Depuis le mardi 1er mars 2011, la Force onusienne a reçu deux avions de guerre de type MI 24.
C`est l`information donnée à la presse, hier jeudi 3 mars à la représentation onusienne en Côte d`Ivoire à l`hôtel Sebroko dans la commune d`Attécoubé, par le porte-parole de l`Onuci Hamadoun Touré. Il dit avoir donné cette information aux Ivoiriens pour les rassurer qu`ils ne devront pas avoir peur en voyant ces avions de guerre voler au-dessus de leur tête. « Nous avons eu deux hélicoptères de combat MI 24 depuis mardi. Ils seront affectés à des tâches de paix et de protection des civils. Pour des besoins de protection, il faut des moyens dissuasifs », a-t-il indiqué en substance, au cours du point de presse hebdomadaire de l`Onuci. Pour le porte-parole du représentant spécial du secrétaire général de l`Onu en Côte d`Ivoire, ces engins ne serviront pas à faire la guerre. « Au début, la force de l`Onuci était composée de militaires. Il faut savoir que si nous ne l`avons (la guerre) pas fait avec des fusils ou des chars, ce n`est pas avec des avions que nous la ferons », a-t-il précisé. En revanche, il a martelé que les casques bleus se défendront si d`aventure ils sont attaqués. « Nous riposterons si nous sommes attaqués », a-t-il martelé, avant de réaffirmer l`engagement des forces onusiennes aux côtés des femmes qui ont entrepris ces derniers temps des marches pacifiques pour crier leur ras-le-bol. « Nous sommes prêts à aller aussi loin que nous le pourrons, aussi loin que nous le permettra notre mandat. Il revient aux autorités ivoiriennes d`assurer la protection des civils » a-t-il soutenu, comme pour se défendre contre les plaintes relatives à l`inutilité de leur présence en Côte d`Ivoire. Il a précisé que l`engagement de l`Onu aux côtés des civils vient en appoint aux autorités policières et militaires. Or en ce moment, a-t-il déploré, il y a des difficultés entre les deux forces, et l`Onuci a du mal à assurer de manière efficace sa mission. Hamadoun Touré estime que la difficulté est d`autant plus grande qu`elle prend en compte la superficie des communes et les entraves à la liberté de circulation des casques bleus. « Avec l`effectif que nous avons et l`étendue des quartiers, il nous est difficile de circuler avec les difficultés relatives aux entraves à la liberté de mouvement de nos troupes », a-t-il justifié, ajoutant au passage avoir demandé une trêve aux parties en conflit afin que les humanitaires puissent aller au secours des populations. « Nous avons souhaité une trêve pour venir en aide aux populations. Avec le couvre-feu et les tirs, nos agents ne peuvent pas aller porter secours aux populations d`Abobo », a-t-il indiqué. Revenant sur l`affaire des avions de guerre qu`aurait fait acheminer en Côte d`Ivoire le régime de Laurent Gbagbo, l`orateur reconnaît qu`il y a eu des erreurs. Et ce, parce que l`information véhiculée par l`Onuci tire sa source d`un rapport rédigé par des experts sur le terrain. Il estime toutefois que des précautions n`ont pas été prises pour vérifier les faits et qu`ils n`ont pu accéder au site où ces avions étaient censés être montés. « Nous n`avons pas pris les précautions pour vérifier et nous n`avons pu accéder au site.
Nous l`avons reconnu et fait ce qu`il fallait sur le plan diplomatique. Il faut tirer les leçons de ce qui s`est passé », a-t-il argumenté, non sans inviter les parties en conflit à mettre balle à terre. Car pour lui, tant qu`on n`aura pas une solution pacifique à la crise ivoirienne, il n`y aura pas de sécurité, ce qui peut provoquer un embrasement, a-t-il déduit.
Y. DOUMBIA
C`est l`information donnée à la presse, hier jeudi 3 mars à la représentation onusienne en Côte d`Ivoire à l`hôtel Sebroko dans la commune d`Attécoubé, par le porte-parole de l`Onuci Hamadoun Touré. Il dit avoir donné cette information aux Ivoiriens pour les rassurer qu`ils ne devront pas avoir peur en voyant ces avions de guerre voler au-dessus de leur tête. « Nous avons eu deux hélicoptères de combat MI 24 depuis mardi. Ils seront affectés à des tâches de paix et de protection des civils. Pour des besoins de protection, il faut des moyens dissuasifs », a-t-il indiqué en substance, au cours du point de presse hebdomadaire de l`Onuci. Pour le porte-parole du représentant spécial du secrétaire général de l`Onu en Côte d`Ivoire, ces engins ne serviront pas à faire la guerre. « Au début, la force de l`Onuci était composée de militaires. Il faut savoir que si nous ne l`avons (la guerre) pas fait avec des fusils ou des chars, ce n`est pas avec des avions que nous la ferons », a-t-il précisé. En revanche, il a martelé que les casques bleus se défendront si d`aventure ils sont attaqués. « Nous riposterons si nous sommes attaqués », a-t-il martelé, avant de réaffirmer l`engagement des forces onusiennes aux côtés des femmes qui ont entrepris ces derniers temps des marches pacifiques pour crier leur ras-le-bol. « Nous sommes prêts à aller aussi loin que nous le pourrons, aussi loin que nous le permettra notre mandat. Il revient aux autorités ivoiriennes d`assurer la protection des civils » a-t-il soutenu, comme pour se défendre contre les plaintes relatives à l`inutilité de leur présence en Côte d`Ivoire. Il a précisé que l`engagement de l`Onu aux côtés des civils vient en appoint aux autorités policières et militaires. Or en ce moment, a-t-il déploré, il y a des difficultés entre les deux forces, et l`Onuci a du mal à assurer de manière efficace sa mission. Hamadoun Touré estime que la difficulté est d`autant plus grande qu`elle prend en compte la superficie des communes et les entraves à la liberté de circulation des casques bleus. « Avec l`effectif que nous avons et l`étendue des quartiers, il nous est difficile de circuler avec les difficultés relatives aux entraves à la liberté de mouvement de nos troupes », a-t-il justifié, ajoutant au passage avoir demandé une trêve aux parties en conflit afin que les humanitaires puissent aller au secours des populations. « Nous avons souhaité une trêve pour venir en aide aux populations. Avec le couvre-feu et les tirs, nos agents ne peuvent pas aller porter secours aux populations d`Abobo », a-t-il indiqué. Revenant sur l`affaire des avions de guerre qu`aurait fait acheminer en Côte d`Ivoire le régime de Laurent Gbagbo, l`orateur reconnaît qu`il y a eu des erreurs. Et ce, parce que l`information véhiculée par l`Onuci tire sa source d`un rapport rédigé par des experts sur le terrain. Il estime toutefois que des précautions n`ont pas été prises pour vérifier les faits et qu`ils n`ont pu accéder au site où ces avions étaient censés être montés. « Nous n`avons pas pris les précautions pour vérifier et nous n`avons pu accéder au site.
Nous l`avons reconnu et fait ce qu`il fallait sur le plan diplomatique. Il faut tirer les leçons de ce qui s`est passé », a-t-il argumenté, non sans inviter les parties en conflit à mettre balle à terre. Car pour lui, tant qu`on n`aura pas une solution pacifique à la crise ivoirienne, il n`y aura pas de sécurité, ce qui peut provoquer un embrasement, a-t-il déduit.
Y. DOUMBIA