Les responsables de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI) était sous le choc, hier, durant la journée. Avec l’appui de nombreuses personnalités gouvernementales qui ont défilé au siège de ce média d’Etat, à Cocody, des solutions de rechange ont été en visagées pour redonner les images de la télévision nationale aux habitants du District d’Abidjan et de sa banlieue. Au bout de toutes ces réunions, l’assurance se dégageait, dans l’après-midi, que les émissions soient rétablies au plus tard aujourd’hui, dans la plupart des foyers abidjanais. En attendant, malgré ce coup dur, les émissions de la RTI continuent d’être reçues sur les faisceaux habituels à l’intérieur du pays et sur le bouquet de Canal + dans les foyers abonnés à cette chaîne cryptée.
Le centre émetteur de la RTI situé dans la commune d’Abobo a été attaqué et
saccagé au petit matin, dans la nuit du samedi à dimanche, vers 04h30, par les
rebelles d’Alassane Ouattara. Dans cette attaque, le corps du neveu du gardien des lieux et deux autres corps complètement calcinés ont été retrouvés sur les lieux, les maisons des agents du centre émetteur ont été pillées ou incendiées par la troupe armée de Ouattara qui sème la terreur dans ce quartier, depuis des semaines. Ce bilan qui fait également état de deux (2) agents FDS blessés est à l’origine de la disparition des images de la télévision nationale à Abidjan toute la journée d’hier.
En fin d’après-midi, une bande déroulante sur l’écran de la télé annonçait le retour des images. Il suffit désormais d’orienter les antennes ordinaires sur l’antenne de Cocody pour recevoir lesdites images. Le samedi 26 février, aux environs de 18h, l’alerte a été donnée. Tous les responsables des Forces de défense et de sécurité (FDS) ont été avertis, y compris par les responsables de la RTI, que les rebelles d’Alassane Ouattara projetaient cette attaque sur le centre émetteur en question.
Mais apparemment, selon les informations recueillies auprès des agents du centre émetteur et confirmées par la direction générale de la RTI, aucune disposition sécuritaire conséquente n’a été prise pour dissuader les criminelles. Les FDS étaient-elles trop occupées ailleurs par d’autres opérations contre la guérilla de Ouattara ? Leurs responsables ont-ils négligé l’imminence de l’assaut ennemi? En tout cas, face à cette attaque nocturne de la cohorte d’assaillants, les trois (3) gendarmes en faction sur place auraient été débordés, deux d’entre eux auraient été blessés. Leur héroïque résistance a dû alors montrer ses limites, ce qui les aurait obligés à se replier, laissant le bâtiment qui contient l’émetteur à la merci des criminels. Les renforts des FDS sont arrivés trop tard, les rebelles avaient saccagé les appareils émetteurs et s’étaient déjà retirés des lieux.
Boga Sivori
bogasivo@yahoo.fr
Le centre émetteur de la RTI situé dans la commune d’Abobo a été attaqué et
saccagé au petit matin, dans la nuit du samedi à dimanche, vers 04h30, par les
rebelles d’Alassane Ouattara. Dans cette attaque, le corps du neveu du gardien des lieux et deux autres corps complètement calcinés ont été retrouvés sur les lieux, les maisons des agents du centre émetteur ont été pillées ou incendiées par la troupe armée de Ouattara qui sème la terreur dans ce quartier, depuis des semaines. Ce bilan qui fait également état de deux (2) agents FDS blessés est à l’origine de la disparition des images de la télévision nationale à Abidjan toute la journée d’hier.
En fin d’après-midi, une bande déroulante sur l’écran de la télé annonçait le retour des images. Il suffit désormais d’orienter les antennes ordinaires sur l’antenne de Cocody pour recevoir lesdites images. Le samedi 26 février, aux environs de 18h, l’alerte a été donnée. Tous les responsables des Forces de défense et de sécurité (FDS) ont été avertis, y compris par les responsables de la RTI, que les rebelles d’Alassane Ouattara projetaient cette attaque sur le centre émetteur en question.
Mais apparemment, selon les informations recueillies auprès des agents du centre émetteur et confirmées par la direction générale de la RTI, aucune disposition sécuritaire conséquente n’a été prise pour dissuader les criminelles. Les FDS étaient-elles trop occupées ailleurs par d’autres opérations contre la guérilla de Ouattara ? Leurs responsables ont-ils négligé l’imminence de l’assaut ennemi? En tout cas, face à cette attaque nocturne de la cohorte d’assaillants, les trois (3) gendarmes en faction sur place auraient été débordés, deux d’entre eux auraient été blessés. Leur héroïque résistance a dû alors montrer ses limites, ce qui les aurait obligés à se replier, laissant le bâtiment qui contient l’émetteur à la merci des criminels. Les renforts des FDS sont arrivés trop tard, les rebelles avaient saccagé les appareils émetteurs et s’étaient déjà retirés des lieux.
Boga Sivori
bogasivo@yahoo.fr