GENEVE- Le Haut-commissariat de l`ONU pour les réfugiés
(HCR) a annoncé vendredi avoir suspendu certaines de ses opérations dans
l`ouest de la Côte d`Ivoire en raison de la détérioration de la situation
sécuritaire.
"Malheureusement, nous n`opérons plus là-bas en raison des combats et de
l`insécurité", a déclaré une porte-parole du HCR, Melissa Fleming, se référant
à la construction d`un camp de déplacés à Duékoué (ouest).
Un autre porte-parole du HCR, Adrian Edwards, a déclaré à l`AFP que
l`agence onusienne poursuit ses activités à Guiglo (ouest).
"Ils font ce qu`ils peuvent pour suivre la situation sur le terrain. En ce
qui concerne la distribution de l`aide, elle a été considérablement réduite",
a-t-il ajouté.
L`insécurité a poussé "plus de 200.000 personnes" hors d`un quartier
d`Abidjan (sud-est), selon la mission de l`ONU dans le pays, l`Onuci.
"Nous avons encore notre personnel à Abidjan mais les routes sont bloquées
à l`extérieur de nos bureaux", a indiqué Mme Fleming.
Depuis la mi-février, la crise née du scrutin de novembre, opposant Laurent
Gbagbo à Alassane Ouattara, reconnu président élu par la communauté
internationale, menace chaque jour davantage d`aboutir à une déflagration et
renforce la crainte de l`ONU d`une "résurgence de la guerre civile".
Les violences ont fait au moins 365 tués depuis fin 2010, selon l`ONU.
Depuis mars, le nord de la Côte d`Ivoire, sous contrôle de l`ex-rébellion
alliée à Alassane Ouattara, est privé de courant, une situation dont la
Compagnie ivoirienne d`électricité (CIE) a rendu responsable le gouvernement
du président sortant Laurent Gbagbo.
Des coupures d`électricité ont été constatées par des habitants de
plusieurs villes de la zone, tenue par l`ex-rébellion des Forces nouvelles
(FN) depuis 2002.
Le système de distribution d`eau nécessitant la fourniture en électricité,
des coupures d`eau ont aussi été constatées à Bouaké (centre), fief des FN.
Une porte-parole du bureau de coordination des Affaires humanitaires
(OCHA), Elisabeth Byrs, a indiqué que l`ONU est "très préoccupée par la
détérioration de la situation et son impact sur la population civile".
"Les besoins ne cessent d`augmenter, la coupure d`approvisionnement en eau
et électricité dans les régions centre, ouest et nord met en danger la vie des
populations, en particulier des enfants, des femmes enceintes ou allaitantes",
a-t-elle déploré.
"OCHA exprime son inquiétude quant à un acte inhumain aux conséquences
dramatiques", a-t-elle ajouté.
La crise en Côte d`Ivoire a également poussé plus de 70.000 personnes à
fuir le pays, principalement vers le Liberia voisin.
"Dans l`est du Liberia, le HCR a enregistré quelque 40.000 personnes depuis
novembre. Ces derniers ont été rejoint depuis le 24 février par 32.800
nouvelles arrivées", a indiqué l`agence onusienne dans un communiqué.
(HCR) a annoncé vendredi avoir suspendu certaines de ses opérations dans
l`ouest de la Côte d`Ivoire en raison de la détérioration de la situation
sécuritaire.
"Malheureusement, nous n`opérons plus là-bas en raison des combats et de
l`insécurité", a déclaré une porte-parole du HCR, Melissa Fleming, se référant
à la construction d`un camp de déplacés à Duékoué (ouest).
Un autre porte-parole du HCR, Adrian Edwards, a déclaré à l`AFP que
l`agence onusienne poursuit ses activités à Guiglo (ouest).
"Ils font ce qu`ils peuvent pour suivre la situation sur le terrain. En ce
qui concerne la distribution de l`aide, elle a été considérablement réduite",
a-t-il ajouté.
L`insécurité a poussé "plus de 200.000 personnes" hors d`un quartier
d`Abidjan (sud-est), selon la mission de l`ONU dans le pays, l`Onuci.
"Nous avons encore notre personnel à Abidjan mais les routes sont bloquées
à l`extérieur de nos bureaux", a indiqué Mme Fleming.
Depuis la mi-février, la crise née du scrutin de novembre, opposant Laurent
Gbagbo à Alassane Ouattara, reconnu président élu par la communauté
internationale, menace chaque jour davantage d`aboutir à une déflagration et
renforce la crainte de l`ONU d`une "résurgence de la guerre civile".
Les violences ont fait au moins 365 tués depuis fin 2010, selon l`ONU.
Depuis mars, le nord de la Côte d`Ivoire, sous contrôle de l`ex-rébellion
alliée à Alassane Ouattara, est privé de courant, une situation dont la
Compagnie ivoirienne d`électricité (CIE) a rendu responsable le gouvernement
du président sortant Laurent Gbagbo.
Des coupures d`électricité ont été constatées par des habitants de
plusieurs villes de la zone, tenue par l`ex-rébellion des Forces nouvelles
(FN) depuis 2002.
Le système de distribution d`eau nécessitant la fourniture en électricité,
des coupures d`eau ont aussi été constatées à Bouaké (centre), fief des FN.
Une porte-parole du bureau de coordination des Affaires humanitaires
(OCHA), Elisabeth Byrs, a indiqué que l`ONU est "très préoccupée par la
détérioration de la situation et son impact sur la population civile".
"Les besoins ne cessent d`augmenter, la coupure d`approvisionnement en eau
et électricité dans les régions centre, ouest et nord met en danger la vie des
populations, en particulier des enfants, des femmes enceintes ou allaitantes",
a-t-elle déploré.
"OCHA exprime son inquiétude quant à un acte inhumain aux conséquences
dramatiques", a-t-elle ajouté.
La crise en Côte d`Ivoire a également poussé plus de 70.000 personnes à
fuir le pays, principalement vers le Liberia voisin.
"Dans l`est du Liberia, le HCR a enregistré quelque 40.000 personnes depuis
novembre. Ces derniers ont été rejoint depuis le 24 février par 32.800
nouvelles arrivées", a indiqué l`agence onusienne dans un communiqué.