Diaby Abdoulaye alias ''Parizy'', fondateur de l'Association des jeunes pour le développement de Yamoussoukro (AJDY), nous livre dans cet entretien, ses ambitions, pour cette jeunesse victime des politiques.
Qu'est-ce qui a motivé la mise en place de l'Association des Jeunes pour le développement de Yamoussoukro ?
Nous sommes partis d'un constat. La jeunesse de Yamoussoukro, comme partout dans le pays, n'a plus de repères. Elle est en proie au chômage et par conséquence, l'oisiveté étant la mère de tous les vices, les jeunes se sont égarés et certains ont emprunté des voies peu honorables. Il s'agit pour l'Association des Jeunes pour le Développement de Yamoussoukro de trouver un remède à tous ces maux qui fourvoient ces jeunes, des acteurs du développement socioéconomique, culturel et sportif de la ville.
De quels moyens disposez-vous ?
D'abord, notre conviction que cela doit et peut réussir. Ensuite, par l'éducation aux valeurs léguées par Félix Houphouet-Boigny que sont l'union, la fraternité vraie, la solidarité, l'amour du travail et du prochain. Et là, nous avons besoin que les cadres de la ville s'unissent sans démagogie autour des élus, notamment le maire qui est le maître d'œuvre du développement local. Cela, pour aider les jeunes et les femmes à sortir de la misère causée par 10 ans de gestion calamiteuse de Laurent Gbagbo.
Justement, cette jeunesse crie son ras le bol contre Laurent Gbagbo...
Justement ! C'est qu'elle a réalisé que ce pouvoir n'a causé que désolation dans la jeunesse. Ce sont les jeunes que l'on tue, ce sont eux qui vivent le chômage, le mal-être. Ce sont les jeunes qui payent au prix fort les 10 ans de pouvoir de l'ex-président. C'est ça la défense de la démocratie dont Laurent Gbagbo s'est vanté d'en être le père en Côte d'Ivoire?
Je présume que vous dénoncez ceux qui sont par contre enrôlés par le clan Gbagbo pour combattre…
On ne peut pas développer son pays quand on est mort ou amputé. Il est impérieux que la jeunesse refuse d'être enrôlée comme supplétif pour assouvir la soif de pouvoir de certains politiques. Aussi devons-nous dénoncer tous ceux qui, parmi nous, portent des tenues alors qu'ils n'en n'ont ni le droit, ni la formation pour.
Interview réalisée par
Ousmane Diallo
Qu'est-ce qui a motivé la mise en place de l'Association des Jeunes pour le développement de Yamoussoukro ?
Nous sommes partis d'un constat. La jeunesse de Yamoussoukro, comme partout dans le pays, n'a plus de repères. Elle est en proie au chômage et par conséquence, l'oisiveté étant la mère de tous les vices, les jeunes se sont égarés et certains ont emprunté des voies peu honorables. Il s'agit pour l'Association des Jeunes pour le Développement de Yamoussoukro de trouver un remède à tous ces maux qui fourvoient ces jeunes, des acteurs du développement socioéconomique, culturel et sportif de la ville.
De quels moyens disposez-vous ?
D'abord, notre conviction que cela doit et peut réussir. Ensuite, par l'éducation aux valeurs léguées par Félix Houphouet-Boigny que sont l'union, la fraternité vraie, la solidarité, l'amour du travail et du prochain. Et là, nous avons besoin que les cadres de la ville s'unissent sans démagogie autour des élus, notamment le maire qui est le maître d'œuvre du développement local. Cela, pour aider les jeunes et les femmes à sortir de la misère causée par 10 ans de gestion calamiteuse de Laurent Gbagbo.
Justement, cette jeunesse crie son ras le bol contre Laurent Gbagbo...
Justement ! C'est qu'elle a réalisé que ce pouvoir n'a causé que désolation dans la jeunesse. Ce sont les jeunes que l'on tue, ce sont eux qui vivent le chômage, le mal-être. Ce sont les jeunes qui payent au prix fort les 10 ans de pouvoir de l'ex-président. C'est ça la défense de la démocratie dont Laurent Gbagbo s'est vanté d'en être le père en Côte d'Ivoire?
Je présume que vous dénoncez ceux qui sont par contre enrôlés par le clan Gbagbo pour combattre…
On ne peut pas développer son pays quand on est mort ou amputé. Il est impérieux que la jeunesse refuse d'être enrôlée comme supplétif pour assouvir la soif de pouvoir de certains politiques. Aussi devons-nous dénoncer tous ceux qui, parmi nous, portent des tenues alors qu'ils n'en n'ont ni le droit, ni la formation pour.
Interview réalisée par
Ousmane Diallo