La diffusion des programmes de la télévision publique ivoirienne a été perturbée dimanche à Abidjan, en raison d'une attaque contre son centre émetteur après une semaine de batailles de rue. Ces violences ont marqué une escalade dans le conflit entre partisans du chef d'Etat sortant Laurent Gbagbo et d'Alassane Ouattara, dont la victoire à la présidentielle de novembre a été reconnue par la communauté internationale.
D'après des témoins, le centre émetteur continuait de brûler dimanche à la mi-journée. Contrôlée par le régime Gbagbo et accusée de véhiculer la haine, la Radiodiffusion Télévision Ivoirienne (RTI), dont la diffusion s'est poursuivie via satellite vers les quartiers huppés, a confirmé l'attaque. Un bandeau, à la mi-journée, précisait que ses programmes avaient été "momentanément interrompus".
Un habitant du quartier d'Abobo où le centre émetteur a été attaqué a déclaré que l'installation était encore en feu dimanche après-midi. Des sapeurs-pompiers étaient sur place pour éteindre les flammes.
D'après des partisans d'Alassane Ouattara, l'attaque a été commise vers 3h près de PK-18, un secteur d'Abobo qui a été le théâtre toute la semaine de batailles entre militants pro-Ouattara et forces pro-Gbagbo.
D'après des témoins, le centre émetteur continuait de brûler dimanche à la mi-journée. Contrôlée par le régime Gbagbo et accusée de véhiculer la haine, la Radiodiffusion Télévision Ivoirienne (RTI), dont la diffusion s'est poursuivie via satellite vers les quartiers huppés, a confirmé l'attaque. Un bandeau, à la mi-journée, précisait que ses programmes avaient été "momentanément interrompus".
Un habitant du quartier d'Abobo où le centre émetteur a été attaqué a déclaré que l'installation était encore en feu dimanche après-midi. Des sapeurs-pompiers étaient sur place pour éteindre les flammes.
D'après des partisans d'Alassane Ouattara, l'attaque a été commise vers 3h près de PK-18, un secteur d'Abobo qui a été le théâtre toute la semaine de batailles entre militants pro-Ouattara et forces pro-Gbagbo.