La Côte d’Ivoire va-t-il sombrer dans le chaos total ? On est en droit de s’en inquiéter, vu les derniers développements de l’actualité politique. La Révolution Orange lancée par le camp du Président élu Alassane Ouattara a gagné tout le pays. Cette révolution populaire fait face à une sévère répression des Forces de Sécurité fidèles à Laurent Gbagbo. Mais, cette violence et ces tueries sont loin de freiner les ardeurs des populations qui veulent que leur volonté exprimée dans les urnes en faveur du Président Alassane Ouattara soit respectée.
Yopougon, des bus et gbakas saccagés, le monument brûlé et la Sicomex pillé
La commune de Yopougon a rejoint la protestation. La tension était vive, hier vendredi. Des barricades ont été dressées sur la voix du côté du quartier Wassakara et Belle air. Un bus et plusieurs minicars "gbakas" ont été incendiés. Il s’en est suivi un affrontement entre les jeunes ‘’patriotes’’ et les manifestants du Rhdp. C’était une véritable chasse à l’homme que les jeunes-pro-Gbagbo ont engagé dans la commune. Au niveau du secteur de la Siporex, la violence était à son comble. La statue érigée à l’entrée de la commune de Yopougon est partir en fumée, le Super marché Sicomex a été pillé par des inconnus. Un conducteur de taxi a été brûlé vif. La commune de Yopougon était devenue pratiquement déserte, et la plupart des magasins avaient fermé. Abidjan est depuis le 19 février dernier le théâtre d'affrontements entre Forces de Défense et de Sécurité (FDS) fidèles à M. Gbagbo et partisans du Président Alassane Ouattara. Les Ivoiriens entendent répondre à l'appel à la "Révolution Orange’’ lancée par le camp du président Ouattara pour obliger le Président sortant à céder le pouvoir.
Yamoussoukro, la tension est montée d’un cran
Des échanges de tirs ont eu lieu dans la nuit de jeudi à vendredi dans la capitale politique ivoirienne, entre forces de l`ordre fidèles au Président sortant, Laurent Gbagbo et des habitants de Dioulabougou, quartier favorable à Alassane Ouattara, selon des témoins. Ce qui a occasionné des échanges de tirs jusqu’aux environs de 07H00, a indiqué des habitants. Suite à l’affrontement, un bilan partiel été établi par plusieurs sources concordantes. On dénombre malheureusement 6 morts du côté des Forces de défense et Sécurité et 4 civils tués. Ces incidents surviennent alors que la situation se dégrade à la fois dans l’Ouest avec des combats entre FDS et les FAFN et dans la capitale économique, Abidjan où la Révolution des populations est violemment réprimée par les FDS fidèles à Laurent Gbagbo.
Daloa, des jeunes pro-Gbagbo s’attaquent aux Casques Bleus.
Suite à l’appel de président de la jeunesse ‘’patriotique’’, les jeunes pro-Gbagbo s’en sont violemment pris aux Forces de l’Onuci. Des barrages ont été érigés sur les artères du quartier de Kennedy 2. Les Casques bleus ont dû faire des tirs de sommation. Les manifestants qui ont saccagé un véhicule de la mission, ont été dispersés par les Fds. Notons que l’appel lancé par Blé Goudé est boudé par les populations de la cité des Antilopes. Les Forces onusiennes sont l’objet d’attaques de la part des partisans de Laurent Gbagbo depuis le déclenchement de la crise postélectorale. Deux voitures de la mission avaient été incendiées par les jeunes ‘’patriotes’’ dans la commune de Cocody au mois de janvier dernier.
Cocody, des tirs à Angré, la population panique
Les rues du quartier d'Angré Petro Ivoire se sont vidées progressivement hier, dans la matinée. En effet, plusieurs coups de feu ont été entendus non loin de cette zone. Il faut préciser que plusieurs Forces loyales à Laurent Gbagbo étaient postées aux différents carrefours dans ce quartier et entreprenaient des fouilles corporelles sue les passants. Une attitude qui montre que le Camp de Gbagbo est effectivement aux abois.
Bassam, Treichville, les femmes exigent le départ de Gbagbo du pouvoir
Les femmes ivoiriennes se sont résolues à prendre le devant de ‘’la Révolution Orange’’. Depuis le mercredi dernier elles sont dans les rues pour exiger le départ de l’ancien Président Laurent Gbagbo du pouvoir. Dans les différentes communes ces vaillantes mères ne relâchent pas dans la pression. Elles continuent de faire entendre leur voix. Hier, vendredi, ce sont les femmes des communes de Bassam et Treichville qui étaient dans les rues. A Treichville, les femmes ont occupé l’Avenue Nanan Yamousso durant des heures. Malgré la menace des Fds fidèles Laurent Gbagbo, les femmes ont défié les canons et paralysées la commune. C’était la panique générale à Treichville. Bassam où des milliers de femmes ont marché sur la préfecture. Elles ont remis une motion au Préfet dans laquelle, elles exigent le départ de Laurent Gbagbo. Comme on peut le constater la ‘’Révolution Orange’’ a pris des attributs féminins. Elle ne tardera pas à produire ses fruits car ne dit-on pas que « ce que femme veut Dieu le veut ».
Daoukro, encore des morts
On a encore enregistré deux morts hier à Daoukro. A l’origine de ce nouveau drame, quatre jeunes manifestants excédés par la répression des forces de défense et Sécurité loyales à Gbagbo, ont décidé de porter la riposte contre les éléments de l’Ensoa qui avaient déjà fait deux morts dans leur rang avant-hier jeudi. Les échanges se sont soldés par deux morts du côté de ces jeunes. Selon une source officielle on comptabilise quatre morts. Suite à cela, la ville a été paralysée par les jeunes du Rhdp. Mais grâce à l’intervention des premières autorités de Daoukro, le calme est revenu dans la ville chère au Président Bédié.
