• Ce que nous attendons de l’Onu
Peu avant la nouvelle du report de la décision du panel, tombée dans la journée d’hier, une haute personnalité du Rhdp nous a joint pour nous livrer ses sentiments sur la situation sociopolitique.
Alors qu’elle n’avait pas encore connaissance de l’information, elle nous a indiqué, sous le couvert de l’anonymat, que le camp d’Alassane Ouattara n’attend pas grand-chose du panel. « On ne croit plus au panel. Ce sont des chimères tout cela. (...)», a-t-elle commenté l’attente du verdict des émissaires de l’UA. Pour notre interlocuteur, quoi que décide l’Union africaine, sa décision sera rejetée par les deux camps. « Ne nous voilons pas la face, toute mesure préconisée par le panel et qui ne sera pas favorable aux deux camps sera rejetée », a-t-il ajouté. Aussi s’en remet-il désormais aux Nations Unies, convaincu que ses adversaires n’accepteront pas un verdict qui s’inscrit dans le cadre de la ligne adoptée jusque-là par la Cedeao et l’UA. « Je pense que ce qu’il reste maintenant, c’est que l’Onu donne un ultimatum à Gbagbo. Si passé ce délai, il ne cède pas le pouvoir, alors qu’elle se donne les moyens de le faire partir », a conclu notre interlocuteur, qui appelle cette solution de tous ses vœux. D’autant que, selon lui, la situation socioéconomique se dégrade à une telle allure qu’il faudra d’énormes efforts pour remettre tout cela en état. D’ailleurs, nous a confié cette personnalité du Rhdp, le camp Ouattara réfléchit déjà à un plan de restauration. « Mais encore faut-il qu’on attende de voir l’étendue des dégâts pour bien ficeler ce plan », admet-il.
A.N
Peu avant la nouvelle du report de la décision du panel, tombée dans la journée d’hier, une haute personnalité du Rhdp nous a joint pour nous livrer ses sentiments sur la situation sociopolitique.
Alors qu’elle n’avait pas encore connaissance de l’information, elle nous a indiqué, sous le couvert de l’anonymat, que le camp d’Alassane Ouattara n’attend pas grand-chose du panel. « On ne croit plus au panel. Ce sont des chimères tout cela. (...)», a-t-elle commenté l’attente du verdict des émissaires de l’UA. Pour notre interlocuteur, quoi que décide l’Union africaine, sa décision sera rejetée par les deux camps. « Ne nous voilons pas la face, toute mesure préconisée par le panel et qui ne sera pas favorable aux deux camps sera rejetée », a-t-il ajouté. Aussi s’en remet-il désormais aux Nations Unies, convaincu que ses adversaires n’accepteront pas un verdict qui s’inscrit dans le cadre de la ligne adoptée jusque-là par la Cedeao et l’UA. « Je pense que ce qu’il reste maintenant, c’est que l’Onu donne un ultimatum à Gbagbo. Si passé ce délai, il ne cède pas le pouvoir, alors qu’elle se donne les moyens de le faire partir », a conclu notre interlocuteur, qui appelle cette solution de tous ses vœux. D’autant que, selon lui, la situation socioéconomique se dégrade à une telle allure qu’il faudra d’énormes efforts pour remettre tout cela en état. D’ailleurs, nous a confié cette personnalité du Rhdp, le camp Ouattara réfléchit déjà à un plan de restauration. « Mais encore faut-il qu’on attende de voir l’étendue des dégâts pour bien ficeler ce plan », admet-il.
A.N
