Dur, dur pour les artistes ivoiriens, ceux du Rhdp notemment. La Côte d'Ivoire sous le régime de l'ex-président Laurent Gbagbo est devenue, pour eux, une terre invivable. Tout simplement parce qu'ils ont pris le courage de dire la vérité. Ces artistes qui payent le prix de cette crise post-électorale sont Alpha Blondy, Tiken Jah et récemment Antoinette Allany. Tous les trois (03), pour raison évidentes de sécurité, ont choisi après les journalistes Venance Konan et Tiburce Koffi (en exil à Paris) de partir en exil. Le premier à suivre cette voie n'est autre que Tiken Jah. Terrorisé par le camp Gbagbo, le reggaeman a été obligé de prendre ses jambes à son cou. Alpha Blondy en a fait de même. Parce que menacé par les pro-Gbagbo qui dénoncent ses prises de position en faveur d'Alassane Ouattara, le président légalement reconnu. Et comme il n'y a jamais deux (02) sans trois (03), Antoinette Allany a pris elle aussi la poudre d'escampette. Elle s'est exilée au Mali après plusieurs menaces des hommes de Gbagbo. La chanteuse aux reins de roseau avant son départ, avait été prise à partie par des étudiants de la cité de la Riviera 2 qui ont manqué de la tuer.
Son garde du corps n'a pas échappé à ces violences. Finalement, la chanteuse a décidé de partir malgré elle. Après ces trois (03) artistes, à qui donc le tour demain ?
Aney Ywo
Son garde du corps n'a pas échappé à ces violences. Finalement, la chanteuse a décidé de partir malgré elle. Après ces trois (03) artistes, à qui donc le tour demain ?
Aney Ywo