Dans leur volonté de neutraliser le commando mystérieux qui leur donne du fil à retordre depuis la mi-décembre, les forces de défense et de sécurité fidèles à Laurent Gbagbo sont passées à une autre phase de la riposte. Désormais, si l'on en croit des témoins, c'est à coups de mortiers que les combattants loyaux au régime de la ''refondation'' pilonnent l'ensemble de la commune d'Abobo. Estimant qu'il y a une collusion manifeste entre le commando mystérieux et les populations, plus aucun secteur n'est épargné par l'usage d'armes de guerre à Abobo.
Une escalade de la violence que les habitants d'Abobo paient cash par des centaines de morts. Une situation que ne manque pas de dénoncer les organismes humanitaires et les organisations de défense des droits de l'Homme. « Selon les comptes rendus faits par les journaux, les adversaires des Fds auraient emporté certains équipements militaires dont ils se serviraient pour mener la vie dure aux soldats de l'ancien chef de l'Etat. Il appartient dès lors aux Fds de localiser ce fameux commando invisible pour l'affronter frontalement », soutient T.M. défenseur des droits de l'Homme, persuadé que c'est seulement cette stratégie qui épargnera les vies d'innocentes populations.
Selon lui, en effet, l'exode n'est pas la solution pour sauver des vies dans la commune la plus peuplée de Côte d'Ivoire. « Selon les chiffres dont je dispose, Abobo compte environ 2 millions d'habitants. Est-il possible à toute cette masse humaine de trouver refuge dans les autres communes ? Il faut arrêter cette hémorragie, cette catastrophe humanitaire qui a commencé à se dérouler sous nos yeux et, pour le moment, semble n'émouvoir personne. Pour un pouvoir, on ne peut pas faire autant souffrir les populations », insiste T.M. Les combattants du Front populaire ivoirien (Fpi) et surtout leur chef, Laurent Gbagbo, entendront-ils le cri de cœur de cet humanitaire, porte-voix de populations qui ne savent plus à quel saint se vouer ?
Marc Dossa
Une escalade de la violence que les habitants d'Abobo paient cash par des centaines de morts. Une situation que ne manque pas de dénoncer les organismes humanitaires et les organisations de défense des droits de l'Homme. « Selon les comptes rendus faits par les journaux, les adversaires des Fds auraient emporté certains équipements militaires dont ils se serviraient pour mener la vie dure aux soldats de l'ancien chef de l'Etat. Il appartient dès lors aux Fds de localiser ce fameux commando invisible pour l'affronter frontalement », soutient T.M. défenseur des droits de l'Homme, persuadé que c'est seulement cette stratégie qui épargnera les vies d'innocentes populations.
Selon lui, en effet, l'exode n'est pas la solution pour sauver des vies dans la commune la plus peuplée de Côte d'Ivoire. « Selon les chiffres dont je dispose, Abobo compte environ 2 millions d'habitants. Est-il possible à toute cette masse humaine de trouver refuge dans les autres communes ? Il faut arrêter cette hémorragie, cette catastrophe humanitaire qui a commencé à se dérouler sous nos yeux et, pour le moment, semble n'émouvoir personne. Pour un pouvoir, on ne peut pas faire autant souffrir les populations », insiste T.M. Les combattants du Front populaire ivoirien (Fpi) et surtout leur chef, Laurent Gbagbo, entendront-ils le cri de cœur de cet humanitaire, porte-voix de populations qui ne savent plus à quel saint se vouer ?
Marc Dossa