La Côte d’Ivoire est en train, tout doucement, mais peut être même sûrement, de basculer dans le chaos. Et cette triste situation ne semble perturber le sommeil de personne. Notamment, de ces pseudo-politiciens que ces morts ne semblent guère attrister. Bien au contraire, ces cadavres assemblés, semblent leur servir de pont sans péage. Mais qui est vraiment contre la paix dans ce pays ? On a tourné en rond depuis des années, avant de nous offrir un semblant de répit. Le temps des élections, dit-on, qui nous auraient sorti définitivement de cette léthargie pour nous conduire à la paix durable. Mais que nenni. C’était sans compter avec le retour des vieux démons. Ceux qui dans l’ombre ou à visage découvert ont torpillé tout le processus et nous revoilà à la case de départ. Nous revoilà replongés dans le pire. Comme si la fermeture des banques aux corollaires ravageant, ne suffisait pas. Malgré tout, on s’est mis à
espérer, quand nos politiciens eux-mêmes, ont accepté qu’un panel de Chefs d’Etat, vienne sur le terrain, toucher à la racine le mal qui mine le pays. Et prescrire, le meilleur antidote. « Contraignant » et à même de guérir cette Côte d’Ivoire, ce grand malade. Il ne restait plus que quelques jours à ces Chefs d’Etat, animés tous, on le croit, de bonne foi, pour livrer les conclusions de leurs travaux, quand tout d’un coup, tout commence à cramer. Des coups de feu tonnent. Des morts et encore des morts. Mais qui est alors contre la paix ? Qui est cet hypocrite qui a fait semblant d’adhérer à la mise en place du panel et qui à présent, affiche une hostilité totale à cela ? Qui les conclusions des travaux du panel gênent-il tant, au point de créer la chienlit par le déclenchement des affrontements ? Qui est ce sorcier, qui le corps badigeonné de kaolin et muni d’une queue d’animal, est en train de se livrer à
sa danse macabre ? Danse macabre dont le but, il est clair, est d’empêcher la livraison des « solutions contraignantes ». Sinon, comment comprendre que le panel devrait en principe dévoiler ces conclusions, seulement le 4 mars prochain, que les choses vont de mal en pis ? Les kalachnikov sont dépoussiérées. Les mortiers explosent. Plongeant les populations dans la psychose totale. Avec au bout, ces honteuses et écœurantes scènes de déplacements massifs de populations. Populations espérant trouver tranquillité ailleurs ? Mais ailleurs où ? Quand on sait que c’est désormais un peu partout que l’on entend les fusils de la mort et de la désolation, crépiter. Des exodes internes massifs qui ne troublent point le sommeil de nos leaders politiques et de leurs sofas. Mais peuvent-ils avoir le sommeil trouble ? Eux qui de toutes les façons, ne sont pas concernés par la fermeture des banques et des conséquences qui en
résultent. Eux qui ne sont pas concernés par ces souffrances endurées par ces nombreux moins que rien. Oui ! Parce que ce ne sont pas leurs femmes, leurs enfants, leurs frères, leurs géniteurs, qui les baluchons sur la tête, se livrent à des marches forcées sous la canicule. Ces terribles scènes d’enfants affaiblis par la faim, le manque de sommeil et terrorisés par ces coups de feu et la vue des corps sans vie. De pauvres gosses dont l’image des visages perlant de sueur et de larmes, ne disent rien du tout à ces politiciens, pourtant à la base de ce qui se passe. Eux qui font souffrir pour le pouvoir absolu et absolument. Franchement, qui est contre la paix en Côte d’Ivoire ? A qui profitent ces troubles et ces morts ? Qui est ce maso, à qui ces scènes de violence procurent cette jouissance macabre ? L’esprit de qui est-il hanté par les travaux du panel et ses solutions contraignantes ? Qui veut saboter ce travail ? Qui
veut brûler ce pays à l’image d’un criminel qui veut effacer les traces de son forfait ? Celui-là, il faut qu’il ait le courage de se dévoiler. Qu’il se repentisse et la Côte d’Ivoire aura trouvé cette solution tant recherchée, pour une paix durable. Parce que le peuple ne doit plus continuer de souffrir ainsi éternellement, pour des ambitions personnelles, démesurées. Parce que causer des morts, remplir les cimetières, faire des affamés, des déplacés, semer les germes d’une guerre civile que ne feront même pas ceux qui gueulent à pousser les autres, n’est pas la meilleure façon, d’entrer dans l’histoire. Bien au contraire. En attendant que la grâce divine ne vienne nous tirer d’affaire, continuons, sans mot dire, de boire le calice…de la misère, jusqu’à lie.
