Les Forces étrangères, sous le couvert de l’Opération des Nations-Unies en Côte d’Ivoire (Onuci), s’apprêtent à quitter la clandestinité, pour engager ouvertement une guerre contre les Ivoiriens. Voici leur stratégie.
Un document confidentiel, datant du 18 février dernier, signé de Benjamin Freeman Kusi, général de brigade, commandant des Forces onusiennes, dont nous avons reçu copie d’une personnalité à l’intérieur de l’Hôtel Sébroko, montre clairement la détermination de Choi et de l’Onu à détruire la Côte d’Ivoire. En effet, dans ce document, l’Onu a décidé d’utiliser trois hélicoptères MI24 dans la crise post-électorale en Côte d’Ivoire. Ces engins seront basés à Bouaké, fief de la rébellion, et ravitaillés en carburant à Abidjan, base de la force Licorne et à Daloa. Les missions assignées à ces MI24 comprennent, selon le document confidentiel, la surveillance aérienne, l’escorte en l’air d’hélicoptères et au sol de véhicules onusiens, identifier et renforcer la localisation des sites importants, notamment ceux qui recevront une affluence de manifestations en faveur du président Laurent Gbagbo, exercer une démonstration de force aux yeux des populations et des forces républicaines.
Les MI24 de l’Onuci, toujours selon le document confidentiel, auront, en fonction de la situation sur le terrain, la possibilité de faire usage de leurs armes. Ils seront déployés en deux phases. La première phase à Bouaké et la deuxième phase à Abidjan. Il s’agira principalement, selon la stratégie du général Benjamin Freeman Kusi, de travailler sur les axes Bouaké-Yamoussoukro-Abidjan avec une capacité opérationnelle sur l’ensemble du territoire national. L’objectif étant d’affaiblir sinon d’enrayer la capacité de réaction des Forces républicaines. Mais surtout de dissuader une éventuelle manifestation des populations contre les Forces étrangères sur le théâtre des opérations, en faveur du président Laurent Gbagbo. Ce qui donnerait une supériorité militaire à l’Onuci et ses alliés, ouvrant la voie à l’installation d’Alassane Ouattara à la présidence de la République de Côte d’Ivoire.
Jusqu’à mi-mars, réussir «l’opération chasser Gbagbo»
Cette mission décrite dans le document dont nous avons reçu copie d’une personnalité à l’intérieur du système, qui n’approuve pas l’activisme partial de Choi et d’Hamadoun Touré, au moment où la médiation des chefs d’Etat de l’Union africaine est en cours, est censée débuter ce 28 février pour se poursuivre jusqu’à mi-mars. Date à laquelle forces étrangères devront obligatoirement avoir gain de cause.
Le général Benjamin Freeman Kusi justifie l’utilisation de cette opération de feux et de sang sur la Côte d’Ivoire par le fait que le président Laurent Gbagbo rejette les résultats du second tour du scrutin présidentiel et, en plus, il exige le départ de l’Opération des Nations-Unies en Côte d’Ivoire. Le commandant des Forces onusiennes brandit une menace dont l’Onuci serait victime de la part de la population acquise à la cause de l’actuel chef de l’Etat ivoirien. Il indique que l’armée ivoirienne serait de plus en plus affaiblie sur le théâtre des opérations, en plus de ce qu’elle serait également asséchée financièrement et divisée sur les bases ethniques. Un constat qui corrobore les actions entreprises depuis plusieurs semaines par l’ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, Carter III, qui travaille au corps de jeunes officiers ivoiriens pour les faire basculer dans le camp Ouattara.
La cible principale : le CeCOS, la GR et les groupes d’autodéfense
Les forces étrangères, dans cette opération d’envergure, craignent deux forces sur le théâtre des opérations. Il s’agit du Centre de commandement des opérations de sécurité du général Guiai Bi Poin et de la garde républicaine du général Dogbo Blé Brunot qui, pour elles, constituent un véritable bouclier pour le président Laurent Gbagbo que Choi a présenté dans son interview à J.A comme son ennemi. Elles craignent fortement l’entrée en scène des forces paramilitaires ou groupes d’autodéfense qui ont fait mordre la poussière à la rébellion à l’Ouest (le Frgo) – ils sont chiffrés à 32 000 dans le document confidentiel – et du Sud. Le général Benjamin Freeman Kusi a insisté sur la nécessité de lancer urgemment cette opération avant que ces groupes ne s’organisent pour constituer une entrave sur le théâtre des opérations.