BKS
Yopougon, des bus et gbakas saccagés, le monument brûlé et la Sicomex pillé
La commune de Yopougon a rejoint la protestation. La tension était vive, hier vendredi. Des barricades ont été dressées sur la voix du côté du quartier Wassakara et Belle air. Un bus et plusieurs minicars "gbakas" ont été incendiés. Il s’en est suivi un affrontement entre les jeunes ‘’patriotes’’ et les manifestants du Rhdp. C’était une véritable chasse à l’homme que les jeunes-pro-Gbagbo ont engagé dans la commune. Au niveau du secteur de la Siporex, la violence était à son comble. La statue érigée à l’entrée de la commune de Yopougon est partir en fumée, le Super marché Sicomex a été pillé par des inconnus. Un conducteur de taxi a été brûlé vif. La commune de Yopougon était devenue pratiquement déserte, et la plupart des magasins avaient fermé. Abidjan est depuis le 19 février dernier le théâtre d'affrontements entre Forces de Défense et de Sécurité (FDS) fidèles à M. Gbagbo et partisans du Président Alassane Ouattara. Les Ivoiriens entendent répondre à l'appel à la "Révolution Orange’’ lancée par le camp du président Ouattara pour obliger le Président sortant à céder le pouvoir.
Yamoussoukro, la tension est montée d’un cran
Des échanges de tirs ont eu lieu dans la nuit de jeudi à vendredi dans la capitale politique ivoirienne, entre forces de l`ordre fidèles au Président sortant, Laurent Gbagbo et des habitants de Dioulabougou, quartier favorable à Alassane Ouattara, selon des témoins. Ce qui a occasionné des échanges de tirs jusqu’aux environs de 07H00, a indiqué des habitants. Suite à l’affrontement, un bilan partiel été établi par plusieurs sources concordantes. On dénombre malheureusement 6 morts du côté des Forces de défense et Sécurité et 4 civils tués. Ces incidents surviennent alors que la situation se dégrade à la fois dans l’Ouest avec des combats entre FDS et les FAFN et dans la capitale économique, Abidjan où la Révolution des populations est violemment réprimée par les FDS fidèles à Laurent Gbagbo.
Daloa, des jeunes pro-Gbagbo s’attaquent aux Casques Bleus.
Suite à l’appel de président de la jeunesse ‘’patriotique’’, les jeunes pro-Gbagbo s’en sont violemment pris aux Forces de l’Onuci. Des barrages ont été érigés sur les artères du quartier de Kennedy 2. Les Casques bleus ont dû faire des tirs de sommation. Les manifestants qui ont saccagé un véhicule de la mission, ont été dispersés par les Fds. Notons que l’appel lancé par Blé Goudé est boudé par les populations de la cité des Antilopes. Les Forces onusiennes sont l’objet d’attaques de la part des partisans de Laurent Gbagbo depuis le déclenchement de la crise postélectorale. Deux voitures de la mission avaient été incendiées par les jeunes ‘’patriotes’’ dans la commune de Cocody au mois de janvier dernier.
Cocody, des tirs à Angré, la population panique
Les rues du quartier d'Angré Petro Ivoire se sont vidées progressivement hier, dans la matinée. En effet, plusieurs coups de feu ont été entendus non loin de cette zone. Il faut préciser que plusieurs Forces loyales à Laurent Gbagbo étaient postées aux différents carrefours dans ce quartier et entreprenaient des fouilles corporelles sue les passants. Une attitude qui montre que le Camp de Gbagbo est effectivement aux abois.
Bassam, Treichville, les femmes exigent le départ de Gbagbo du pouvoir
Les femmes ivoiriennes se sont résolues à prendre le devant de ‘’la Révolution Orange’’. Depuis le mercredi dernier elles sont dans les rues pour exiger le départ de l’ancien Président Laurent Gbagbo du pouvoir. Dans les différentes communes ces vaillantes mères ne relâchent pas dans la pression. Elles continuent de faire entendre leur voix. Hier, vendredi, ce sont les femmes des communes de Bassam et Treichville qui étaient dans les rues. A Treichville, les femmes ont occupé l’Avenue Nanan Yamousso durant des heures. Malgré la menace des Fds fidèles Laurent Gbagbo, les femmes ont défié les canons et paralysées la commune. C’était la panique générale à Treichville. Bassam où des milliers de femmes ont marché sur la préfecture. Elles ont remis une motion au Préfet dans laquelle, elles exigent le départ de Laurent Gbagbo. Comme on peut le constater la ‘’Révolution Orange’’ a pris des attributs féminins. Elle ne tardera pas à produire ses fruits car ne dit-on pas que « ce que femme veut Dieu le veut ».
Daoukro, encore des morts
On a encore enregistré deux morts hier à Daoukro. A l’origine de ce nouveau drame, quatre jeunes manifestants excédés par la répression des forces de défense et Sécurité loyales à Gbagbo, ont décidé de porter la riposte contre les éléments de l’Ensoa qui avaient déjà fait deux morts dans leur rang avant-hier jeudi. Les échanges se sont soldés par deux morts du côté de ces jeunes. Selon une source officielle on comptabilise quatre morts. Suite à cela, la ville a été paralysée par les jeunes du Rhdp. Mais grâce à l’intervention des premières autorités de Daoukro, le calme est revenu dans la ville chère au Président Bédié.
BKS