La rébellion casamançaise n’aurait pas fait de morts dans l’armée régulière sénégalaise. Les 6 morts de décembre 2010, puis les 3 de la nuit de 26 à 27 février 2011, annoncés comme des victimes de la rébellion casamançaise, sont en réalité des soldats du contingent sénégalais de l’Onuci tués lors des affrontements entre Fds-Ci et mercenaires d’Alassane Dramane Ouattara.
C’est un gros mensonge présidentiel. La crise ivoirienne aura servi de toutes sortes de prétextes aux acteurs proches ou lointains, pour justifier l’injustifiable. Ce qui se passe entre le Sénégal d’Abdoulaye Wade et l’Onuci de Yong Ji-Choï en Côte d’Ivoire est la preuve si besoin en est, qu’à beau mentir qui vient de loin. Il n’y aurait pas eu de morts de soldats sénégalais et la rébellion casamançaise n’aurait fait, récemment, aucune victime dans les rangs de l’armée régulière sénégalaise lors des derniers affrontements, contrairement à ce que les officiels de ce pays ont laissé croire à l’opinion. Mais d’où viennent alors les morts brandis par les médias sénégalais? A la vérité, cette belle escroquerie morale a été montée de toute pièce pour berner l’opinion publique sénégalaise. De quoi s’agit-il ? C’est que le 16 décembre 2010, les Forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire (Fds-Ci) lancent une offensive sur le Golf Hôtel, pour déloger les rebelles et les mercenaires d’Alassane Dramane Ouattara. Ce 16 décembre 2010, l’opération fait plusieurs dizaines de morts. Dans le décompte macabre, l’on notera que six (6) soldats du contingent sénégalais ont été envoyés en enfer par les forces loyalistes ivoiriennes. Mais cette information restera confidentielle. L’Onuci a toujours laissé croire que les victimes n’étaient que des rebelles et mercenaires d’Alassane Dramane Ouattara. Le lendemain de cet affrontement du Golf Hôtel entre Fds et mercenaires, l’opinion africaine apprenait que la rébellion casamançaise, au Sénégal faisait des victimes dans les rangs de l’armée régulière sénégalaise. Le même nombre de morts que lors des affrontements en Côte d’Ivoire entre forces régulières rebelles et mercenaires d’Alassane Dramane Ouattara. Dans la nuit du samedi 26 au dimanche 27 février 2011, des violents affrontements opposent les Fds-Ci et les rebelles infiltrés, dans la commune d’Abobo. L’Onuci dont la complicité avec les rebelles n’est plus un fait nouveau, a tenté d’apporter comme à ses habitudes, un appui humain et logistique. Mais manque de pot pour les hommes du Coréen Young Ji-Choï le représentant du Sg de l’Onu, les redoutables forces ivoiriennes n’ont fait aucun quartier.
La puissance de feu des Fds-Ci a fait plusieurs morts parmi les rebelles et mercenaires et leurs soutiens de l’Onuci. L’armée de Choï a perdu ici encore, plusieurs hommes dont trois (3) soldats sénégalais. Le lendemain de cette bataille dans la commune d’Abobo, des articles de presse sénégalaise annoncent un (autre) affrontement entre les forces régulières et les rebelles de la Casamance. Curieusement, c’est le même nombre de victimes en Côte d’Ivoire à Abobo, que l’on retrouve à l’issue des affrontements entre rebelles casamançais et armée loyaliste sénégalaise.
Ce gros mensonge serait passé inaperçu malgré la troublante similitude des nombres des victimes dans les affrontements, dans les deux pays, si la rébellion casamançaise n’avait pas pondu un démenti face à ces allégations. Un démenti bien tardif mais qui vient rétablir la vérité. Encore une fois, la vérité éclate au grand jour grâce, cette fois-ci, à une source diplomatique ouest-africaine proche du dossier casamançais qui a contacté, hier, la rédaction de votre journal préféré. « Vous les Ivoiriens faites bien attention, la rébellion casamançaise n’a jamais fait, ces dernières semaines, des morts au sein de l’armée sénégalaise. Ce sont des affabulations inventées par le président Wade. C’est une trouvaille d’Abdoulaye Wade, pour braquer l’opinion sénégalaise contre le président ivoirien Laurent Gbagbo. Quand Wade est acculé et n’a plus rien à proposer aux Sénégalais, il invente quelque chose pour distraire son opinion publique. » Mais pourquoi le président Wade trouverait-il nécessaire de mentir à l’opinion publique de son pays ? La réponse pourrait être ceci. Officiellement les casques bleus des Nations unies en Côte d’Ivoire n’ont pas mandat pour prendre part aux combats sur le théâtre ivoirien. Comment donc le président Wade pourrait-il expliquer la mort de soldats de son armée à ses compatriotes ? Voilà tout le sens de ce gros mensonge cousu de fil blanc par le président Abdoulaye Wade et le Représentant du Secrétaire général de l’Onu. Il faut bien trouver une explication à cette situation d’autant que l’Onuci qui est une force dite impartiale, pourrait être amenée à répondre à la question de savoir à quelle occasion a-t-elle perdu ses hommes.
Bertina Soro
C’est un gros mensonge présidentiel. La crise ivoirienne aura servi de toutes sortes de prétextes aux acteurs proches ou lointains, pour justifier l’injustifiable. Ce qui se passe entre le Sénégal d’Abdoulaye Wade et l’Onuci de Yong Ji-Choï en Côte d’Ivoire est la preuve si besoin en est, qu’à beau mentir qui vient de loin. Il n’y aurait pas eu de morts de soldats sénégalais et la rébellion casamançaise n’aurait fait, récemment, aucune victime dans les rangs de l’armée régulière sénégalaise lors des derniers affrontements, contrairement à ce que les officiels de ce pays ont laissé croire à l’opinion. Mais d’où viennent alors les morts brandis par les médias sénégalais? A la vérité, cette belle escroquerie morale a été montée de toute pièce pour berner l’opinion publique sénégalaise. De quoi s’agit-il ? C’est que le 16 décembre 2010, les Forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire (Fds-Ci) lancent une offensive sur le Golf Hôtel, pour déloger les rebelles et les mercenaires d’Alassane Dramane Ouattara. Ce 16 décembre 2010, l’opération fait plusieurs dizaines de morts. Dans le décompte macabre, l’on notera que six (6) soldats du contingent sénégalais ont été envoyés en enfer par les forces loyalistes ivoiriennes. Mais cette information restera confidentielle. L’Onuci a toujours laissé croire que les victimes n’étaient que des rebelles et mercenaires d’Alassane Dramane Ouattara. Le lendemain de cet affrontement du Golf Hôtel entre Fds et mercenaires, l’opinion africaine apprenait que la rébellion casamançaise, au Sénégal faisait des victimes dans les rangs de l’armée régulière sénégalaise. Le même nombre de morts que lors des affrontements en Côte d’Ivoire entre forces régulières rebelles et mercenaires d’Alassane Dramane Ouattara. Dans la nuit du samedi 26 au dimanche 27 février 2011, des violents affrontements opposent les Fds-Ci et les rebelles infiltrés, dans la commune d’Abobo. L’Onuci dont la complicité avec les rebelles n’est plus un fait nouveau, a tenté d’apporter comme à ses habitudes, un appui humain et logistique. Mais manque de pot pour les hommes du Coréen Young Ji-Choï le représentant du Sg de l’Onu, les redoutables forces ivoiriennes n’ont fait aucun quartier.
La puissance de feu des Fds-Ci a fait plusieurs morts parmi les rebelles et mercenaires et leurs soutiens de l’Onuci. L’armée de Choï a perdu ici encore, plusieurs hommes dont trois (3) soldats sénégalais. Le lendemain de cette bataille dans la commune d’Abobo, des articles de presse sénégalaise annoncent un (autre) affrontement entre les forces régulières et les rebelles de la Casamance. Curieusement, c’est le même nombre de victimes en Côte d’Ivoire à Abobo, que l’on retrouve à l’issue des affrontements entre rebelles casamançais et armée loyaliste sénégalaise.
Ce gros mensonge serait passé inaperçu malgré la troublante similitude des nombres des victimes dans les affrontements, dans les deux pays, si la rébellion casamançaise n’avait pas pondu un démenti face à ces allégations. Un démenti bien tardif mais qui vient rétablir la vérité. Encore une fois, la vérité éclate au grand jour grâce, cette fois-ci, à une source diplomatique ouest-africaine proche du dossier casamançais qui a contacté, hier, la rédaction de votre journal préféré. « Vous les Ivoiriens faites bien attention, la rébellion casamançaise n’a jamais fait, ces dernières semaines, des morts au sein de l’armée sénégalaise. Ce sont des affabulations inventées par le président Wade. C’est une trouvaille d’Abdoulaye Wade, pour braquer l’opinion sénégalaise contre le président ivoirien Laurent Gbagbo. Quand Wade est acculé et n’a plus rien à proposer aux Sénégalais, il invente quelque chose pour distraire son opinion publique. » Mais pourquoi le président Wade trouverait-il nécessaire de mentir à l’opinion publique de son pays ? La réponse pourrait être ceci. Officiellement les casques bleus des Nations unies en Côte d’Ivoire n’ont pas mandat pour prendre part aux combats sur le théâtre ivoirien. Comment donc le président Wade pourrait-il expliquer la mort de soldats de son armée à ses compatriotes ? Voilà tout le sens de ce gros mensonge cousu de fil blanc par le président Abdoulaye Wade et le Représentant du Secrétaire général de l’Onu. Il faut bien trouver une explication à cette situation d’autant que l’Onuci qui est une force dite impartiale, pourrait être amenée à répondre à la question de savoir à quelle occasion a-t-elle perdu ses hommes.
Bertina Soro