Le collectif des journaux pour la défense des acquis du 28 novembre 2010, s'est réuni le samedi 26 février 2011 pour examiner la situation des médias, notamment les sérieuses et graves menaces qui planent sur la presse privée, libre et indépendante. En effet, huit journaux privés sont menacés de fermeture, tout simplement parce qu’ils refusent d’accompagner les actes illégaux du gouvernement illégitime de Laurent Gbagbo.
Ainsi, le Nouveau Réveil, après avoir écopé auparavant d'une sanction pécuniaire, vient d'être suspendu pour six parutions à compter du samedi 26 février 2011.
Le quotidien le Jour plus a été condamné à payer d'abord une amende illégale d’un million de FCFA et ensuite une autre amende de deux millions de FCFA.
Le quotidien Nord Sud a été condamné à payer un million de FCFA. Le chauffeur du même Quotidien, Ouattara Yacouba a été enlevé par des inconnus, et reste introuvable jusqu'à ce jour.
Le quotidien le Patriote a été condamné à payer un million de FCFA.
Les rédactions sont régulièrement menacées d'attaques et d’actes de vandalisme. Bien avant ces nouvelles mesures, le quotidien l'Intelligent d'Abidjan a été contraint de suspendre sa parution suite aux menaces pressantes sur ses journalistes.
Le collectif des journaux note également avec une grande inquiétude, la poursuite du harcèlement judiciaire et policier, à travers les convocations répétées des journalistes à la police criminelle.
De ce qui précède, le collectif des journaux pour la défense des acquis du 28 novembre 2010 décide, à compter du mardi 1er Mars 2011, et ce jusqu'à nouvel ordre, de suspendre la parution des journaux suivants, qui subissent un harcèlement inacceptable et dont les journalistes sont en danger de mort permanent : le Nouveau Réveil, le Patriote, le Jour plus, le Mandat, l'Intelligent d'Abidjan, le Démocrate, l'Expression et Nord-Sud Quotidien.
Le collectif rejette vigoureusement les décisions illégales du CNP, organe de régulation récemment renouvelé par un gouvernement illégitime, notamment les amendes qui constituent un moyen de pression éhonté, une forme de chantage, voire d'escroquerie et d'extorsion de fonds.
Le collectif des journaux pour la sauvegarde des acquis du 28 novembre reste déterminé et mobilisé, pour dire Non ! à la dictature et à la barbarie du régime sortant de Laurent Gbagbo et de ses sinistres exécutants, Ouattara Gnonzié, Deby Dalli Gbalawoulou et les 9 autres prédateurs et assassins de la liberté de presse (Amos Béhonao, Lahoua Souanga Etienne, Poblé Chantal, épouse Gohi, Bohui Komé Armand, Kokoré Kouassi, Gaudet Saturnin, Alliali N’Goran, Adjehi Atayé, Brou Comoé Marius).
La liberté de presse est un droit constitutionnel pour tous les Ivoiriens et les populations de Cote d'Ivoire. Il n'est donc pas question de laisser la pensée unique prospérer dans notre pays.
Le collectif assure que toutes les dispositions seront prises pour empêcher que les ennemis de la liberté de presse, les assassins de la démocratie, de la liberté d'expression et de l'Etat de droit, continuent de sévir impunément.
C'est pourquoi le collectif invite les journalistes démocrates et les médias libres à rester mobilisés, engagé et surtout à le rejoindre dans le combat pour la démocratie et la liberté de presse.
Outre la présente suspension de parution, le collectif se réserve le droit de mener d'autres actions pour faire respecter et garantir la sécurité des journalistes et la liberté de la presse dans notre pays.
Fait à Abidjan, le 26 Février 2011
Ainsi, le Nouveau Réveil, après avoir écopé auparavant d'une sanction pécuniaire, vient d'être suspendu pour six parutions à compter du samedi 26 février 2011.
Le quotidien le Jour plus a été condamné à payer d'abord une amende illégale d’un million de FCFA et ensuite une autre amende de deux millions de FCFA.
Le quotidien Nord Sud a été condamné à payer un million de FCFA. Le chauffeur du même Quotidien, Ouattara Yacouba a été enlevé par des inconnus, et reste introuvable jusqu'à ce jour.
Le quotidien le Patriote a été condamné à payer un million de FCFA.
Les rédactions sont régulièrement menacées d'attaques et d’actes de vandalisme. Bien avant ces nouvelles mesures, le quotidien l'Intelligent d'Abidjan a été contraint de suspendre sa parution suite aux menaces pressantes sur ses journalistes.
Le collectif des journaux note également avec une grande inquiétude, la poursuite du harcèlement judiciaire et policier, à travers les convocations répétées des journalistes à la police criminelle.
De ce qui précède, le collectif des journaux pour la défense des acquis du 28 novembre 2010 décide, à compter du mardi 1er Mars 2011, et ce jusqu'à nouvel ordre, de suspendre la parution des journaux suivants, qui subissent un harcèlement inacceptable et dont les journalistes sont en danger de mort permanent : le Nouveau Réveil, le Patriote, le Jour plus, le Mandat, l'Intelligent d'Abidjan, le Démocrate, l'Expression et Nord-Sud Quotidien.
Le collectif rejette vigoureusement les décisions illégales du CNP, organe de régulation récemment renouvelé par un gouvernement illégitime, notamment les amendes qui constituent un moyen de pression éhonté, une forme de chantage, voire d'escroquerie et d'extorsion de fonds.
Le collectif des journaux pour la sauvegarde des acquis du 28 novembre reste déterminé et mobilisé, pour dire Non ! à la dictature et à la barbarie du régime sortant de Laurent Gbagbo et de ses sinistres exécutants, Ouattara Gnonzié, Deby Dalli Gbalawoulou et les 9 autres prédateurs et assassins de la liberté de presse (Amos Béhonao, Lahoua Souanga Etienne, Poblé Chantal, épouse Gohi, Bohui Komé Armand, Kokoré Kouassi, Gaudet Saturnin, Alliali N’Goran, Adjehi Atayé, Brou Comoé Marius).
La liberté de presse est un droit constitutionnel pour tous les Ivoiriens et les populations de Cote d'Ivoire. Il n'est donc pas question de laisser la pensée unique prospérer dans notre pays.
Le collectif assure que toutes les dispositions seront prises pour empêcher que les ennemis de la liberté de presse, les assassins de la démocratie, de la liberté d'expression et de l'Etat de droit, continuent de sévir impunément.
C'est pourquoi le collectif invite les journalistes démocrates et les médias libres à rester mobilisés, engagé et surtout à le rejoindre dans le combat pour la démocratie et la liberté de presse.
Outre la présente suspension de parution, le collectif se réserve le droit de mener d'autres actions pour faire respecter et garantir la sécurité des journalistes et la liberté de la presse dans notre pays.
Fait à Abidjan, le 26 Février 2011