Comment s'est passée la nuit dans la commune d'Abobo ?
Des affrontements entre des Fds et des hommes armés ont débuté entre 23 h et 23h 30. Ensuite, les combats ont repris aux environs de minuit. A 4h du matin, il y a eu d'autres accrochages.
Selon ce que vous avez entendu, quel type d'arme était utilisé?
C'était des tirs à l'arme lourde. Les détonations étaient particulièrement fortes. On a entendu plusieurs sortes de bruits.
Avez-vous pu voir ceux qui tiraient ?
Non. Nous étions tous dans la maison. On n'a pas pu voir ce qui se passait dehors. On n'osait même pas regarder. Selon ce qu'on a appris ce matin, il paraît qu'il y a eu des Fds qui sont venus encercler le quartier pour chasser des personnes armées.
Les combats ont-ils eu lieu dans le noir car on nous a rapporté que l'électricité avait été interrompue ?
Non. Chez nous il y a eu de la lumière avant 23h.
Qu'avez-vous ressenti ?
On était abattu. Nous avions tous peur. On ne pouvait pas dormir et la nuit a été très longue. On a cru que c'était notre fin.
Propos recueillis par Sanou A.
Des affrontements entre des Fds et des hommes armés ont débuté entre 23 h et 23h 30. Ensuite, les combats ont repris aux environs de minuit. A 4h du matin, il y a eu d'autres accrochages.
Selon ce que vous avez entendu, quel type d'arme était utilisé?
C'était des tirs à l'arme lourde. Les détonations étaient particulièrement fortes. On a entendu plusieurs sortes de bruits.
Avez-vous pu voir ceux qui tiraient ?
Non. Nous étions tous dans la maison. On n'a pas pu voir ce qui se passait dehors. On n'osait même pas regarder. Selon ce qu'on a appris ce matin, il paraît qu'il y a eu des Fds qui sont venus encercler le quartier pour chasser des personnes armées.
Les combats ont-ils eu lieu dans le noir car on nous a rapporté que l'électricité avait été interrompue ?
Non. Chez nous il y a eu de la lumière avant 23h.
Qu'avez-vous ressenti ?
On était abattu. Nous avions tous peur. On ne pouvait pas dormir et la nuit a été très longue. On a cru que c'était notre fin.
Propos recueillis par Sanou A.