NEW YORK (Nations unies) - Le Conseil de sécurité des Nations unies tiendra jeudi une réunion d`urgence consacrée aux tensions qui s`aiguisent en Côte d`Ivoire au moment où plane la menace d`une guerre civile, ont indiqué mercredi des diplomates onusiens.
Les membres du Conseil devraient discuter des attaques perpétrées contre des Casques bleus, des affrontements entre partisans du président sortant Laurent Gbagbo et d`Alassane Ouattara, reconnu chef de l`Etat par la communauté internationale, et d`une enquête à propos de la rupture d`un embargo sur les livraisons d`armes au pays, selon les diplomates.
L`inquiétude provient également de la décision de l`Union africaine (UA) d`accorder un mois de plus au groupe de cinq chefs d`Etats africains pour terminer leur mission consistant à tenter de dénouer la crise. Le groupe aurait dû rendre son rapport lundi.
Un diplomate du Conseil de sécurité a jugé ce délai "très inquiétant". Un autre a estimé qu`il "causera beaucoup d`inquiétudes" lors de la réunion de jeudi à huis clos. Les deux diplomates s`exprimaient sous couvert d`anonymat.
Le secrétaire général de l`ONU Ban Ki-moon a averti que la Côte d`Ivoire risquait de sombrer dans la guerre civile et a condamné les récentes attaques contre les forces de maintien de la paix par des forces du camp Gbagbo.
M. Ban a d`autre part accusé lundi le Bélarus d`avoir livré aux partisans de Laurent Gbagbo trois hélicoptères d`attaque.
Les forces du président ivoirien sortant ont ouvert le feu sur des experts de l46580`ONU qui s`étaient rendus à l`aéroport de Yamassoukro lundi pour vérifier si les hélicoptères étaient arrivés.
M. Ouattara a été déclaré vainqueur de l`élection présidentielle du 28 novembre mais Laurent Gbagbo a refusé de se retirer. Les forces de l`ONU protègent le QG de M. Ouattara depuis.
Les membres du Conseil devraient discuter des attaques perpétrées contre des Casques bleus, des affrontements entre partisans du président sortant Laurent Gbagbo et d`Alassane Ouattara, reconnu chef de l`Etat par la communauté internationale, et d`une enquête à propos de la rupture d`un embargo sur les livraisons d`armes au pays, selon les diplomates.
L`inquiétude provient également de la décision de l`Union africaine (UA) d`accorder un mois de plus au groupe de cinq chefs d`Etats africains pour terminer leur mission consistant à tenter de dénouer la crise. Le groupe aurait dû rendre son rapport lundi.
Un diplomate du Conseil de sécurité a jugé ce délai "très inquiétant". Un autre a estimé qu`il "causera beaucoup d`inquiétudes" lors de la réunion de jeudi à huis clos. Les deux diplomates s`exprimaient sous couvert d`anonymat.
Le secrétaire général de l`ONU Ban Ki-moon a averti que la Côte d`Ivoire risquait de sombrer dans la guerre civile et a condamné les récentes attaques contre les forces de maintien de la paix par des forces du camp Gbagbo.
M. Ban a d`autre part accusé lundi le Bélarus d`avoir livré aux partisans de Laurent Gbagbo trois hélicoptères d`attaque.
Les forces du président ivoirien sortant ont ouvert le feu sur des experts de l46580`ONU qui s`étaient rendus à l`aéroport de Yamassoukro lundi pour vérifier si les hélicoptères étaient arrivés.
M. Ouattara a été déclaré vainqueur de l`élection présidentielle du 28 novembre mais Laurent Gbagbo a refusé de se retirer. Les forces de l`ONU protègent le QG de M. Ouattara depuis.