L`adaptation d`"En attendant le vote des bêtes sauvages", roman de l`Ivoirien Ahmadou Kourouma et saisissant portrait d`un dictateur africain, brigue le grand prix du festival du cinéma africain de Ouagadougou (Fespaco), qui se termine samedi.
Simplement intitulé "En attendant le vote...", ce long métrage du Burkinabè
Missa Hébié reprend fidèlement l`oeuvre, publiée en 1998, de l`écrivain
ivoirien mort en 2003, qui reste l`une des grandes voix de la littérature
africaine récente.
Barou Oumar Ouédraogo, comédien célèbre au Burkina, campe avec conviction
le maréchal Koyaga, président-dictateur de la République du Golfe, un pays
imaginaire, qui durant six veillées reçoit les hommages de ses griots sans
percevoir les féroces critiques que les flatteries dissimulent.
Le film a été réalisé avec seulement un quart de son budget prévisionnel, a
déclaré à l`AFP Hébié, qui refuse toutefois de lier les difficultés de
financement au thème abordé.
Le héros du film comme celui du livre fait beaucoup penser à Gnassingbé
Eyadéma, qui régna sans partage sur le Togo et auquel Ouédraogo ressemble
d`ailleurs fortement. Mais le réalisateur repousse les références.
"Je ne fais pas d`allusion. Je ne critique personne. J`ai fait un film pour
l`Afrique, je n`ai pas fait ce film pour un pays particulièrement. Chaque
cinéphile déduit, conclut comme il veut."
Mercredi matin, la projection presse du film a été finalement suivie par un
public nombreux.
"Ca a été très difficile d`adapter ce roman. En plus, la famille et les
Editions du Seuil m`ont demandé d`envoyer une première version avant qu`ils ne
me donnent les droits, alors il ne fallait pas que je rate cette adaptation",
raconte Missa Hébié, lauréat au Fespaco 2009 du Prix RFI avec "Le fauteuil".
Dix-huit longs métrages concourent pour le grand prix du 22e Fespaco,
l`Etalon d`or de Yennenga, qui sera décerné samedi.
Simplement intitulé "En attendant le vote...", ce long métrage du Burkinabè
Missa Hébié reprend fidèlement l`oeuvre, publiée en 1998, de l`écrivain
ivoirien mort en 2003, qui reste l`une des grandes voix de la littérature
africaine récente.
Barou Oumar Ouédraogo, comédien célèbre au Burkina, campe avec conviction
le maréchal Koyaga, président-dictateur de la République du Golfe, un pays
imaginaire, qui durant six veillées reçoit les hommages de ses griots sans
percevoir les féroces critiques que les flatteries dissimulent.
Le film a été réalisé avec seulement un quart de son budget prévisionnel, a
déclaré à l`AFP Hébié, qui refuse toutefois de lier les difficultés de
financement au thème abordé.
Le héros du film comme celui du livre fait beaucoup penser à Gnassingbé
Eyadéma, qui régna sans partage sur le Togo et auquel Ouédraogo ressemble
d`ailleurs fortement. Mais le réalisateur repousse les références.
"Je ne fais pas d`allusion. Je ne critique personne. J`ai fait un film pour
l`Afrique, je n`ai pas fait ce film pour un pays particulièrement. Chaque
cinéphile déduit, conclut comme il veut."
Mercredi matin, la projection presse du film a été finalement suivie par un
public nombreux.
"Ca a été très difficile d`adapter ce roman. En plus, la famille et les
Editions du Seuil m`ont demandé d`envoyer une première version avant qu`ils ne
me donnent les droits, alors il ne fallait pas que je rate cette adaptation",
raconte Missa Hébié, lauréat au Fespaco 2009 du Prix RFI avec "Le fauteuil".
Dix-huit longs métrages concourent pour le grand prix du 22e Fespaco,
l`Etalon d`or de Yennenga, qui sera décerné samedi.