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Editorial Publié le lundi 28 février 2011 | Le Patriote

Faits marquants : Satan !

Non satisfaits de tuer ses enfants, le président perdant et ses affidés se mettent à brûler une de ses demeures. Après avoir installé la haine, la méchanceté dans son peuple, ils tentent d’instaurer la guerre entre les différents fidèles de son fils bien-aimé. Vraiment, ils sont habités par le diable. Ils sont Satan sur terre. Il y a longtemps qu’ils sont sous l’emprise de Lucifer. C’est au début de son double-mandat que l’opposant historique a indiqué sous l’égide de qui il allait placer son règne. « Mille morts à gauche, mille morts à droite, moi j’avance ». Tout un programme macabre qu’il a déroulé fidèlement. Il y a même un de ses séides qui a osé dire qu’un chef est celui qui est capable de demander qu’on tue quelqu’un. Après tout cela, doit-on s’étonner du calvaire qu’ils font vivre au bon peuple de Côte d’Ivoire ? A Yopougon, ce week-end, ils ont incendié deux mosquées, avec en prime, la mise à feu à de nombreux livres saints, des corans. S’ils ne sont pas sous l’esclavage du maître des ténèbres, peuvent-ils agir ainsi ? Les Imams ont bien raison de dire que c’est le Très-Haut lui-même qui règlera le problème. La justice de Dieu est lente, certes, mais, elle arrive toujours. Comme la vérité, elle finit toujours par triompher. L’ancien président du FPI n’a pas gagné la dernière élection présidentielle. Les résultats sortis des urnes l’ont donné perdant par plus de 400 mille voix de retard sur son concurrent, le candidat du RHDP. Son camarade de parti, le pourtant professeur de droit, a tordu le cou à la loi pour le proclamer vainqueur. Malheureusement, chaque jour qui passe apporte la preuve de sa défaite. Et rien de ce qu’il entreprend, ne réussit. Or, il veut absolument rester au pouvoir. Il ne veut pas perdre les privilèges attachés au statut de chef de l’Etat. Pour cela, des gens qui avaient juré de protéger le bon peuple, tirent à balles réelles sur des manifestants. Les Ivoiriens meurent par milliers sans que cela, effectivement, ne titille la conscience du grand libérateur des Africains. Il n’était pas né président. Il veut le rester à vie. Ses partisans et lui ne reculent devant aucune horreur, aucune cruauté. La Côte d’Ivoire, terre bénie de Dieu, mérite-t-elle pareil traitement ? Le bon peuple de Côte d’Ivoire prie pour que cette descente aux enfers prenne fin. Il n’y a pas de raison que le Père n’entendent pas les pleurs de ses enfants qui souffrent des agissements des possédés
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