La France souhaite que le Conseil des droits de l`homme des Nations unies se saisisse des violences en Côte d`Ivoire et qu`une "commission d`enquête crédible et impartiale sous l`égide de l`ONU" soit mise en place, a annoncé vendredi le ministère des Affaires étrangères.
"La France souhaite que le Conseil des droits de l`homme de l`ONU se
saisisse dans les meilleurs délais de la situation en Côte d`Ivoire. Elle
souhaite que ce Conseil institue une commission d`enquête crédible et
impartiale sous l`égide de l`ONU", a déclaré le porte-parole du ministère,
Bernard Valero, lors d`un point-presse.
La France "a appris avec consternation" la répression d`une manifestation
"avec une brutalité particulièrement odieuse", qui ont causé la mort d`au
moins sept femmes, tuées "à la mitrailleuse lourde" par les forces du
président ivoirien sortant Laurent Gbagbo, a-t-il dit.
Cinquante personnes avaient déjà été tuées dans la semaine précédant cette
répression à Abidjan, portant à au moins 365 le nombre de tués depuis fin 2010
et l`élection présidentielle, pour laquelle Laurent Gbagbo et Alassane
Ouattara revendiquent tous deux la victoire.
"La France dénonce avec la plus grande fermeté ces violences
particulièrement lâches et pour lesquelles il ne saurait y avoir d`impunité",
a dit M. Valero, demandant que "les responsables de ces atrocités soient
traduits en justice".
Comme l`ensemble de la communauté internationale, la France, ancienne
puissance coloniale, a reconnu la victoire d`Alassane Ouattara. Laurent
Gbagbo, pour sa part, a été déclaré vainqueur par le Conseil constitutionnel
ivoirien.
Le Conseil de sécurité de l`ONU a exprimé jeudi sa préoccupation face à la
situation en Côte d`Ivoire et appelé "toutes les parties à la retenue la plus
grande pour empêcher" que le pays sombre dans la guerre civile.
"La France souhaite que le Conseil des droits de l`homme de l`ONU se
saisisse dans les meilleurs délais de la situation en Côte d`Ivoire. Elle
souhaite que ce Conseil institue une commission d`enquête crédible et
impartiale sous l`égide de l`ONU", a déclaré le porte-parole du ministère,
Bernard Valero, lors d`un point-presse.
La France "a appris avec consternation" la répression d`une manifestation
"avec une brutalité particulièrement odieuse", qui ont causé la mort d`au
moins sept femmes, tuées "à la mitrailleuse lourde" par les forces du
président ivoirien sortant Laurent Gbagbo, a-t-il dit.
Cinquante personnes avaient déjà été tuées dans la semaine précédant cette
répression à Abidjan, portant à au moins 365 le nombre de tués depuis fin 2010
et l`élection présidentielle, pour laquelle Laurent Gbagbo et Alassane
Ouattara revendiquent tous deux la victoire.
"La France dénonce avec la plus grande fermeté ces violences
particulièrement lâches et pour lesquelles il ne saurait y avoir d`impunité",
a dit M. Valero, demandant que "les responsables de ces atrocités soient
traduits en justice".
Comme l`ensemble de la communauté internationale, la France, ancienne
puissance coloniale, a reconnu la victoire d`Alassane Ouattara. Laurent
Gbagbo, pour sa part, a été déclaré vainqueur par le Conseil constitutionnel
ivoirien.
Le Conseil de sécurité de l`ONU a exprimé jeudi sa préoccupation face à la
situation en Côte d`Ivoire et appelé "toutes les parties à la retenue la plus
grande pour empêcher" que le pays sombre dans la guerre civile.