisation dans la région du Worodougou (Nord) dans le cadre de son mandat de maintien.
La violence pour le contrôle du pouvoir met les populations dans des conditions de vulnérabilité accrue, confie pour sa part le coordonateur de l'action humanitaire, Ndolam Ngokwé. Cette situation place ces dernières dans une dépendance à l'action humanitaire car, les réserves des familles d'accueil s'amenuisent, a-t-il noté. Aujourd'hui, ce sont 7.726 ménages qui sont pris d'assaut par 4.876 personnes déplacées. 2.103 sites sont identifiés qui abritent 1.355 autres déplacés. Le coordonnateur onusien déplore signale également 1.400 déplacés au niveau de la seule localité de Tiébissou et « quelques centaines » à Daloa, Issia et Lakota. Quant au Haut conseil des réfugiés (HCR) il a enregistre, selon l'orateur, 39.685 déplacés vers le Libéria. Mais le flux de l'exode a considérablement baissé se stabilisant à cent personnes «par jour» alors qu'il était de cinq cent. Les déplacements s'orientent désormais vers la Guinée et le Togo qui accueillent, respectivement, 800 et 252 réfugiés.
Bidi Ignace
L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire maintient levé le torchon à l'attention des forces de défense et de sécurité (Fds) et les Forces Nouvelles (FN) qui s'affrontent depuis le déclenchement de la crise post-électorale. La force onusienne en possession d' « informations très inquiétantes » sur les derniers dénouements de l'actualité militaire a ainsi interpellé ses acteurs. Hier, Hamadoun Touré, porte-parole de l'Onuci, a indiqué que la violence ne saurait résoudre la situation d'impasse qui prévaut depuis l'issue de l'élection présidentielle. En effet, lors de la conférence hebdomadaire le porte-parole a informé la presse des violents combats qui ont déclenché à Téapleu, un village situé sur l'axe Bangolo-Danané. La situation est préoccupante aussi parce que les affrontements civils et militaires ont fait, jusqu'à mercredi soir, 315 morts, selon l'Onuci. Elle dit intensifier sa campagne de sensibilisation dans la région du Worodougou (Nord) dans le cadre de son mandat de maintien.
La violence pour le contrôle du pouvoir met les populations dans des conditions de vulnérabilité accrue, confie pour sa part le coordonateur de l'action humanitaire, Ndolam Ngokwé. Cette situation place ces dernières dans une dépendance à l'action humanitaire car, les réserves des familles d'accueil s'amenuisent, a-t-il noté. Aujourd'hui, ce sont 7.726 ménages qui sont pris d'assaut par 4.876 personnes déplacées. 2.103 sites sont identifiés qui abritent 1.355 autres déplacés. Le coordonnateur onusien déplore signale également 1.400 déplacés au niveau de la seule localité de Tiébissou et « quelques centaines » à Daloa, Issia et Lakota. Quant au Haut conseil des réfugiés (HCR) il a enregistre, selon l'orateur, 39.685 déplacés vers le Libéria. Mais le flux de l'exode a considérablement baissé se stabilisant à cent personnes «par jour» alors qu'il était de cinq cent. Les déplacements s'orientent désormais vers la Guinée et le Togo qui accueillent, respectivement, 800 et 252 réfugiés.
Bidi Ignace
