Les rebelles dissimulés dans les quartiers précaires sèment depuis un certain moment, la désolation et le désarroi dans les populations abidjanaises.
Les quartiers précaires d’Abidjan sont devenus des foyers de tension en ces temps de crise post-électorale. Et ceci, du fait de la flambée de violence que l’on a constatée chaque fois que le Rassemblement démocratique des républicains (Rdr) organise des manifestations à travers les communes d’Abidjan. Ce sont dans ces quartiers précaires que les mouvements les plus radicaux se manifestent. Depuis un mois, ce mouvement a pris de l’ampleur avec l’arrivée par vagues des gens fuyant la guerre à Abobo et à Anyama. Gobelet, un quartier précaire jouxtant la Riviera Bonoumin et les II- Plateaux, est devenu le refuge des bandits de grands chemins et surtout des rebelles provenant d’Abobo où ils sont traqués et poursuivis. Tout récemment, des habitants de gobelet et surtout des mouvements d’autodéfense mis en place, ont permis aux habitants d’éviter une infiltration dans leur site. La vigilance des groupes d’autodéfense, va alors obliger les assaillants à déposer les armes dans le quartier 7e tranche, plus précisément au Chalet, où ils sont accueillis par les Fds. Une vingtaine de rebelles sont capturés au grand soulagement des habitants de ces quartiers paisibles. Affoué est une veuve qui vit depuis bientôt 3 ans à Gobelet.
Elle ne cache pas la peur qui la ronge chaque jour que des personnes inconnues débarquent dans son quartier : “j’ai très peur actuellement. Avant, nous redoutions les inondations. Aujourd’hui ce sont les rebelles qui nous envahissent. Ils ont leurs frères parmi nous qui leur offrent gite et couvert. On les voit, mais on ne peut rien dire de peur de subir les représailles de leurs frères”, confie-t-elle. Les exemples sont légion et les gens préfèrent se taire pour ne pas être taxés de traître. A Yopougon, une commune située à l’Ouest d’Abidjan possède en son sein plusieurs quartiers précaires. Il s’agit de Port-Bouët II, Wassakara, Yaossehi, Antenne etc. Mais, contrairement aux autres quartiers précaires d’Abidjan où se pose avec acuité le problème des inondations, ceux de Yopougon vivent une autre réalité, celle de la prostitution. C’est dans cette atmosphère délétère que ces quartiers accueillent les déplacés venant d’Abobo. Mais contre toute attente, ils se sont révélés de potentiels combattants rebelles en mission. Accueillis et logés par des proches où par des amis, ces rebelles sortent à la moindre manifestation du Rdr pour attaquer la population locale. A Port-Bouët II, un quartier précaire situé dans les environs du Centre hospitalier et universitaire de Yopougon (Chu), est devenu le quartier général (Qg) des rebelles qui fuient la zone de guerre d’Abobo. Un gendarme y a été assassiné il y a trois années. Le dimanche 27 février 2011, des combattants rebelles sont sortis de ce quartier pour attaquer la population. La réplique des jeunes patriotes a permis de capturer certains. Les plus rapides ont pu se fondre dans le quartier avec des complicités. Au sud de Yopougon, à Yaossehi plus précisément, la témérité des jeunes patriotes a permis de mettre en déroute des rebelles qui s’apprêtaient à attaquer la population. Au cours de cette attaque, un rebelle a été appréhendé. Dans la mosquée dudit quartier, des caisses de munitions ont été saisies par les Fds aidées des patriotes. Ce faubourg est devenu lui aussi un nid de rebelles fuyant la guerre. Dans la zone de Yopougon Attié qui englobe la gare et le quartier Wassakara, les habitants ne jurent que par ces rebelles. Cet endroit sert de zone de repli pour ces malfaiteurs traqués et poursuivis par les Fds. Cissé, un jeune patriote qui vit à la gare aux côtés des soldats rebelles raconte : « Ils sont nombreux les étrangers qui habitent dans ce quartier. Chaque matin, ils se rassemblent ici à la gare et attendent un gbaka qui vient les chercher. Ce sont eux qui sèment la panique ici à Wassakara et à la gare.
Dès qu’il y a une manifestation, ils sortent avec des machettes et se mettent à poursuivre les populations », raconte-t-il. Le mardi 1er mars 2011, au cours de la manifestation où un bus de la Sotra a été brulé, des assaillants infiltrés ont été mis en déroute par les Fds. Un rebelle armé a été capturé par les patriotes. La vague de violence qui secoue Abidjan est entretenue par les rebelles lourdement armée et qui sont hébergés dans les différents quartiers précaires par leurs complices.
