Désormais, en Côte d’Ivoire, il faut compter avec deux principales forces politiques : le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) et La Majorité Présidentielle (Lmp). Qui que vous soyez, les actes que vous poserez seront forcément interprétés dans les deux camps. Souvent comme un soutien quand ça ne cause pas de désagrément, souvent comme la preuve d’une opposition, évidemment, quand l’acte en question, n’a rien d’un soutien. Mais dans ce contexte particulièrement délicat, des personnes et des structures ont su garder leur impartialité et surtout leur neutralité. C’est bien le cas de Soir Info qui a choisi le camp du traitement juste, sans manipulation de l’information. Tiraillé entre les deux camps (Rhdp et Lmp), Soir Info a su garder sa ligne éditoriale. Inodore et incolore, celle-ci se nourrit à la sève de l’information. Autrement dit, Soir Info privilégie l’information et laisse
la liberté à ses nombreux lecteurs de faire les commentaires. La perfection n’étant pas de ce monde, nous acceptons humblement les critiques de nos lecteurs. C’est d’ailleurs sur la base de ces critiques que Soir Info n’a jamais cessé de grandir depuis 1994. Evidemment, nous continuerons de grandir grâce à nos lecteurs avec qui nous avons établi un bail rigoureux de confiance que nul n’a le droit de trahir. Ni pour Lmp, ni contre Rhdp, Soir Info a pris le pari d’informer et de toujours informer. C’est fort de cette position, que nous sommes à l’aise pour dire que ce qui se passe à Abobo et maintenant un peu partout à travers le pays, a révélé au monde, et nous en sommes sûr, une réalité qui était assez bien déguisée : les élections en Côte d’Ivoire n’étaient pas souhaitées de tous. Moins encore les résultats qu’elles ont engendrés. Et passer sous silence la violence post-électorale qui en découle, c’est
se faire complice de l’immoralité politique qu’imposent les hommes politiques aux populations. Certaines personnes, et Dieu seul sait qu’elles sont nombreuses, ont vite assimilé cette situation à un anathème. Malédiction qui relèverait du manque d’intégrité de nos politiques. Les leaders sont généralement poussés dans le dos par des lieutenants tous aussi vicieux qu’immoraux. D’autres personnes de moins en moins nombreuses pensent que cette période tumultueuse s’achèvera très bientôt, dès les mois prochains ou les suivants. Mais ce qui intrigue dans tout cela, c’est la mare de sang qui s’étend à perte de vue. Sang des FDS, sang de manifestants jetés à la rue, sang de combattants de la rébellion, sang d’innocents, sang d’Ivoiriens. Question : ont-ils le droit de prendre le peuple en otage de cette façon ? Cette question nous amène à croire que les manifestations, à travers le pays, ne sont pas seulement
guidées par le souci de voir un camp ou l’autre débarrasser le plancher, mais aussi l’expression d’un ras-le-bol face à une situation absurde et biscornue qui empêche le peuple de vivre. Dès lors, les partisans de chaque camp se retrouvent, sans doute, souvent à appeler de tous leurs vœux un tsunami qui viendrait balayer tous ceux qui sont à l’origine de leurs malheurs. Que dire des deux télévisions qui relaient les informations les unes aussi contradictoires que les autres ? Mais que l’on ne perde pas de vue que l’omniprésence de la propagande glorifiant à longueur de journée le Chef, rend impossible l’évaluation de son impopularité.
COULIBALY Vamara
la liberté à ses nombreux lecteurs de faire les commentaires. La perfection n’étant pas de ce monde, nous acceptons humblement les critiques de nos lecteurs. C’est d’ailleurs sur la base de ces critiques que Soir Info n’a jamais cessé de grandir depuis 1994. Evidemment, nous continuerons de grandir grâce à nos lecteurs avec qui nous avons établi un bail rigoureux de confiance que nul n’a le droit de trahir. Ni pour Lmp, ni contre Rhdp, Soir Info a pris le pari d’informer et de toujours informer. C’est fort de cette position, que nous sommes à l’aise pour dire que ce qui se passe à Abobo et maintenant un peu partout à travers le pays, a révélé au monde, et nous en sommes sûr, une réalité qui était assez bien déguisée : les élections en Côte d’Ivoire n’étaient pas souhaitées de tous. Moins encore les résultats qu’elles ont engendrés. Et passer sous silence la violence post-électorale qui en découle, c’est
se faire complice de l’immoralité politique qu’imposent les hommes politiques aux populations. Certaines personnes, et Dieu seul sait qu’elles sont nombreuses, ont vite assimilé cette situation à un anathème. Malédiction qui relèverait du manque d’intégrité de nos politiques. Les leaders sont généralement poussés dans le dos par des lieutenants tous aussi vicieux qu’immoraux. D’autres personnes de moins en moins nombreuses pensent que cette période tumultueuse s’achèvera très bientôt, dès les mois prochains ou les suivants. Mais ce qui intrigue dans tout cela, c’est la mare de sang qui s’étend à perte de vue. Sang des FDS, sang de manifestants jetés à la rue, sang de combattants de la rébellion, sang d’innocents, sang d’Ivoiriens. Question : ont-ils le droit de prendre le peuple en otage de cette façon ? Cette question nous amène à croire que les manifestations, à travers le pays, ne sont pas seulement
guidées par le souci de voir un camp ou l’autre débarrasser le plancher, mais aussi l’expression d’un ras-le-bol face à une situation absurde et biscornue qui empêche le peuple de vivre. Dès lors, les partisans de chaque camp se retrouvent, sans doute, souvent à appeler de tous leurs vœux un tsunami qui viendrait balayer tous ceux qui sont à l’origine de leurs malheurs. Que dire des deux télévisions qui relaient les informations les unes aussi contradictoires que les autres ? Mais que l’on ne perde pas de vue que l’omniprésence de la propagande glorifiant à longueur de journée le Chef, rend impossible l’évaluation de son impopularité.
COULIBALY Vamara