STOCKHOLM - Des vols soupçonnés d`être liés à un trafic d`armes entre le Bélarus et la Libye ont été repérés ces derniers jours, a déclaré lundi à l`AFP un responsable d`un programme de surveillance du trafic d`armes de l`Institut international de recherche pour la paix de Stockholm (Sipri).
"Le 15 février, un Iliouchine IL-76 a décollé de Baranovitchi, qui abrite un vaste dépôt d`armes au Bélarus, à destination de la Libye", a indiqué Hugh Griffiths, spécialiste du trafic d`armes au sein du think-tank basé à Stockholm, citant des sources au sein des autorités aériennes.
"Il a atterri à l`aéroport de Sebha, un endroit crucial pour Kadhafi, au fin fond du désert" dans le sud-ouest de la Libye, a-t-il dit. "C`est un des rares aéroports encore contrôlés par Kadhafi et il ne peut pas être surveillé par les radars des navires américains, européens et de l`Otan comme à
Tripoli", a-t-il expliqué.
"Nous avons également vu plusieurs vols entre Tripoli et le Bélarus au cours des derniers jours", a-t-il dit à l`AFP, précisant qu`un Falcon 900 du clan Kadhafi avait été utilisé. Selon lui, Khamis Kadhafi, le fils du leader libyen, entretient de nombreuses relations au Bélarus, dirigé d`une main de fer par le président Alexandre Loukachenko.
Le Sipri, centre de recherche spécialisé dans l`armement, a envoyé lundi une alerte aux ONG humanitaires leur demandant de contrôler les compagnies et autres intermédiaires qu`elles utilisent pour envoyer de l`aide en Libye et en Côte d`Ivoire, où l`ONU a dénoncé lundi une livraison présumée d`armes bélarusses.
"Les organisations humanitaires ont besoin de grands avions cargos et parfois elles emploient les mêmes avions qui transportent des armes", souligne M. Griffith.
"Notre principale inquiétude concerne surtout des armes du Bélarus, avec des arrivages à l`aéroport ivoirien de Yamoussoukro ou à Sebha en Libye", a-t-il dit.
La mission de surveillance du trafic d`armes du Sipri met en place des projets européens sous la surveillance de la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton.
"Le 15 février, un Iliouchine IL-76 a décollé de Baranovitchi, qui abrite un vaste dépôt d`armes au Bélarus, à destination de la Libye", a indiqué Hugh Griffiths, spécialiste du trafic d`armes au sein du think-tank basé à Stockholm, citant des sources au sein des autorités aériennes.
"Il a atterri à l`aéroport de Sebha, un endroit crucial pour Kadhafi, au fin fond du désert" dans le sud-ouest de la Libye, a-t-il dit. "C`est un des rares aéroports encore contrôlés par Kadhafi et il ne peut pas être surveillé par les radars des navires américains, européens et de l`Otan comme à
Tripoli", a-t-il expliqué.
"Nous avons également vu plusieurs vols entre Tripoli et le Bélarus au cours des derniers jours", a-t-il dit à l`AFP, précisant qu`un Falcon 900 du clan Kadhafi avait été utilisé. Selon lui, Khamis Kadhafi, le fils du leader libyen, entretient de nombreuses relations au Bélarus, dirigé d`une main de fer par le président Alexandre Loukachenko.
Le Sipri, centre de recherche spécialisé dans l`armement, a envoyé lundi une alerte aux ONG humanitaires leur demandant de contrôler les compagnies et autres intermédiaires qu`elles utilisent pour envoyer de l`aide en Libye et en Côte d`Ivoire, où l`ONU a dénoncé lundi une livraison présumée d`armes bélarusses.
"Les organisations humanitaires ont besoin de grands avions cargos et parfois elles emploient les mêmes avions qui transportent des armes", souligne M. Griffith.
"Notre principale inquiétude concerne surtout des armes du Bélarus, avec des arrivages à l`aéroport ivoirien de Yamoussoukro ou à Sebha en Libye", a-t-il dit.
La mission de surveillance du trafic d`armes du Sipri met en place des projets européens sous la surveillance de la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton.