La mise en garde du COSIM
Les violences post-électorales en Côte d'Ivoire sont en train de glisser glisser sur un terrain dangereux. Si jusque les échauffourées se passent entre des individus, appartenant à la majorité présidentielle (LMP) et aux rassemblement des Houphouétistes (RHDP), les deux chapelles politiques en adversités, des individus ont commencé à mêler la religion à ce conflit purement politicien. Après la mosquée de Yao-Séhi qui a été incendiée dans la soirée du jeudi 24 février dernier, celle du sous-quartier LEM a fait l'objet d'acte de vandalisme 24 heures après. En effet, le vendredi 25 février dernier, des jeunes qui ont érigé des barricades à travers le quartier, ne se sont pas encombrés de fioritures pour mettre le feu à ce lieu saint. Fort heureusement, les dégâts matériels ont été limités. Étant entendu que seuls les tapis de prière et quelques exemplaires du Saint Coran ont été consumés par les flammes. Un acte criminel que certains responsables religieux ont condamné avec la dernière énergie. Surtout qu'à les en croire, cet incendie a été précédé de rumeurs persistantes faisant état de ce que cette mosquée servait de cache d'armes. ''Les jeunes qui sont venus mettre le feu à cette mosquée ont soutenu qu'elle servait de cache d'armes. C'est immoral qu'une telle information ait pu prospérer dans certains esprits qui méconnaissent, à tout point de vue, la religion musulmane'', se sont indignés nos interlocuteurs qui ont souhaité garder l'anonymat. En tout cas, l'imam Diakité Ousmane, porte-parole du Conseil supérieur des imams (Cosim), qui a été joint, a condamné ces actes de profanation avant de lancer un appel à tous. Aux jeunes qui s'adonnent à l'incendie des mosquées, il leur a demandé de se ressaisir avant que la foudre de Dieu ne s'abatte sur eux. Quant aux commanditaires, l'imam a rappelé que les mosquées qui sont des lieux de prière ne sauraient être des lieux de cache d'armes. Tout en recommandant aux fidèles musulmans de rester calmes face à cette provocation, le porte-parole du Cosim a réaffirmé que le problème de la Côte d'Ivoire n'est pas d'ordre religieux, mais qu'il est politique. ''Si on s'amuse à glisser sur le terrain religieux, on ne va pas s'en sortir'', s'est-il convaincu non sans exhorter les Forces de défense et de sécurité (FDS) à jouer pleinement leur rôle républicain en assurant la sécurité des personnes et des biens.
G. DE GNAMIEN
Légende : Les mosquées, lieux saints, sont devenues malheureusement la cible de quidams qui y mettent le feu (Ph. d'archives)
Les violences post-électorales en Côte d'Ivoire sont en train de glisser glisser sur un terrain dangereux. Si jusque les échauffourées se passent entre des individus, appartenant à la majorité présidentielle (LMP) et aux rassemblement des Houphouétistes (RHDP), les deux chapelles politiques en adversités, des individus ont commencé à mêler la religion à ce conflit purement politicien. Après la mosquée de Yao-Séhi qui a été incendiée dans la soirée du jeudi 24 février dernier, celle du sous-quartier LEM a fait l'objet d'acte de vandalisme 24 heures après. En effet, le vendredi 25 février dernier, des jeunes qui ont érigé des barricades à travers le quartier, ne se sont pas encombrés de fioritures pour mettre le feu à ce lieu saint. Fort heureusement, les dégâts matériels ont été limités. Étant entendu que seuls les tapis de prière et quelques exemplaires du Saint Coran ont été consumés par les flammes. Un acte criminel que certains responsables religieux ont condamné avec la dernière énergie. Surtout qu'à les en croire, cet incendie a été précédé de rumeurs persistantes faisant état de ce que cette mosquée servait de cache d'armes. ''Les jeunes qui sont venus mettre le feu à cette mosquée ont soutenu qu'elle servait de cache d'armes. C'est immoral qu'une telle information ait pu prospérer dans certains esprits qui méconnaissent, à tout point de vue, la religion musulmane'', se sont indignés nos interlocuteurs qui ont souhaité garder l'anonymat. En tout cas, l'imam Diakité Ousmane, porte-parole du Conseil supérieur des imams (Cosim), qui a été joint, a condamné ces actes de profanation avant de lancer un appel à tous. Aux jeunes qui s'adonnent à l'incendie des mosquées, il leur a demandé de se ressaisir avant que la foudre de Dieu ne s'abatte sur eux. Quant aux commanditaires, l'imam a rappelé que les mosquées qui sont des lieux de prière ne sauraient être des lieux de cache d'armes. Tout en recommandant aux fidèles musulmans de rester calmes face à cette provocation, le porte-parole du Cosim a réaffirmé que le problème de la Côte d'Ivoire n'est pas d'ordre religieux, mais qu'il est politique. ''Si on s'amuse à glisser sur le terrain religieux, on ne va pas s'en sortir'', s'est-il convaincu non sans exhorter les Forces de défense et de sécurité (FDS) à jouer pleinement leur rôle républicain en assurant la sécurité des personnes et des biens.
G. DE GNAMIEN
Légende : Les mosquées, lieux saints, sont devenues malheureusement la cible de quidams qui y mettent le feu (Ph. d'archives)