Gilles Naismon
Un document confidentiel, datant du 18 février dernier, signé de Benjamin Freeman Kusi, général de brigade, commandant des Forces onusiennes, dont nous avons reçu copie d’une personnalité à l’intérieur de l’Hôtel Sébroko, montre clairement la détermination de Choi et de l’Onu à détruire la Côte d’Ivoire. En effet, dans ce document, l’Onu a décidé d’utiliser trois hélicoptères MI24 dans la crise post-électorale en Côte d’Ivoire. Ces engins seront basés à Bouaké, fief de la rébellion, et ravitaillés en carburant à Abidjan, base de la force Licorne et à Daloa. Les missions assignées à ces MI24 comprennent, selon le document confidentiel, la surveillance aérienne, l’escorte en l’air d’hélicoptères et au sol de véhicules onusiens, identifier et renforcer la localisation des sites importants, notamment ceux qui recevront une affluence de manifestations en faveur du président Laurent Gbagbo, exercer une démonstration de force aux yeux des populations et des forces républicaines.
Les MI24 de l’Onuci, toujours selon le document confidentiel, auront, en fonction de la situation sur le terrain, la possibilité de faire usage de leurs armes. Ils seront déployés en deux phases. La première phase à Bouaké et la deuxième phase à Abidjan. Il s’agira principalement, selon la stratégie du général Benjamin Freeman Kusi, de travailler sur les axes Bouaké-Yamoussoukro-Abidjan avec une capacité opérationnelle sur l’ensemble du territoire national. L’objectif étant d’affaiblir sinon d’enrayer la capacité de réaction des Forces républicaines. Mais surtout de dissuader une éventuelle manifestation des populations contre les Forces étrangères sur le théâtre des opérations, en faveur du président Laurent Gbagbo. Ce qui donnerait une supériorité militaire à l’Onuci et ses alliés, ouvrant la voie à l’installation d’Alassane Ouattara à la présidence de la République de Côte d’Ivoire.
Jusqu’à mi-mars, réussir «l’opération chasser Gbagbo»
Cette mission décrite dans le document dont nous avons reçu copie d’une personnalité à l’intérieur du système, qui n’approuve pas l’activisme partial de Choi et d’Hamadoun Touré, au moment où la médiation des chefs d’Etat de l’Union africaine est en cours, est censée débuter ce 28 février pour se poursuivre jusqu’à mi-mars. Date à laquelle forces étrangères devront obligatoirement avoir gain de cause.
Le général Benjamin Freeman Kusi justifie l’utilisation de cette opération de feux et de sang sur la Côte d’Ivoire par le fait que le président Laurent Gbagbo rejette les résultats du second tour du scrutin présidentiel et, en plus, il exige le départ de l’Opération des Nations-Unies en Côte d’Ivoire. Le commandant des Forces onusiennes brandit une menace dont l’Onuci serait victime de la part de la population acquise à la cause de l’actuel chef de l’Etat ivoirien. Il indique que l’armée ivoirienne serait de plus en plus affaiblie sur le théâtre des opérations, en plus de ce qu’elle serait également asséchée financièrement et divisée sur les bases ethniques. Un constat qui corrobore les actions entreprises depuis plusieurs semaines par l’ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, Carter III, qui travaille au corps de jeunes officiers ivoiriens pour les faire basculer dans le camp Ouattara.
La cible principale : le CeCOS, la GR et les groupes d’autodéfense
Les forces étrangères, dans cette opération d’envergure, craignent deux forces sur le théâtre des opérations. Il s’agit du Centre de commandement des opérations de sécurité du général Guiai Bi Poin et de la garde républicaine du général Dogbo Blé Brunot qui, pour elles, constituent un véritable bouclier pour le président Laurent Gbagbo que Choi a présenté dans son interview à J.A comme son ennemi. Elles craignent fortement l’entrée en scène des forces paramilitaires ou groupes d’autodéfense qui ont fait mordre la poussière à la rébellion à l’Ouest (le Frgo) – ils sont chiffrés à 32 000 dans le document confidentiel – et du Sud. Le général Benjamin Freeman Kusi a insisté sur la nécessité de lancer urgemment cette opération avant que ces groupes ne s’organisent pour constituer une entrave sur le théâtre des opérations.
Gilles Naismon