. Des taxis et des gbakas cassés, 4 morts
Depuis le vendredi 25 février 2011, Yopougon s’est ajoutée à la liste des communes du district d’Abidjan où les violences et les troubles paralysent les activités et provoquent des dégâts. De fait, plusieurs individus en colère et se réclamant pour certains de jeunes patriotes ont pris à partie des taxis communaux et des minicars (gbakas) qu’ils ont cassés. Ils soutiennent agir en représailles à l’attaque perpétrée, tôt aux environs de 6h30mn sur l’autobus de la Société de transports abidjanais (Sotra) assurant la ligne 37 (Yopougon-Adjamé). Cet autobus, faut-il le rappeler, a essuyé des tirs d’armes de guerre qui ont obligé, tous les passagers à s’enfuir avant que le « sniper » et ses acolytes n’y mettent le feu. C’en était de trop, selon ces « jeunes patriotes » qui ont apporté une riposte en saccageant des taxis communaux et des gbakas, accusant par la même occasion les auteurs de l’attaque de l’autobus d’être de connivence avec les chauffeurs et propriétaires de taxis et gbakas. Du coup, la psychose a gagné tout la commune. C’est pourquoi, les chauffeurs des taxis et des gbakas, tout comme les gérants de commerce, ont décidé de cesser toute activité. Les responsables de la Sotra échaudés par cette attaque sans précédent ont suspendu le trafic sur toutes les lignes. Yopougon, habituellement bruyante, est tombée dans un calme inquiétant où seuls étaient visibles des véhicules des Forces de l’ordre et quelques particuliers téméraires à bord de leur véhicule. Toutefois, des jeunes patriotes ont occupé en masse les rues surtout le long boulevard (Siporex-cinéma Saguidiba) en érigeant des barrages pour « filtrer les passages et être sûrs que les véhicules ne transportent pas d’objets suspects » nous expliquait l’une des sentinelles. Mieux, plusieurs centaines de ces jeunes qui ont envahi la principale voie ont érigé des barricades et promis de défendre leur commune aux prix de leur vie.
Ces jeunes qui se réclament proches du président Gbagbo étaient face à d’autres manifestants d’obédience Ouattara. C’est dans cette atmosphère que quatre individus vont trouver la mort. Il s’agit d’un chauffeur de taxi qui a été brûlé vif, d'un autre individu qui a été abattu par la Garde républicaine dans les environs de la pharmacie Nakoko. Quant aux deux derniers individus, ils ont été tués à la grenade. Bien avant, le quartier de Wassakara a connu des heures particulièrement chaudes avec des tirs d’armes automatiques et de guerre toute la nuit. A ce triste et désolant décor, s’ajoute celui des populations surprises par les événements qui ont entamé des marches pour rejoindre leur domicile.
M’BRA Konan
Depuis le vendredi 25 février 2011, Yopougon s’est ajoutée à la liste des communes du district d’Abidjan où les violences et les troubles paralysent les activités et provoquent des dégâts. De fait, plusieurs individus en colère et se réclamant pour certains de jeunes patriotes ont pris à partie des taxis communaux et des minicars (gbakas) qu’ils ont cassés. Ils soutiennent agir en représailles à l’attaque perpétrée, tôt aux environs de 6h30mn sur l’autobus de la Société de transports abidjanais (Sotra) assurant la ligne 37 (Yopougon-Adjamé). Cet autobus, faut-il le rappeler, a essuyé des tirs d’armes de guerre qui ont obligé, tous les passagers à s’enfuir avant que le « sniper » et ses acolytes n’y mettent le feu. C’en était de trop, selon ces « jeunes patriotes » qui ont apporté une riposte en saccageant des taxis communaux et des gbakas, accusant par la même occasion les auteurs de l’attaque de l’autobus d’être de connivence avec les chauffeurs et propriétaires de taxis et gbakas. Du coup, la psychose a gagné tout la commune. C’est pourquoi, les chauffeurs des taxis et des gbakas, tout comme les gérants de commerce, ont décidé de cesser toute activité. Les responsables de la Sotra échaudés par cette attaque sans précédent ont suspendu le trafic sur toutes les lignes. Yopougon, habituellement bruyante, est tombée dans un calme inquiétant où seuls étaient visibles des véhicules des Forces de l’ordre et quelques particuliers téméraires à bord de leur véhicule. Toutefois, des jeunes patriotes ont occupé en masse les rues surtout le long boulevard (Siporex-cinéma Saguidiba) en érigeant des barrages pour « filtrer les passages et être sûrs que les véhicules ne transportent pas d’objets suspects » nous expliquait l’une des sentinelles. Mieux, plusieurs centaines de ces jeunes qui ont envahi la principale voie ont érigé des barricades et promis de défendre leur commune aux prix de leur vie.
Ces jeunes qui se réclament proches du président Gbagbo étaient face à d’autres manifestants d’obédience Ouattara. C’est dans cette atmosphère que quatre individus vont trouver la mort. Il s’agit d’un chauffeur de taxi qui a été brûlé vif, d'un autre individu qui a été abattu par la Garde républicaine dans les environs de la pharmacie Nakoko. Quant aux deux derniers individus, ils ont été tués à la grenade. Bien avant, le quartier de Wassakara a connu des heures particulièrement chaudes avec des tirs d’armes automatiques et de guerre toute la nuit. A ce triste et désolant décor, s’ajoute celui des populations surprises par les événements qui ont entamé des marches pour rejoindre leur domicile.
M’BRA Konan