KIKIE Ahou Nazaire
espérer, quand nos politiciens eux-mêmes, ont accepté qu’un panel de Chefs d’Etat, vienne sur le terrain, toucher à la racine le mal qui mine le pays. Et prescrire, le meilleur antidote. « Contraignant » et à même de guérir cette Côte d’Ivoire, ce grand malade. Il ne restait plus que quelques jours à ces Chefs d’Etat, animés tous, on le croit, de bonne foi, pour livrer les conclusions de leurs travaux, quand tout d’un coup, tout commence à cramer. Des coups de feu tonnent. Des morts et encore des morts. Mais qui est alors contre la paix ? Qui est cet hypocrite qui a fait semblant d’adhérer à la mise en place du panel et qui à présent, affiche une hostilité totale à cela ? Qui les conclusions des travaux du panel gênent-il tant, au point de créer la chienlit par le déclenchement des affrontements ? Qui est ce sorcier, qui le corps badigeonné de kaolin et muni d’une queue d’animal, est en train de se livrer à
sa danse macabre ? Danse macabre dont le but, il est clair, est d’empêcher la livraison des « solutions contraignantes ». Sinon, comment comprendre que le panel devrait en principe dévoiler ces conclusions, seulement le 4 mars prochain, que les choses vont de mal en pis ? Les kalachnikov sont dépoussiérées. Les mortiers explosent. Plongeant les populations dans la psychose totale. Avec au bout, ces honteuses et écœurantes scènes de déplacements massifs de populations. Populations espérant trouver tranquillité ailleurs ? Mais ailleurs où ? Quand on sait que c’est désormais un peu partout que l’on entend les fusils de la mort et de la désolation, crépiter. Des exodes internes massifs qui ne troublent point le sommeil de nos leaders politiques et de leurs sofas. Mais peuvent-ils avoir le sommeil trouble ? Eux qui de toutes les façons, ne sont pas concernés par la fermeture des banques et des conséquences qui en
résultent. Eux qui ne sont pas concernés par ces souffrances endurées par ces nombreux moins que rien. Oui ! Parce que ce ne sont pas leurs femmes, leurs enfants, leurs frères, leurs géniteurs, qui les baluchons sur la tête, se livrent à des marches forcées sous la canicule. Ces terribles scènes d’enfants affaiblis par la faim, le manque de sommeil et terrorisés par ces coups de feu et la vue des corps sans vie. De pauvres gosses dont l’image des visages perlant de sueur et de larmes, ne disent rien du tout à ces politiciens, pourtant à la base de ce qui se passe. Eux qui font souffrir pour le pouvoir absolu et absolument. Franchement, qui est contre la paix en Côte d’Ivoire ? A qui profitent ces troubles et ces morts ? Qui est ce maso, à qui ces scènes de violence procurent cette jouissance macabre ? L’esprit de qui est-il hanté par les travaux du panel et ses solutions contraignantes ? Qui veut saboter ce travail ? Qui
veut brûler ce pays à l’image d’un criminel qui veut effacer les traces de son forfait ? Celui-là, il faut qu’il ait le courage de se dévoiler. Qu’il se repentisse et la Côte d’Ivoire aura trouvé cette solution tant recherchée, pour une paix durable. Parce que le peuple ne doit plus continuer de souffrir ainsi éternellement, pour des ambitions personnelles, démesurées. Parce que causer des morts, remplir les cimetières, faire des affamés, des déplacés, semer les germes d’une guerre civile que ne feront même pas ceux qui gueulent à pousser les autres, n’est pas la meilleure façon, d’entrer dans l’histoire. Bien au contraire. En attendant que la grâce divine ne vienne nous tirer d’affaire, continuons, sans mot dire, de boire le calice…de la misère, jusqu’à lie.
KIKIE Ahou Nazaire