Hosanna David
Les quartiers précaires d’Abidjan sont devenus des foyers de tension en ces temps de crise post-électorale. Et ceci, du fait de la flambée de violence que l’on a constatée chaque fois que le Rassemblement démocratique des républicains (Rdr) organise des manifestations à travers les communes d’Abidjan. Ce sont dans ces quartiers précaires que les mouvements les plus radicaux se manifestent. Depuis un mois, ce mouvement a pris de l’ampleur avec l’arrivée par vagues des gens fuyant la guerre à Abobo et à Anyama. Gobelet, un quartier précaire jouxtant la Riviera Bonoumin et les II- Plateaux, est devenu le refuge des bandits de grands chemins et surtout des rebelles provenant d’Abobo où ils sont traqués et poursuivis. Tout récemment, des habitants de gobelet et surtout des mouvements d’autodéfense mis en place, ont permis aux habitants d’éviter une infiltration dans leur site. La vigilance des groupes d’autodéfense, va alors obliger les assaillants à déposer les armes dans le quartier 7e tranche, plus précisément au Chalet, où ils sont accueillis par les Fds. Une vingtaine de rebelles sont capturés au grand soulagement des habitants de ces quartiers paisibles. Affoué est une veuve qui vit depuis bientôt 3 ans à Gobelet.
Elle ne cache pas la peur qui la ronge chaque jour que des personnes inconnues débarquent dans son quartier : “j’ai très peur actuellement. Avant, nous redoutions les inondations. Aujourd’hui ce sont les rebelles qui nous envahissent. Ils ont leurs frères parmi nous qui leur offrent gite et couvert. On les voit, mais on ne peut rien dire de peur de subir les représailles de leurs frères”, confie-t-elle. Les exemples sont légion et les gens préfèrent se taire pour ne pas être taxés de traître. A Yopougon, une commune située à l’Ouest d’Abidjan possède en son sein plusieurs quartiers précaires. Il s’agit de Port-Bouët II, Wassakara, Yaossehi, Antenne etc. Mais, contrairement aux autres quartiers précaires d’Abidjan où se pose avec acuité le problème des inondations, ceux de Yopougon vivent une autre réalité, celle de la prostitution. C’est dans cette atmosphère délétère que ces quartiers accueillent les déplacés venant d’Abobo. Mais contre toute attente, ils se sont révélés de potentiels combattants rebelles en mission. Accueillis et logés par des proches où par des amis, ces rebelles sortent à la moindre manifestation du Rdr pour attaquer la population locale. A Port-Bouët II, un quartier précaire situé dans les environs du Centre hospitalier et universitaire de Yopougon (Chu), est devenu le quartier général (Qg) des rebelles qui fuient la zone de guerre d’Abobo. Un gendarme y a été assassiné il y a trois années. Le dimanche 27 février 2011, des combattants rebelles sont sortis de ce quartier pour attaquer la population. La réplique des jeunes patriotes a permis de capturer certains. Les plus rapides ont pu se fondre dans le quartier avec des complicités. Au sud de Yopougon, à Yaossehi plus précisément, la témérité des jeunes patriotes a permis de mettre en déroute des rebelles qui s’apprêtaient à attaquer la population. Au cours de cette attaque, un rebelle a été appréhendé. Dans la mosquée dudit quartier, des caisses de munitions ont été saisies par les Fds aidées des patriotes. Ce faubourg est devenu lui aussi un nid de rebelles fuyant la guerre. Dans la zone de Yopougon Attié qui englobe la gare et le quartier Wassakara, les habitants ne jurent que par ces rebelles. Cet endroit sert de zone de repli pour ces malfaiteurs traqués et poursuivis par les Fds. Cissé, un jeune patriote qui vit à la gare aux côtés des soldats rebelles raconte : « Ils sont nombreux les étrangers qui habitent dans ce quartier. Chaque matin, ils se rassemblent ici à la gare et attendent un gbaka qui vient les chercher. Ce sont eux qui sèment la panique ici à Wassakara et à la gare.
Dès qu’il y a une manifestation, ils sortent avec des machettes et se mettent à poursuivre les populations », raconte-t-il. Le mardi 1er mars 2011, au cours de la manifestation où un bus de la Sotra a été brulé, des assaillants infiltrés ont été mis en déroute par les Fds. Un rebelle armé a été capturé par les patriotes. La vague de violence qui secoue Abidjan est entretenue par les rebelles lourdement armée et qui sont hébergés dans les différents quartiers précaires par leurs complices.
Hosanna David