DAKAR - Le camp du président sortant ivoirien Laurent Gbagbo est passé "du harcèlement" contre l`ONU à "l`acte d`hostilité directe", a affirmé lundi à Dakar, Choi Young-Jin, envoyé spécial des Nations unies en Côte d`Ivoire.
"Il y a une tranformation du harcèlement, qui est modéré, à l`acte
d`hostilité directe, qui est extrême" a déclaré M. Choi à la presse à l`issue
d`une réunion des représentants de l`ONU dans les pays d`Afrique de l`Ouest.
"On se demande s`il s`agit d`une perte de contrôle" de ses troupes de la
part de Laurent Gbagbo, a-t-il ajouté.
Evoquant l`attaque subie samedi dans le quartier d`Abobo à Abidjan par
trois Casques bleus, il a noté qu`il "y avait eu des tirs directs de
militaires du camp pro-Gbagbo et nous avons riposté".
"Trois casques bleus ont reçu des balles dans leurs casques et s`ils n`en
avaient pas eu, ils auraient été tués", a-t-il affirmé. Selon lui, "c`est une
attaque très sérieuse" et "nous avons mis en garde le camp pro-Gbagbo de ne
pas la répéter car c`est un crime de guerre d`attaquer les Casques bleus".
Outre cette attaque à Abobo, quartier majoritairement composé de partisans
du rival de M. Gbagbo, Alassane Ouattara, reconnu président par la commuanuté
internationale, M. Choi a noté d`autres "actes hostiles" de la part des
partisans du président sortant.
"Il y a des tentatives de kidnapping, aussi des sacages de maisons" de
personnels de l`ONU, a-t-il affirmé.
M. Gbagbo accuse la mission de l`ONU en Côte d`Ivoire (Onuci), dont il
réclame le départ, d`être complice des "rebelles" alliés, selon lui, à M.
Ouattara et que les Forces de défense et de sécurité (FDS) qui lui sont
restées loyales ont affronté ces derniers jours à Abobo dans des combats
meurtriers.
A propos des combats vendredi dans l`ouest ivoirien entre les FDS et
l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), M. Choi a souligné que c`est "la
première fois depuis 2004 qu`il y a eu accorchage direct entre les deux armées
dans l`ouest du pays".
"C`est un signe très grave", a-t-il estimé, notant cependant que ces
combats "n`ont pas encore repris". A une question sur ses craintes d`une
reprise imminente de la guerre civile, il a répondu: "on ne craint rien, on se
prépare pour le pire et on espère le meilleur".
M. Choi s`est inquiété de la situation humanitaire "extrêmement grave,
surtout à Abobo" que ses habitants ont fui par milliers après les combats
entre forces pro-Gbagbo et pro-Ouattara.
"Il y avait des corps abandonnés dans la rue et ca peut provoquer des
épidémies, nous faisons attention à cet aspect aussi", a-t-il dit.
Dans un communiqué publié après leur rencontre, les représentants de l`ONU
en Afrique de l`Ouest ont exprimé "leur grave préoccupation" à propos de la
dégradation de la situation en Côte d`Ivoire se sont inquiétés de "ses lourdes
conséquences pour la sous-région".
Ils ont notamment fait référence "à la montée du nombre de réfugiés" fuyant
la Côte d`Ivoire, "évalués à 68.000 personnes" au Liberia voisin.
Le secrétaire général de l`ONU, Ban Ki-moon, a appelé lundi à une réunion
d`urgence du Conseil de sécurité afin d`examiner la situation en Côte d`Ivoire
et en particulier une livraison présumée illégale d`armes au camp Gbagbo.
"Nous n`avons pas encore de confirmation" de cette livraison, a affirmé M.
Choi.
"Il y a une tranformation du harcèlement, qui est modéré, à l`acte
d`hostilité directe, qui est extrême" a déclaré M. Choi à la presse à l`issue
d`une réunion des représentants de l`ONU dans les pays d`Afrique de l`Ouest.
"On se demande s`il s`agit d`une perte de contrôle" de ses troupes de la
part de Laurent Gbagbo, a-t-il ajouté.
Evoquant l`attaque subie samedi dans le quartier d`Abobo à Abidjan par
trois Casques bleus, il a noté qu`il "y avait eu des tirs directs de
militaires du camp pro-Gbagbo et nous avons riposté".
"Trois casques bleus ont reçu des balles dans leurs casques et s`ils n`en
avaient pas eu, ils auraient été tués", a-t-il affirmé. Selon lui, "c`est une
attaque très sérieuse" et "nous avons mis en garde le camp pro-Gbagbo de ne
pas la répéter car c`est un crime de guerre d`attaquer les Casques bleus".
Outre cette attaque à Abobo, quartier majoritairement composé de partisans
du rival de M. Gbagbo, Alassane Ouattara, reconnu président par la commuanuté
internationale, M. Choi a noté d`autres "actes hostiles" de la part des
partisans du président sortant.
"Il y a des tentatives de kidnapping, aussi des sacages de maisons" de
personnels de l`ONU, a-t-il affirmé.
M. Gbagbo accuse la mission de l`ONU en Côte d`Ivoire (Onuci), dont il
réclame le départ, d`être complice des "rebelles" alliés, selon lui, à M.
Ouattara et que les Forces de défense et de sécurité (FDS) qui lui sont
restées loyales ont affronté ces derniers jours à Abobo dans des combats
meurtriers.
A propos des combats vendredi dans l`ouest ivoirien entre les FDS et
l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), M. Choi a souligné que c`est "la
première fois depuis 2004 qu`il y a eu accorchage direct entre les deux armées
dans l`ouest du pays".
"C`est un signe très grave", a-t-il estimé, notant cependant que ces
combats "n`ont pas encore repris". A une question sur ses craintes d`une
reprise imminente de la guerre civile, il a répondu: "on ne craint rien, on se
prépare pour le pire et on espère le meilleur".
M. Choi s`est inquiété de la situation humanitaire "extrêmement grave,
surtout à Abobo" que ses habitants ont fui par milliers après les combats
entre forces pro-Gbagbo et pro-Ouattara.
"Il y avait des corps abandonnés dans la rue et ca peut provoquer des
épidémies, nous faisons attention à cet aspect aussi", a-t-il dit.
Dans un communiqué publié après leur rencontre, les représentants de l`ONU
en Afrique de l`Ouest ont exprimé "leur grave préoccupation" à propos de la
dégradation de la situation en Côte d`Ivoire se sont inquiétés de "ses lourdes
conséquences pour la sous-région".
Ils ont notamment fait référence "à la montée du nombre de réfugiés" fuyant
la Côte d`Ivoire, "évalués à 68.000 personnes" au Liberia voisin.
Le secrétaire général de l`ONU, Ban Ki-moon, a appelé lundi à une réunion
d`urgence du Conseil de sécurité afin d`examiner la situation en Côte d`Ivoire
et en particulier une livraison présumée illégale d`armes au camp Gbagbo.
"Nous n`avons pas encore de confirmation" de cette livraison, a affirmé M.
Choi.