Les forces de l`ordre fidèles au président ivoirien sortant Laurent Gbagbo ont démenti vendredi être responsables de la mort de six femmes, tuées par balles la veille à Abidjan dans un fief de son rival Alassane Ouattara.
Des témoins avaient rapporté qu`au moins six femmes avaient été tuées par
les Forces de défense et de sécurité (FDS) qui dispersaient une manifestation
pro-Ouattara à Abobo, bastion de celui qui est reconnu comme président élu par
la communauté internationale.
Les FDS "déclarent purement et simplement ne pas se reconnaître dans cette
accusation forcément mensongère et sans fondement", selon un communiqué lu sur
la télévision publique RTI par leur porte-parole, le colonel major Hilaire
Babri Gohourou.
"La zone d`Abobo n`a jamais été le théâtre d`opérations des FDS" le jour de
la marche, a-t-il affirmé, ajoutant que les troupes "sont restées stationnées
dans leur cantonnement d`Abobo".
Des marches similaires dans d`autres quartiers et villes ces derniers jours
"ont été toutes dispersées par les FDS à l`aide de moyens conventionnels, sans
qu`aucun cas de tuerie barbare n`ait été déploré ni d`acte de barbarie
observé", a ajouté le porte-parole.
Il n`a pas désigné de responsable de cette tuerie, que la presse pro-Gbagbo
attribuait vendredi aux insurgés présents à Abobo - des "rebelles"
pro-Ouattara, selon elle - que les FDS ont combattus la semaine dernière.
La Côte d`Ivoire, en particulier Abidjan, connaît un regain de violences
depuis deux semaines. Après la mort des six femmes, les Etats-Unis ont dénoncé
"la faillite morale" de Laurent Gbagbo. La France a souhaité vendredi une
commission d`enquête "sous l`égide de l`ONU" sur les violences.
Des témoins avaient rapporté qu`au moins six femmes avaient été tuées par
les Forces de défense et de sécurité (FDS) qui dispersaient une manifestation
pro-Ouattara à Abobo, bastion de celui qui est reconnu comme président élu par
la communauté internationale.
Les FDS "déclarent purement et simplement ne pas se reconnaître dans cette
accusation forcément mensongère et sans fondement", selon un communiqué lu sur
la télévision publique RTI par leur porte-parole, le colonel major Hilaire
Babri Gohourou.
"La zone d`Abobo n`a jamais été le théâtre d`opérations des FDS" le jour de
la marche, a-t-il affirmé, ajoutant que les troupes "sont restées stationnées
dans leur cantonnement d`Abobo".
Des marches similaires dans d`autres quartiers et villes ces derniers jours
"ont été toutes dispersées par les FDS à l`aide de moyens conventionnels, sans
qu`aucun cas de tuerie barbare n`ait été déploré ni d`acte de barbarie
observé", a ajouté le porte-parole.
Il n`a pas désigné de responsable de cette tuerie, que la presse pro-Gbagbo
attribuait vendredi aux insurgés présents à Abobo - des "rebelles"
pro-Ouattara, selon elle - que les FDS ont combattus la semaine dernière.
La Côte d`Ivoire, en particulier Abidjan, connaît un regain de violences
depuis deux semaines. Après la mort des six femmes, les Etats-Unis ont dénoncé
"la faillite morale" de Laurent Gbagbo. La France a souhaité vendredi une
commission d`enquête "sous l`égide de l`ONU" sur les violences.