Catherine Ashton, Haute Représentante de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et Vice-présidente de la Commission, a fait ce jour la déclaration suivante:
"Aujourd'hui, les forces de Laurent Gbagbo ont ouvert le feu sur une manifestation pacifique à Abidjan, tuant sept femmes non armées qui usaient de leur droit d'exprimer leur appui au Président légitime, Alassane Ouattara. Nous condamnons ces tueries dans les termes les plus fermes, et adressons nos plus profondes condoléances aux victimes et à leurs familles. Nous exhortons Laurent Gbagbo à s'abstenir de violences ultérieures et à céder rapidement le pouvoir au Président élu. Le peuple ivoirien a élu démocratiquement son propre gouvernement qui ne devrait pas être empêché de prendre ses fonctions. Nous exhortons tous ceux qui sont impliqués dans des actes de violence ou d'incitation à la haine à cesser immédiatement ces actions inacceptables.
Nous condamnons également la détérioration de l'Etat de droit, caractérisée par la nationalisation illégale des banques et l'expropriation arbitraire de l'argent et des biens menées par Laurent Gbagbo.
L'UE demeure fermement résolue à appuyer les initiatives africaines pour assurer le respect des résultats électoraux. Nous avons à plusieurs reprises demandé à M. Gbagbo de quitter le pouvoir rapidement et pacifiquement et d'accepter la volonté du peuple ivoirien qui a élu Alassane Ouattara comme président. Les sanctions de l'UE, adoptées en appui aux efforts africains, resteront en place jusqu'à ce que l'ancien président Gbagbo accepte les résultats des élections et transfère le pouvoir au président légitime. L'UE souligne l'importance de maintenir l'unité de la communauté internationale et des Nations-Unies en appui à la démocratie en Côte d'Ivoire.
Laurent Gbagbo et ceux qui le soutiennent doivent se rappeler qu'ils seront tenus pour responsables des conséquences de leurs actes et de toute violation des Droits de l'Homme dont ils sont responsables, y compris devant les instances judiciaires compétentes au niveau national et international. Ainsi, j'exhorte le Conseil des Droits de l'Homme des Nations Unies à intensifier le monitoring des droits de l'homme afin que les coupables puissent être conduits devant la justice et l'ONUCI à mettre en oeuvre pleinement son mandat de protection des populations civiles."
"Aujourd'hui, les forces de Laurent Gbagbo ont ouvert le feu sur une manifestation pacifique à Abidjan, tuant sept femmes non armées qui usaient de leur droit d'exprimer leur appui au Président légitime, Alassane Ouattara. Nous condamnons ces tueries dans les termes les plus fermes, et adressons nos plus profondes condoléances aux victimes et à leurs familles. Nous exhortons Laurent Gbagbo à s'abstenir de violences ultérieures et à céder rapidement le pouvoir au Président élu. Le peuple ivoirien a élu démocratiquement son propre gouvernement qui ne devrait pas être empêché de prendre ses fonctions. Nous exhortons tous ceux qui sont impliqués dans des actes de violence ou d'incitation à la haine à cesser immédiatement ces actions inacceptables.
Nous condamnons également la détérioration de l'Etat de droit, caractérisée par la nationalisation illégale des banques et l'expropriation arbitraire de l'argent et des biens menées par Laurent Gbagbo.
L'UE demeure fermement résolue à appuyer les initiatives africaines pour assurer le respect des résultats électoraux. Nous avons à plusieurs reprises demandé à M. Gbagbo de quitter le pouvoir rapidement et pacifiquement et d'accepter la volonté du peuple ivoirien qui a élu Alassane Ouattara comme président. Les sanctions de l'UE, adoptées en appui aux efforts africains, resteront en place jusqu'à ce que l'ancien président Gbagbo accepte les résultats des élections et transfère le pouvoir au président légitime. L'UE souligne l'importance de maintenir l'unité de la communauté internationale et des Nations-Unies en appui à la démocratie en Côte d'Ivoire.
Laurent Gbagbo et ceux qui le soutiennent doivent se rappeler qu'ils seront tenus pour responsables des conséquences de leurs actes et de toute violation des Droits de l'Homme dont ils sont responsables, y compris devant les instances judiciaires compétentes au niveau national et international. Ainsi, j'exhorte le Conseil des Droits de l'Homme des Nations Unies à intensifier le monitoring des droits de l'homme afin que les coupables puissent être conduits devant la justice et l'ONUCI à mettre en oeuvre pleinement son mandat de protection des populations civiles."