Abidjan, 04 mars (AIP)-Les perspectives d’inflation dans l’Union économique et monétaire (UEMOA) seront entourées en 2011 et 2012 par des incertitudes liées aux chocs exogènes, notamment ceux relatifs aux marchés des produits pétroliers et alimentaires, ainsi qu'au contexte sociopolitique interne.
Dans un rapport sur l’évolution des prix à la consommation de l’espace économique en 2010, les experts de l’Union ont relevé une légère remontée du taux d’inflation en 2010, 1,4% contre 0,4% en 2009, relevant, pour les deux années à venir, une autre progression due à une volatilité des cours du pétrole, induite par les incertitudes sur la croissance mondiale, ainsi que la spéculation et les phénomènes climatiques.
"L'évolution des cours du pétrole en 2011 restera tributaire de l'issue de la crise en Egypte et de la contagion des troubles politiques aux autres pays producteurs de pétrole de la région", fait remarquer le rapport soulignant les effets induits sur les prix de l'électricité et de certains services dans l'espace.
La hausse des prix dans les huit Etats membres de l’Union est également liée au contexte sociopolitique interne ainsi qu’à la situation des produits alimentaires importés, notamment le blé, le riz et le sucre.
Les résultats projetés sur la période 2010-2012 dépendent de l'aptitude des Etats à créer et maintenir un environnement sociopolitique favorable au bon déroulement de l'activité économique, notamment la gestion des périodes post- électorales dans la plupart des pays (Bénin, Côte d'Ivoire, Niger, Mali, Sénégal et Togo) pourrait être un facteur déterminant, relève le rapport.
Concernant l’inflation liée aux produits alimentaires importés, les experts de l’UEMOA estiment que la forte dépendance de la production agricole de la zone à la pluviométrie pourrait peser des incertitudes sur l'évolution des prix au cours des prochaines années.
"Des conditions climatiques défavorables pourraient entraîner des tensions importantes sur les prix dans l'Union", prévient-on.
Face à toutes ces incertitudes, le rapport propose un meilleur approvisionnement des marchés céréaliers, une facilitation des flux entre les pays de l'Union et une consolidation de la mise en oeuvre des plans de relance de la production agricole, pour maîtriser l'inflation dans l'Union en plus de la résolution définitive de la crise postélectorale en Côte d’Ivoire.
(AIP)
kp
Dans un rapport sur l’évolution des prix à la consommation de l’espace économique en 2010, les experts de l’Union ont relevé une légère remontée du taux d’inflation en 2010, 1,4% contre 0,4% en 2009, relevant, pour les deux années à venir, une autre progression due à une volatilité des cours du pétrole, induite par les incertitudes sur la croissance mondiale, ainsi que la spéculation et les phénomènes climatiques.
"L'évolution des cours du pétrole en 2011 restera tributaire de l'issue de la crise en Egypte et de la contagion des troubles politiques aux autres pays producteurs de pétrole de la région", fait remarquer le rapport soulignant les effets induits sur les prix de l'électricité et de certains services dans l'espace.
La hausse des prix dans les huit Etats membres de l’Union est également liée au contexte sociopolitique interne ainsi qu’à la situation des produits alimentaires importés, notamment le blé, le riz et le sucre.
Les résultats projetés sur la période 2010-2012 dépendent de l'aptitude des Etats à créer et maintenir un environnement sociopolitique favorable au bon déroulement de l'activité économique, notamment la gestion des périodes post- électorales dans la plupart des pays (Bénin, Côte d'Ivoire, Niger, Mali, Sénégal et Togo) pourrait être un facteur déterminant, relève le rapport.
Concernant l’inflation liée aux produits alimentaires importés, les experts de l’UEMOA estiment que la forte dépendance de la production agricole de la zone à la pluviométrie pourrait peser des incertitudes sur l'évolution des prix au cours des prochaines années.
"Des conditions climatiques défavorables pourraient entraîner des tensions importantes sur les prix dans l'Union", prévient-on.
Face à toutes ces incertitudes, le rapport propose un meilleur approvisionnement des marchés céréaliers, une facilitation des flux entre les pays de l'Union et une consolidation de la mise en oeuvre des plans de relance de la production agricole, pour maîtriser l'inflation dans l'Union en plus de la résolution définitive de la crise postélectorale en Côte d’Ivoire.
(AIP)
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